Mieux infiltrer les eaux de ruissellement en s’aidant de la nature

En recherche permanente de produits susceptibles de faciliter la vie de ses clients, la société liégeoise Superplastic souhaite faire connaître une innovation particulièrement utile pour permettre l’infiltration des eaux de ruissellement tout en les dépolluant. L’aquatextile GeoClean de TenCate AquaVia, distribué en Belgique et au Grand-Duché par RioPro, représente une solution à la fois écologique et économique pour une infiltration des eaux de ruissellement débarrassées des hydrocarbures, dont les HAP.

La nature est une source infinie d’inspiration. Elle nous donne même les clés pour l’aider… L’aquatextile oléo-dépolluant actif GeoClean a ceci d’extraordinaire qu’il utilise les micro-organismes présents dans le sol pour biodégrader les polluants. Il crée en quelque sorte un écosystème dans lequel les polluants, fixés dans les fibres du géotextile, sont digérés par les micro-organismes qui, de ce fait, se multiplient et augmentent la biodiversité du sol. Tout cela grâce à un nutriment naturel minéral relâché par l’aquatextile pour favoriser le développement des populations de micro-organismes du sol.

Lancé dès 2018 après une dizaine d’années de développement, l’aquatextile GeoClean a déjà été utilisé avec succès dans plus de 300 projets en France et en Europe. Il trouve de plus en plus d’écho à une époque où une bonne gestion des eaux pluviales est devenue, plus que jamais, indispensable. L’infiltration de l’eau de pluie sur site prend de plus en plus le pas sur l’évacuation vers le réseau d’égouttage, souvent vieillissant et incapable d’absorber d’énormes quantités d’eau tombées en peu de temps. On voit ainsi fleurir les revêtements drainants, notamment sur les parkings. Le problème est cependant qu’en l’absence de solution de filtrage, les hydrocarbures perdus par les voitures en stationnement finissent par polluer les sols et la nappe phréatique. Le rôle de ce nouveau produit est justement de traiter ces eaux de ruissellement au moment où elles ne pénètrent dans le sol. De nombreuses entreprises et organisations mettent en place une politique RSE, dans laquelle une telle démarche a toute sa place. L’idée est d’aller au-delà des réglementations en vigueur avant qu’elles n’évoluent et ne deviennent plus contraignantes.

L’aquatextile peut aussi trouver sa place en remplacement ou en complément d’un système classique de collecte et de stockage des eaux avant infiltration. Ainsi, pour le parking d’un magasin LIDL à Deinze, où la nappe phréatique n’est qu’à 1,10 m du sol, était prévu initialement un système d’évacuation classique avec avaloirs, tuyaux en pente, séparateur d’hydrocarbures, station de relevage et bassin d’infiltration. Tout cela a été avantageusement remplacé par une solution où les avaloirs sont connectés à un système linéaire en blocs de 35 cm de haut enveloppés dans un aquatextile afin d’obtenir une infiltration quasi directe. Une belle optimisation en termes de facilité de pose, de coûts initiaux, de fonctionnement (pas de pompes) et d’entretien (nul avec l’aquatextile). 

Pour les concepteurs, travailler avec l’aquatextile permet en outre une plus grande liberté dans le design du projet. GeoClean se décline en 3 modèles (Origin, Crystal et Pure) dont les performances de fixation et de biodégradation varient varie en fonction des spécificités du projet : volume d’eau à traiter et concentration en hydrocarbures. Du modeste parking à la plateforme logistique, les applications sont nombreuses : enrobage de bassins d’orage, puits perdu, noues, plateforme d’engins de chantier, …

Xavier Cornet, commercial interne chez Superp­lastic : « Notre rôle chez Superplastic est de faire prendre conscience aux maîtres d’ouvrage et bureaux d’études qu’il faut réfléchir différemment l’infiltration des eaux pluviales. L’aquatextile GeoClean peut simplifier les projets qui auraient demandé un séparateur d’hydrocarbures d’une part, mais il est aussi la solution la plus simple pour dépolluer les eaux de ruissellement là où il n’y a actuellement encore aucune imposition. La durabilité prouvée du produit est de plus de 50 ans… Alors, qu’attendez-vous pour faire travailler la nature ?