Plateforme pour le bâtiment, le génie civil et les infrastructures
Big Brother is helping you

Big Brother is helping you

On peut certes le regretter mais le constat est là : le besoin de sécurité ne cesse de grandir dans la société. Ainsi, outre les dispositifs anti-effraction qui équipent châssis et portes, le contrôle d’accès a gagné en importance en conquérant des secteurs dans lequel il n’était pas encore très présent. Ces dernières années, on observe également une rapide évolution du contrôle d’accès mécanique vers le contrôle d’accès électronique. Et la crise sanitaire a mis en avant les systèmes sans contact…

Prisons, commissariats, centres psychiatriques, mais aussi hôpitaux, hôtels, laboratoires, aéroports, banques, musées, ambassades, centres de données, …  jusqu’aux propriétés privées de particuliers, de telles solutions sont employées là où une demande particulière de sécurité est nécessaire afin de protéger les biens et les personnes.

Pour le marché résidentiel, il existe déjà des systèmes d’accès commandés via smartphone.
(Photo: Schüco International KG)

 

« Intelligent » et sans fil

Dans le sillage des Smart Cities, le Smart Access ou contrôle d’accès intelligent vise notamment à améliorer la gestion des infrastructures et leur niveau de sécurité. Pour ce faire, il stocke quantité d’informations qui pourront par ailleurs être utilisées pour réaliser des audits, améliorer la performance ou satisfaire à des normes de qualité. Ces informations seront aussi cruciales en cas d’incident de sécurité car elles permettront de savoir qui était le dernier utilisateur de la clé présent dans le bâtiment et quels ont été ses déplacements.

Développement récent, le contrôle d’accès sans fil présente évidemment l’énorme avantage de ne pas devoir câbler tout le bâtiment. Interrogées lors d’une enquête menée en France fin 2018 par IHS Markit, près des deux tiers des professionnels de la sécurité interrogés ont dit avoir une vision plus positive du sans-fil qu’il y a cinq ans grâce aux progrès de la technologie.

Par contre, les réticences sont encore nombreuses quant à l’emploi du smartphone comme clé. De fait, les badges plastiques dominent largement sur les lieux de travail. Dans un sondage 2016 de Harvard Business Review, 60 % des répondants considèrent les périphériques connectés par smartphones comme la plus grande faille dans un système de contrôle.

Entrer sans toucher

Si les fabricants mettaient jusqu’à présent fièrement en avant leurs systèmes d’accès par simple contact, la main servant de clé (technologie RCID), le coronavirus a changé la donne et ce sont à présent les systèmes d’ouverture sans contact (technologie basée sur des détecteurs de mouvement, notamment) qui ont la cote. Même si leur fonctionnalité n’est pas la même, puisque la personne n’est pas identifiée. L’accès sans contact est particulièrement crucial dans les établissements de soins ainsi que dans les espaces publics tels que les restaurants, les écoles, les bureaux et les toilettes.

Les systèmes de contrôles d’accès vont-ils aussi fleurir dans les centres commerciaux pour réguler les flux et permettre la distanciation sociale ?. (Photo: Schindler)

 

Gestion des flux

Dans les tours et autres immeubles de grande taille qui accueillent un public nombreux et divers, le contrôle d’accès permet de mieux gérer les flux entrants et sortants. Dans les hôtels, le client s’enregistre lui-même à une borne et se voit délivrer une carte d’accès à sa chambre. Cette même carte peut éventuellement commander l’ascenseur pour le mener directement au bon étage. De même, dans les tours de bureaux où affluent des centaines de travailleurs en même temps, un système de contrôle d’accès peut faciliter la mobilité en gérer les ascenseurs de manière optimale. On n’en est pas encore là, mais la restriction du nombre de personnes dans les commerces pour permettre la distanciation sociale pourrait être un débouché d’avenir pour ce genre de technologie.

Intégration horizontale et standards ouverts

Dans les grands ensembles, le contrôle d’accès se doit d’être intégré au système de gestion du bâtiment là où, traditionnellement, celui-ci était réservé à l’HVAC. L’époque de systèmes « verticaux » fonctionnant les uns à côté des autres est révolue. De plus, pour garantir la pérennité des systèmes installés sur le long terme, l’interopérabilité est cruciale, et celle-ci sera facilitée par l’adoption de standards ouverts. Le maître d’ouvrage se libèrera ainsi de la dépendance d’un seul fournisseur.    

« * » indique les champs nécessaires

Envoie-nous un message

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.