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La carte de visite d’un savoir-faire unique en construction
En concevant les façades comme une répétition parfaite d’un module constant de vitrage et d’aluminium, l’architecte Emmanuel Bouffioux (BAEB) signe un bâtiment magnifique.

La carte de visite d’un savoir-faire unique en construction

Au terme d’un chantier qui aura duré deux ans, le nouveau vaisseau amiral wallon de Belfius est désormais amarré aux quais de la gare de Namur. Construit par Thomas & Piron Bâtiment pour le compte des promoteurs ARTONE et Brownfields, l’immeuble de bureaux de 6000 m² hors-sol, à l’architecture remarquable signée BAEB, se dresse aujourd’hui au croisement de l’avenue des Croix de Feu et de l’avenue des Combattants. Acquis par Belfius Banque, il est destiné à devenir le siège régional de l’institution financière.

De nombreuses contraintes ont rendu le chantier particulièrement complexe, comme le caractère enclavé du site, entre voies ferrées et boulevards.

Comptant 7 étages hors-sol, le bâtiment s’élève en se rétrécissant, offrant une vue magnifique sur Namur. Trois niveaux de parking semi-enterrés très ouverts (grâce à un bardage en métal déployé) complètent la construction. En concevant les façades comme une répétition parfaite d’un module constant de vitrage et d’aluminium, l’architecte Emmanuel Bouffioux signe un bâtiment magnifique dont la forme et le choix de matériaux garantissent un maintien esthétique à travers le temps.

Un travail d’équipe pour un maximum d’efficacité

Endossant le rôle de promoteur pour d’autres projets, Thomas & Piron Bâtiment dispose en interne d’équipes d’études lui permettant d’aborder les dossiers très en amont. C’est cette même approche que le constructeur a pratiquée pour son client ARTONE. Benjamin Vermeersch, adjoint de direction en charge des projets hors promotion chez T&P Bat :      “

« Nous avons mis au service du promoteur toutes nos équipes techniques (coordinateurs, suivi de chantier, deviseurs, métreurs) pour travailler main dans la main avec les auteurs de projet (architecte, ingénieur en stabilité, ingénieur en techniques spéciales) afin de boucler un dossier d’exécution qui nous a permis de rencontrer le budget initialement chiffré par nos soins sur la seule base du permis d’urbanisme et de quelques documents techniques complémentaires. Nous avions la chance de connaître toute l’équipe, notamment l’architecte avec qui nous avions déjà travaillé sur d’autres projets. Il y avait d’emblée un climat de confiance, ce qui facilite toujours les choses. » Outre la définition d’une enveloppe budgétaire claire, une telle démarche a permis au constructeur d’avoir une très bonne maîtrise technique du dossier avant même de commencer le chantier et de bien préparer l’exécution.

Comptant 7 étages hors-sol, le bâtiment s’élève en se rétrécissant, offrant une vue magnifique sur Namur.

Un chantier aux multiples contraintes

De nombreuses contraintes ont rendu le chantier particulièrement complexe, comme le caractère enclavé du site, entre voies ferrées et boulevards. Jérôme Morelle, gestionnaire principal de chantier chez Thomas & Piron Bâtiment : « Nous avons terrassé à 1,20 mètre des voies vers Bruxelles et Charleroi, ce qui a engendré des difficultés pour nos équipes au niveau de la manutention mais surtout une vigilance de tous les instants par rapport au domaine Infrabel pour éviter les sinistres. » Le sol s’est avéré en outre très hétérogène, avec une alternance de bancs schisteux et de zones plus molles, ce qui a amené le bureau SETESCO à dimensionner un radier d’une épaisseur de 90 cm.    “

L’ossature préfabriquée a ensuite été construite en partenariat avec le fournisseur Ergon. Le long de l’avenue des Combattants, une paroi de soutènement en pieux sécants a été réalisée, tandis que les parois le long de la voie ferrée vers Bruxelles ont été consolidées par des parois gunitées. Le tout en travaillant dans un mouchoir de poche… 

Ce chantier d’envergure a mobilisé de nombreux sous-traitants, mais Thomas & Piron Bâtiment a pu compter sur ses propres équipes pour les installations techniques..

