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Environnement de travail électrisant pour l’entretien et la réparation des bus TEC
Avec la transition en cours vers des bus hybrides et électriques, l’ancien atelier ne répondait plus aux besoins actuels et futurs.

Environnement de travail électrisant pour l’entretien et la réparation des bus TEC

Un atelier d’entretien et de réparation des autobus ne doit pas être forcément triste et inconfortable. C’est du moins la vision de l’Opérateur de Transport de Wallonie (OTW) quand il a confié la conception d’un nouvel atelier pour le TEC Namur-Luxembourg à l’Atelier de l’Arbre d’Or. La réalisation, sur le site du dépôt de bus de Malonne, favorise l’identification des travailleurs avec leur employeur ainsi que leur bien-être au travail.

Avec la transition en cours vers des bus hybrides et électriques, l’évolution de la PEB et des normes de sécurité au travail, l’ancien atelier ne répondait plus aux besoins actuels et futurs. 

Long d’environ 60 mètres pour 24 de large, le nouveau bâtiment comprend neuf travées : trois sont équipées d’une fosse d’entretien, quatre sont munies d’un élévateur et deux abritent les locaux sociaux et le stockage de matériel. La façade est percée de sept portes sectionnelles, surplombées chacune par un grand panneau en polycarbonate pour amener un maximum de lumière naturelle dans le bâtiment, le tout coiffé d’une casquette pour éviter la surchauffe. Celle-ci est de couleur jaune, comme un clin d’œil au logo du TEC. 

Long d’environ 60 mètres pour 24 de large, le nouveau bâtiment comprend neuf travées, dont deux abritent les locaux sociaux et le stockage de matériel.

Sécurité et bien-être

L’atelier étant implanté à proximité du dépôt, avec des entrées et des sorties en permanence, et les aires de manœuvre d’un bus étant considérables, le hall a été conçu traversant, les bus entrant d’un côté et sortant de l’autre. Il s’agit d’assurer une circulation la plus fluide possible sur le site afin d’éviter tout accident. Par ailleurs, chaque porte sectionnelle se referme rapidement de manière automatique dès que le bus l’a franchie, par souci d’économie d’énergie et de confort thermique des travailleurs.

Cédric Poncelet, Architecte-associé à l’Atelier de l’Arbre d’Or : « Nous avons essayé d’allier les besoins techniques du maître d’ouvrage, les besoins énergétiques (puisqu’on y travaille en permanence) et le bien-être au travail. » 

Méthode constructive classique, avec un plus

La construction du nouvel atelier par Bemat-Moury s’est achevée à l’été 2021. Elle a nécessité un important travail pour réaliser une série de galeries sous le bâtiment. La structure hors-sol est de type poteau-poutre, en béton armé préfabriqué. Quant aux façades, elles présentent des soubassements en béton pour offrir un maximum de solidité, avec des parties supérieures en caissons métalliques. La toiture, réalisée également en caissons métalliques est prévue pour accueillir des panneaux photovoltaïques. On y remarque un immense lanterneau, toujours dans le but de faire profiter les travailleurs d’un maximum de lumière naturelle.

L’entrée piétonne dans le bâtiment se fait par une façade latérale. Au rez-de-chaussée sont aménagés des locaux techniques (stockage des pneus et magasin de pièces). L’étage abrite des vestiaires avec douches, un local social avec coin cuisine, ainsi qu’une salle de réunion, elle aussi protégée de la surchauffe par une casquette vu son orientation au sud.

Cédric Poncelet : « Tout cela n’a l’air de rien, mais nous avons quand même été confrontés à de beaux enjeux en termes de stabilité (avec des poutres d’une longueur de 40 m) et de coordination entre archi­tecture, stabilité et techniques (très) spéciales (bars à huile, évacuations des gaz d’échappement, …) pour que tout soit parfaitement intégré. »

L’Atelier de l’Arbre d’Or a conçu un atelier d’entretien et de réparation des autobus sur le site du dépôt TEC à Malonne.

Investissement sur l’avenir

Au moment où nous écrivons ces lignes, les équipements intérieurs, faisant l’objet d’un lot séparé, venaient d’être installés. Vu l’évolution constante des technologies, il s’agit d’un investissement sur l’avenir. Un bus hybride ne s’entretient et ne se répare pas comme un bus classique à moteur thermique. Quant aux abords, objets d’un troisième lot, on imagine que les travailleurs attendent impatiemment qu’ils soient achevés pour prendre possession de leur nouveau lieu de travail…

Fiche technique
  • Maître d’ouvrage Opérateur de Transport de Wallonie (OTW)
  • Architecte Atelier de l’Arbre d’Or
  • Entreprise générale Bemat-Moury

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