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A Schaerbeek et Evere, les 7 tours blanches de B House proposent des appartements personnalisés

A Schaerbeek et Evere, les 7 tours blanches de B House proposent des appartements personnalisés

Depuis quelques mois, 2 hauts bâtiments blancs se dressent avenue Georgin, aux confins de la commune de Schaerbeek et, à deux pas de là, 5 autres sont occupés à se développer sur le territoire de la commune d’Evere. Au total, un ensemble de 7 immeubles, offrant 200 appartements et des ‘activités productives de bien immatériels’ au rez-de-chaussée et au niveau +1. Un projet d’envergure – 31 270 m2 pour un budget d’un peu moins de 26 000 000 € – conçu par Axent Architects pour le maître d’ouvrage Capital Construct NV, qui se charge également de la promotion immobilière des appartements.

Le projet a été réalisé par l’entreprise générale de construction Louis De Waele en association momentanée avec l’entreprise générale Socatra. Le projet s’étendait donc sur deux communes et se divisait en deux phases distinctes – une par commune – mais avec un permis de bâtir global. La première phase, à Schaerbeek, compte 86 unités de logement et un rez-de-chaussée commercial. Elle est livrée et habitée depuis juin dernier. La seconde, à Evere, comptera 114 unités de logement et est en voie d’achèvement, prévu pour avril-mai 2020. Chaque phase du chantier a duré un peu moins de trois ans, ce qui est peu compte tenu de l’ampleur du projet.

B House : des tours blanches aux appartements personnalisés à Evere et Schaerbeek.

 

Vaincre les conditions climatiques

Pourtant, tout n’a pas été simple. « L’enveloppe et l’architecture du projet étaient techniquement très bien conçues », explique Nicolas Wynants, technicien de chantier chez Louis De Waele, en charge du projet B House. « Mais nous avons dû composer avec la météo et avec la saison. La phase de collage des panneaux de façade sur structure bois est tombée en plein hiver. Pour respecter le planning, nous avons donc dû faire preuve d’imagination car le système avait des contraintes assez importantes : les collages ne pouvaient pas être réalisés sous la pluie ou par des températures extérieures trop basses. Nous devions également vérifier que les taux d’humidité étaient bien respectés. Nous avons donc dû mettre en place un système de soufflage d’air chaud sur les échafaudages, que nous avions bâchés. L’air chaud soufflé a permis de contrecarrer le froid en ayant une température minimum de 5°. »

Les garde-corps des balcons ont un look particulier, sorte de bâtons de mikado entremêlés.

 

Pour le collage en plein hiver des panneaux de façade sur structure bois, l’entrepreneur a dû faire preuve d’ingéniosité.

 

Respecter le choix des acquéreurs

« Une autre difficulté du projet était en lien avec la gestion des choix des acquéreurs », continue Nicolas Wynants. « Au moment où ils achetaient un appartement, ils étaient libres de demander certaines modifications. Cela allait du déplacement de prises électriques à l’installation de la cuisine équipée dans le coin opposé à ce qui avait été prévu. Tout cela a eu évidemment une influence sur les techniques et sur les plans. Nous devions nous assurer que ceux-ci étaient corrects et seraient bien suivis sur place. Le souci était d’obtenir toutes ces demandes de modifications bien à temps avant que les travaux et l’installation des techniques soient réalisés. Il fallait donc une excellente communication entre tous les intervenants. »

Dans ce projet, l’entrepreneur général a donc dû faire preuve de souplesse et d’imagination, pour répondre aux demandes des futurs propriétaires mais aussi aux conditions climatiques.   

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