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Mobilisation exceptionnelle pour un double chantier extraordinaire
Endommagé par les inondations de juillet 2021, le pont Saint-Jean à Anseremme s’est révélé très fragilisé au niveau de la pile centrale et des culées.

Mobilisation exceptionnelle pour un double chantier extraordinaire

Du 24 septembre au 17 octobre dernier, la Meuse était en chômage sur près de 45 km entre la frontière française et le barrage de La Plante, à Namur. Le SPW avait confié à ARTES TWT deux chantiers à y mener en parallèle : la remise en état et l’entretien extraordinaire de trois écluses d’une part, l’entretien et la remise en état de berges et chemins le long du fleuve d’autre part. Un challenge qui a demandé compétences, organisation et force de frappe afin de respecter le délai très court de 3 semaines !

À Waulsort et Anseremme, les travaux, menés sous la direction des conducteurs de chantiers Martin Thonon et David Lannoy, ont consisté à un démontage/remontage des portes d’écluses afin de les remettre à neuf (remplacement d’éléments défectueux, nettoyage, remise en peinture) ainsi qu’au au nettoyage et au rejointoyage des sas des écluses. À Hun, l’intervention s’est limitée à un pivot de porte.

Miguel Couto Do Casal, gestionnaire de chantier chez ARTES TWT, faisait quant à lui partie de l’équipe chargée de mener à bien la restauration, la reconstruction, la consolidation de maçonneries (murs, perrés et escaliers, pieds de perrés et de berges) ainsi que du curage et nettoyage de débouchés d’affluents.

Lors du dernier chômage de Meuse entre Hastière et Namur, le SPW avait confié à ARTES TWT deux chantiers à mener en parallèle.

Tous pour un, un pour tous

Mener à bien autant de travaux en si peu de temps a demandé une mobilisation sans précédent. Martin Thonon : « Sur l’écluse d’Anseremme, nous avions en moyenne 15 personnes au travail de 7 à 10 heures tous les jours, week-ends compris. À Waulsort, le travail s’est révélé nettement plus conséquent que prévu initialement et nous avons dû trouver très vite des ressources supplémentaires pour monter jusqu’à 20 hommes et plus. »

Miguel Couto Do Casal : « Pour ma part, nous tournions aux alentours de 55 hommes sans compter tous les sous-traitants que nous encadrions. Nous nous sommes évidemment fait aider par du personnel externe à ARTES, disposant des compétences spécifiques requises, mais je ne les considère pas comme des sous-traitants. Ils étaient réellement intégrés à nos équipes, nous étions en effet tous dans le même bateau. Dans un tel chantier, le côté humain est essentiel et nous savions que nous pouvions compter sur ces renforts pour tenir le délai. »

Pour la réparation des perrés, de grandes quantités de béton ont été mises en œuvre, seuls les 25 cm supérieurs étant travaillés en moellons.

Anticiper et s’adapter

Les deux gestionnaires de chantier s’accordent pour dire que l’anticipation maximale des très nombreuses tâches à effectuer fut l’une de clés du succès, ainsi que la flexibilité dont il a fallu faire preuve pour assumer le surplus de travail qui est apparu une fois le fleuve à sec. S’il fallait faire des heures en plus pour ne pas bloquer les équipes le lendemain, les hommes, qu’ils fassent partie du personnel ARTES ou pas, le faisaient : tous étaient galvanisés par le but à atteindre.

Le Pont Saint-Jean à Anseremme est un autre exemple de zone de chantier pour lequel ARTES a dû adapter ce qui avait été prévu au cahier des charges. Endommagé par les inondations de juillet 2021, l’ouvrage s’est révélé très fragilisé au niveau de la pile centrale et des culées. ARTES a donc proposé des solutions de renforcement plus durables : des voiles en béton coulés en place.

L’ampleur du travail de réparation des berges sur le tronçon mis à sec impressionne au vu du délai : 1000 m3 de béton et un volume identique à terrasser au préalable, ainsi qu’environ 700 m2 de moellons maçonnés, 3000 m2 de déjointoyage et rejointoyage.

À l’écluse d’Anseremme, c’est le buscage en pierre qui fuyait et qu’il a fallu refaire en béton.

Un chantier dont chacun sort grandi

ARTES TWT n’en est pas à son premier chômage de Meuse. Pour tout ce qui est hydraulique, le SPW fait appel à l’entreprise depuis plus de trente ans. Miguel Couto Do Casal : « C’est déjà ma quatrième intervention au niveau du chômage de Meuse. C’est toujours un beau chantier de collaboration entre toutes les parties, qui fait travailler ensemble jeunes et moins jeunes, ces derniers partageant leur expérience. » Ce que confirme son collègue Martin Thonon : « Même si j’avais déjà effectué l’ensemble des tâches séparément lors de différents chantiers, il s’agissait pour moi d’une nouvelle expérience. J’ai pu apprendre de mes collègues Miguel, Fernando et Paul, rompus à ce genre d’exercice. Ce fut un chantier intense physiquement et psychologiquement, mais en même temps un beau challenge. »  

Equipes de chantier :

  • Ecluses : Martin Thonon, Fernando Casal et David Lannoy
  • Berges et chemins : Miguel et Fernando Casal, Benoit Kaisin, Paul Meurisse, Esteban Zorrilla

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