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Le caoutchouc, une affaire de spécialistes
Le calcul des couples de serrage adaptés pour ne pas altérer le filetage en inox, fut l’une des contraintes qu’a dû gérer Daniël Collard.

Le caoutchouc, une affaire de spécialistes

Forte de 70 années d’expérience et d’un réseau de partenaires hyperspécialisés, l’entreprise ERIKS (groupe SHV) a joué un rôle central dans le chantier de rénovation des joints du plan incliné de Ronquières. C’est en effet à elle que ARTES TWT a confié la coordination du développement des nouveaux joints et de leur assemblage.

12 tonnes de profils extrudés et d’articles moulés à mettre en place en un temps record, tel était l’objectif principal de Daniël Collard, Product Manager Sealing & Polymer chez ERIKS. « Nous ne sommes pas des extrudeurs mais avons su nous constituer un réseau de partenaires très pointus dans le domaine hyperspécialisé des caoutchoucs : extrusion, moulage injection, calandrage, … BORFLEX est l’un d’eux, spécialisé dans l’extrusion de gros profils et articles moulés. Parallèlement, ERIKS définit, le plus souvent avec sa société-sœur ERT, les ingrédients du compound à utiliser sur base des caractéristiques mécaniques souhaitées qui, dans le cas de Ronquières, étaient même supérieures à celles demandées par le SPW. » C’est ce compound que l’ensemblier, BORFLEX dans ce cas, doit alors utiliser pour produire les joints.  Avec comme résultat des résistances mécaniques dans le temps du nouveau joint multipliées par 1,7 par rapport à l’ancien.

ARTES TWT avait confié à ERIKS la coordination du développement des nouveaux joints et de leur assemblage.

Outre de nombreux ouvrages hydrauliques, ERIKS a à son actif les 250 km de joints de la gare des Guillemins, ceux de la gare d’Anvers, de l’Atomium…, pour ne prendre que quelques références en Belgique. Le plan incliné de Ronquières vient désormais s’y ajouter. ERIKS y a joué aussi un rôle de coordination, notamment pour s’assurer que matrices et outillages soient disponibles à temps, les délais étant très courts pour produire une telle quantité : 8 semaines au lieu de 16 normalement. ERIKS a également réalisé un plan de calepinage pour les 396 soudures à réaliser dont 32 sur chantier, toujours dans le but d’optimiser le processus. En prenant en compte des contraintes techniques, comme la possibilité de raccorder un joint moulé avec un joint extrudé. La fabrication offrait ici un avantage déterminant : les tolérances entre moulés et extrudés étaient quasiment les mêmes (+/- 1 mm), ce qui est exceptionnel pour un profil qui fait 350 mm de large. Autre contrainte technique parmi d’autres, gérée par Daniël Collard : le calcul des couples de serrage pour ne pas altérer le filetage en inox.

Daniël Collard : « ARTES ayant réuni des personnes excessivement compétentes dans les différents domaines, nous trouvions des solutions dans la journée, après de bons échanges d’idées. » Mission accomplie, pour la plus grande satisfaction de toutes les parties !  

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