Macro- et microfibres pour des infrastructures en béton durablement armé et résistant au feu

Avec les macrofibres Durus® Easy Shot et les microfibres Ignis®, Adfil dispose de deux produits de pointe pour, respectivement, le renforcement du béton et la protection passive du béton contre l’incendie. Mis en œuvre dans les infrastructures en béton du monde entier, ces deux produits démontrent aussi leur grande valeur ajoutée en Belgique. « Durus® Easy Shot est la fibre pour béton projeté la plus performante du marché et il suffit d’une petite quantité d’Ignis pour obtenir une résistance au feu unique », explique Jeroen Smet, Technical Sales Director chez Adfil, une entreprise basée en Flandre orientale qui développe et produit des fibres à haute performance pour le renforcement du béton prêt à l’emploi, du béton projeté et des éléments préfabriqués.

Le béton reste le matériau de construction le plus utilisé dans les tunnels à l’échelle mondiale. À la suite de plusieurs incendies survenus dans des tunnels en Europe et compte tenu de l’augmentation du niveau de menace terroriste, les performances des structures en béton, tant en surface qu’en sous-sol, font l’objet d’une atten­tion considé­rablement accrue depuis quelques années. La protection passive contre l’incendie, qui garantit l’intégrité de la structure, revêt donc une impor­tance cruciale pour la sécurité de tous. Jeroen Smet : « Nos microfibres Ignis® garantissent la résistance au feu du béton, ce qui exclut tout risque d’explosion en cas d’exposition à des températures extrêmement élevées. Lorsque le béton d’un tunnel, par exemple, est exposé à des températures très élevées, l’eau qu’il contient se dilate très rapidement. Si cette dilatation dépasse la résistance à la traction du béton, il en résulte des conditions explosives et donc très dangereuses, notamment pour les pompiers. » 

L’ajout de microfibres Ignis® extrêmement fines au béton permet donc de préserver la structure en béton, même en cas d’incendie. Wim Ronsse, Technical Sales Manager chez Adfil : « Il se crée, à l’intérieur du béton, un grand réseau de fins canaux par où la vapeur peut s’échapper, ce qui limite la dilatation du béton. Ce résultat peut déjà être obtenu avec à peine 1 à 2 kg de microfibres par mètre cube de béton. Il s’agit donc d’un système particulièrement efficace et économique. Qui plus est, les fibres sont ajoutées aux éléments préfabriqués en béton au stade de la production. Cette solution est donc plus rapide et moins coûteuse que les panneaux ignifuges, par exemple, qui ne sont installés qu’a posteriori. Quand il s’agit d’assurer la résistance au feu, les microfibres Ignis® coûtent beaucoup moins cher que n’importe quelle autre solution. »

La macrofibre Durus® Easy Shot est, quant à elle, une valeur sûre dans le domaine du renforcement des structures en béton. Elle sert d’armature structurelle dans les tunnels, sur les ponts (de chemin de fer), dans les talus … En ce qui concerne le béton projeté, cette fibre en polypropylène a prouvé qu’elle offrait un degré d’absorption d’énergie élevé à de faibles doses de fibre. Jeroen Smet : « Durus® Easy Shot est la fibre pour béton projeté la plus performante du marché. L’utilisation de macrofibres dans le béton projeté rend inutile toute armature en acier. À la clé ? Des coûts considérablement réduits en termes de matériel et de temps, mais aussi une durabilité accrue, ce qui n’est pas un luxe quand on sait que la production d’acier a toujours un lourd impact écologique. Autre avantage : l’élimination d’une grande partie du transport. »

Avec un dosage de seulement 4 kg/m³, la fibre a surpassé ses alternatives pour l’absorption d’énergie en termes de coût par joule. Elle garantit, en outre, une utilisation et une manipulation plus sûres que les barres d’armature. Plus longue, la fibre Durus® Easy Shot est également plus performante que le béton projeté renforcé en acier. Wim Ronsse : « Les fibres sont utilisées aux quatre coins du monde. Elles ont récemment servi à la réalisation du tunnel du Brenner, en Italie. Les fibres Durus® Easy Shot ont aussi été ajoutées au béton dans de nombreux autres tunnels, notamment en Autriche. Les fibres s’avèrent particulièrement utiles en construction neuve et en rénovation. À Gand, par exemple, il reste plusieurs anciens ponts en briques sur lesquels des trains passent tous les jours. Résultat : du jeu entre les briques et un risque de chute de briques. Pour réparer les ponts, on projette du béton renforcé de fibres jusqu’à l’épaisseur souhaitée. Une fois cette épaisseur atteinte, le béton est nivelé et à nouveau parachevé avec des briques, afin d’obtenir un ensemble uniforme. »