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Fin du chantier des parkings du CHU
Le P112, dont Eloy assurait intégralement la construction, a été livré comme prévu pour Noël 2022.

Fin du chantier des parkings du CHU

Les nouveaux parkings du CHU de Liège sur le site du Sart Tilman sont en cours de livraison, l’occasion pour Construire la Wallonie de revenir une dernière fois sur ce qui est pour Eloy une grande source de fierté, les défis à relever étant inédits par leur ampleur. Nous retrouvons donc Cédric Nils, responsable des projets DBFM chez Eloy, accompagné cette fois de Nicolas Haulet, gestionnaire de chantier.

Petit rappel des faits. L’objet du contrat de concession passé entre le CHU d’une part, le consortium 6nergy Park d’autre part (regrou­pant les constructeurs Eloy et Democo, les architectes Herbiet Grosch Architectes et Atelier d’Architecture du Sart Tilman, le bureau d’études Lemaire – désormais dénommé Lemaire Ingénieurs, la société Semaco pour la planification des chantiers et Optimal Parking Control pour la gestion journalière des parkings) portait sur la réalisation en DBFMO de 3 parkings à étages, là où s’étendaient des parkings de plain-pied. Et ce dans le but de faire évoluer la capacité de 2045 à 3660 emplacements, le tout en garantissant la poursuite fluide des activités de l’hôpital durant la construction des parkings.

Consciencieusement phasés, les travaux s’achèvent en ce mois de septembre 2023, après avoir connu une pandémie de COVID, des pénuries de matériaux et une explosion des prix.

Un projet de longue haleine

Cédric Nils : « Le choix du CHU pour un contrat de type DBFMO s’explique logiquement par la volonté de réserver en grande partie son budget d’investissement à ce qui est le core business d’un hôpital plutôt qu’à des parkings, aussi importants soient-ils pour son développement. Le financement s’étalera en effet sur la durée de la concession (30 ans). Le dépôt des candidatures pour ce projet remonte à novembre 2016 déjà et, une étude d’incidences plus tard, les offres ont été déposées en avril 2018 pour une attribution des travaux seulement en novembre 2019. Ceux-ci ont effectivement débuté un an plus tard. »

Consciencieusement phasés pour toujours maintenir un nombre de places suffisant pour le personnel et les visiteurs, les travaux s’achèvent en ce mois de septembre 2023, après avoir connu une pandémie de COVID, des pénuries de matériaux et une explosion des prix. Ils ont été ponctués d’opérations éclair comme le déplacement de l’héliport et, plus récemment, la pose en une seule nuit d’une passerelle métallique courbe par-dessus l’avenue Hippocrate pour donner accès au P112. Courtes ou longues, les opérations ont réclamé une sérieuse préparation pour garantir leur réussite et donc affecter un minimum l’accessibilité à l’hôpital, notamment pour les services d’urgence.

Le P112, dont Eloy assurait intégralement la construction a été livré comme prévu pour Noël 2022. Auparavant, le P109 (comportant deux niveaux réservés aux PMR et dont toute la partie hors-sol était réalisée par Decomo), situé devant l’entrée principale de l’hôpital, avait fait l’objet d’une mise en service provisoire en avril 2022, bien que les résines de sol n’aient pas encore pu être appliquées à cause des conditions climatiques. Le séquencement prévu pour les travaux a fonctionné à merveille, les travaux du P101 débutant alors dès le lendemain de l’ouverture du P109. 

Le P109, situé devant l’entrée principale de l’hôpital, avait fait l’objet d’une mise en service provisoire en avril 2022.

Une « dream team », avec les bons partenaires

Travailler ainsi en DBFM (ou en bouwteam) est une formule grâce à laquelle l’entreprise sprimontoise peut pleinement faire valoir ses compétences organisationnelles et techniques, de même que la qualité de sa main d’œuvre et de son personnel d’encadrement. Ce chantier en est une nouvelle preuve. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut obtenir une belle fluidité des opérations malgré les inévitables imprévus, le sourire en prime. Et sur un chantier de cette ampleur, cela compte. De plus, l’obligation de résultat qu’implique un projet DBFM s’accom­pagne d’une certaine flexibilité bien utile pour ajuster le tir en cours de chantier là où cela s’avère nécessaire. Nicolas Haulet : « Clairement, le défi était ici plus au niveau de la planification et de la logistique qu’au niveau technique, pour lequel on a juste tenté d’optimiser les choses. Et nous avons su nous entourer de partenaires fiables, comme TMI pour la passerelle métallique ou Ronveaux pour les éléments en béton préfabriqué, ou encore le poseur de résines Lauco, avec lequel nous travaillions pour la première fois et qui a donné entière satisfaction. J’ose affirmer que nous avons tous eu du plaisir à faire ce chantier, avec des discussions constructives, des échanges de services ainsi que la souplesse requise pour que chacun puisse trouver sa rentabilité. C’est cet esprit d’équipe étançonné par une préparation minutieuse qui fait que l’on se rend sur chantier avec le sourire. »

La réussite de ce chantier prouve qu’Eloy peut voir grand quand il peut faire valoir ses compétences organisationnelles et techniques, de même que la qualité de son personnel.

Cédric Nils conclut : « Nous n’avons vraiment pas à rougir par rapport aux concurrents qui étaient en lice à l’époque. Nous faisions clairement figure d’outsider et peu auraient misé sur notre attelage pour mener à bien le projet. En interne, nous pouvons considérer que rien ne nous est inaccessible si nous pouvons mettre en œuvre les valeurs que défend Eloy et rester au service du projet, et pas uniquement de la rentabilité. »  

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