Plateforme pour le bâtiment, le génie civil et les infrastructures
À Ath, EpiCURA se donne de nouvelles ailes
« Là où l’aile vitrée est en contact avec l’hôpital existant, notre chantier pénétrait dans ce bâtiment sur 2 ou 3 locaux, ce qui nous a obligé redoubler de vigilance. »

À Ath, EpiCURA se donne de nouvelles ailes

Dans le cadre de son projet Crescendo, EpiCURA inaugure une spectaculaire extension de son site hospitalier athois. Plus lumineuse et mieux agencée que la bâtiment existant, l’extension abrite notamment le service de dialyse, outre des locaux de consultation et des salles de réunion. Un chantier de plus de deux ans que l’entrepreneur Duchêne vient de livrer après avoir assuré avec brio le gros œuvre fermé et les parachèvements, comme l’explique son gestionnaire de chantiers Donato Marcheggiani.

L’extension se compose de deux ailes, l’une longeant sur 85 m la rue Maria Thomé, et l’autre, entièrement vitrée, rejoignant le bâtiment existant.

La réception provisoire était prévue le lendemain de l’interview. Confiant, Donato Marcheggiani, dont cette extension représentait à l’époque le plus important chantier en termes de montant, a pu compter sur l’expérience qu’avait Duchêne du milieu hospitalier mais aussi sur sa propre expérience. « Un tel projet a l’air simple dans sa géométrie, avec de longs couloirs et des locaux de part et d’autre, mais c’est toujours un chantier qui vit, avec en face de nous des clients qui sont eux-mêmes confrontés à des utilisateurs, médecins et infirmiers, ceux-ci formulant des demandes au fur et à mesure que le chantier avance. Nous sommes donc contraints de rouvrir des cloisons, réaffecter des locaux, … et cela fait partie du métier. »

Les spectaculaires porte-à-faux ont été calculés et dimensionnés par le bureau d’études Fally.

Lumière naturelle et porte-à-faux

Pour Duchêne, ce chantier a réellement débuté en janvier-février 2020 pour se terminer au 1er juin 2022. L’extension de 1700 m2 au sol se compose de deux ailes en rez+2, l’une longeant sur 85 mètres la rue Maria Thomé, et l’autre rejoignant le bâtiment existant et se présentant comme une galerie vitrée de 52 mètres de long. Orientée sud, cette aile bénéficie de vitrages avec un facteur solaire G pour lutter contre la surchauffe, complétés par un système de climatisation.

Techniquement, l’extension, réalisée en système poutre-­colonne classique, n’a pas représenté de diffi­culté parti­culière pour Duchêne. Là aussi, la lumière naturelle règne en maître grâce à non moins de 170 châssis qui per­cent l’impression­nante façade en brique. Les specta­culaires porte-à-faux ont été calculés et dimen­sionnés par le bureau d’études Fally. La structure bois a ensuite été réalisée à la perfection par le sous-traitant Structure Wood. Pour la partie en béton, les études de Fally et la main d’œuvre Duchêne ont fait le travail. 

« Un tel projet a l’air simple dans sa géométrie, avec de longs couloirs et des locaux de part et d’autre, mais c’est toujours un chantier qui vit. »

Le COVID comme complication

On l’aura compris, le défi se situait plutôt dans le respect du planning et dans la coordination. Le chantier a pris un peu de retard à cause de la pandémie de COVID et des très nombreuses, indispensables mais contraignantes mesures de précaution, d’autant plus quand on travaille directement à côté d’un site hospitalier en service. Interdiction de se tenir à plusieurs dans un même local, augmentation du nombre de containers de chantier pour permettre aux ouvriers de prendre leur pause de midi, élargissement et nettoyage quotidien des sanitaires, … une organisation assez drastique a été mise en place pour respecter la réglementation en vigueur et protéger la santé des travailleurs. Cela s’est immanquablement fait ressentir sur le planning. Donato Marcheggiani se souvient d‘une phase critique : « Là où l’aile vitrée est en contact avec l’hôpital existant, notre chantier pénétrait dans ce bâtiment sur 2 ou 3 locaux, ce qui nous a obligé à travailler avec des cloisons étanches, des ventilateurs, des portes provisoires, un système antipoussière, … Ce qui est déjà délicat en temps normal l’est encore davantage en période COVID. Il nous a fallu redoubler de vigilance. »   “

Dans les nouveaux bâtiments, la lumière naturelle règne en maître.

Coordination fine

De plus, dans la seconde phase du chantier, Duchêne a dû cohabiter avec l’entreprise en charge des techniques spéciales, ce qui a représenté un défi de coordination. En milieu hospi­talier, les techniques classiques se doublent de techniques très particulières. Pour la dialyse par exemple, un grand osmoseur distribue l’eau traitée dans les différents locaux. Toutes ces techniques doivent être intégrées dans les plafonds et les cloisons, les mobiliers… ce qui nécessite une coordination assez fine. Pas de quoi effrayer Duchêne, dont l’expérience, la méthodologie proposée et l’engagement quant au planning ont été déterminants lors de la soumission.  

Fiche technique
  • Maître d’ouvrage EpiCURA
  • Architecte DDV 
  • Entreprise générale Duchêne (Groupe Eiffage)

« * » indique les champs nécessaires

Envoie-nous un message

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.