Au niveau du gros œuvre, la plus grosse contrainte fut la manutention des 197 modules de cassettes en aluminium fabriquées par la société Limeparts pour équiper les façades planes. Jérôme Morelle : « Nous avons travaillé avec des plateformes élévatrices placées en périphérie du bâtiment, selon un phasage nous permettant de dégager rapidement le pied du bâtiment pour travailler notamment aux aménagements des abords (réalisés par l’entreprise Frateur, de Bossière-Gembloux). Pour le gros œuvre, nous avions 30 personnes sur le chantier. En pointe, pour le parachèvement et les façades, nous sommes montés à 80 personnes. » Un chantier de cette envergure mobilise en effet de nombreux sous-traitants (citons encore Dumay-Canard de Philippeville pour les menuiseries extérieures en aluminium, et Pirson Montage de Liège pour le bardage en métal déployé des parkings), mais T&P Bat peut aussi compter sur ses propres équipes pour les installations techniques (représentant ici environ 16 000 heures de travail). Benjamin Vermeersch : « Nous avons plus de 120 ouvriers spécialisés en TS, ce qui nous permet de gagner en efficacité, même en exécution. Nos ouvriers connaissent les niveaux de qualité à atteindre et sont aussi chargés par la suite de la maintenance des installations. »

Avec également Créagora et Aquilis (phase II), autres projets de bureaux dans le Namurois, mais aussi le Delta à la Confluence, T&P Bat affirme son image de constructeur de tous types de bâtiments. Et force est de constater que l’approche utilisée offre toute satisfaction à ses clients, puisqu’ils n’hésitent pas à revenir avec de nouveaux projets.  

Artone, la fierté d’avoir initié un projet durable en centre-ville

Pour offrir à Belfius un bâtiment neuf sans mitoyenneté au cœur de la capitale wallonne, le promoteur Artone s’est associé au fonds d’investissement écologique français Brownfields, spécialisé dans la reconversion de sites industriels. Au terme de 2 ans de chantier complexe, l’entrée de la ville de Namur est transformée, offrant un bâtiment à l’architecture remarquable qui possède de nombreux atouts pour ses utilisateurs (espaces de travail lumineux, proximité de la gare des trains et des bus ainsi que du RAVeL).

Laurence De Meulder, Project manager chez Artone : « Après avoir sécurisé le foncier, nous avons pris le temps de concevoir ce bâtiment atypique, enclavé au cœur des voies de chemin de fer. Tant la démolition, la dépollution que la construction ont nécessité une collaboration des différents intervenants (dont Infrabel), laquelle fut excellente. Ainsi, les démolitions ont été réalisées en un seul week-end pour ne pas perturber le trafic ferroviaire. C’est un projet dont nous sommes particulièrement fiers car il s’agit du premier bâtiment initiant la reconversion de tout un quartier de ville. Nous nous félicitons de l’excellente collaboration avec Thomas & Piron Bâtiment, l’architecte BAEB, ainsi qu’avec Belfius. Tous ensemble, nous avons relevé les défis de ce chantier inédit et nous sommes très heureux du résultat. »

Avec AERMEC, l’Italie championne d’Europe… de la climatisation

Pour refroidir et traiter l’air du bâtiment Belfius à Namur, Thomas & Piron a fait appel à ENERWIN, importateur exclusif du fabricant italien AERMEC pour la Belgique et le Luxembourg depuis une dizaine d’années. La qualité des produits et la réactivité du service y sont pour beaucoup. 

Pour ce projet, les équipes de Thomas & Piron ont commandé, installé et raccordé une machine frigorifique de 480 kW avec ses aéro-refroidisseurs, une centrale de traitement d’air d’une capacité de 37 000 m³/h, 8 climatiseurs pour les locaux data aux différents étages et quelques ventilo-convecteurs dans les bureaux. Des techniciens ENERWIN-AERMEC ont ensuite mis le tout en service. 

Lionel Mendel, directeur technico-commercial d’ENERWIN-AERMEC : « Il faut arrêter de croire que les Allemands sont les seuls à produire de la qualité. Saviez-vous que 80% des machines frigorifiques vendues fabriquées en Europe le sont dans le nord de l’Italie ? AERMEC y possède d’ailleurs depuis mars 2015 la plus grande chambre de test certifiée d’Europe. » Le choix d’AERMEC se justifie en effet par un savoir-faire impressionnant. Fondée en 1961 et employant près de 2000 personnes sur tous les continents, AERMEC compte parmi les chefs de file mondiaux du secteur de la climatisation. Des bâtiments prestigieux comme le World Trade Center à Bruxelles, le British Museum à Londres ou encore le Centre Pompidou à Metz ne s’y sont pas trompés et ont choisi AERMEC pour le confort de leurs utilisateurs.

Fiche technique

Maîtres d’ouvrages
ARTONE (Uccle) et Brownfields (Paris)

Architecte
Bureau d’architecture Emmanuel Bouffioux BAEB (Molenbeek-Saint-Jean)

Entreprise générale
Thomas & Piron Bâtiment (Namur)

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