Plus que jamais, faire travailler sa toiture est un must

Ce n’est certes pas nouveau, mais l’explosion du coût de l’énergie nous en rappelle la nécessité et l’urgence brûlante : il est grand temps d’exploiter sa toiture ! Laisser une telle surface improductive n’est plus à l’ordre du jour. Celle-ci peut en effet ­contribuer ­grandement à la performance énergétique du bâtiment, non seulement grâce à une isolation à la pointe mais également à la ­production d’énergie renouvelable.

Ce n’est certes pas nouveau, mais l’explosion du coût de l’énergie nous en rappelle la nécessité et l’urgence brûlante : il est grand temps d’exploiter sa toiture ! Laisser une telle surface improductive n’est plus à l’ordre du jour. Celle-ci peut en effet contribuer grandement à la performance énergétique du bâtiment, non seulement grâce à une isolation à la pointe mais également à la production d’énergie renouvelable.

Par les temps qui courent, particuliers et entre­prises cherchent à produire leur propre énergie. Davantage encore que les toitures en pente, les toits plats se prêtent bien à l’installation, par exemple, de panneaux photovoltaïques, d’éoliennes ou de capteurs solaires. Une façon intelligente d’exploiter la surface de votre toit pour réduire votre facture énergétique, également bénéfique pour l’environnement. La Commission européenne vient d’ailleurs de publier un paquet législatif appelé « Fit for 55 », visant à « faire de l’Europe le premier continent neutre dans le monde ». Le secteur de la construction sera considérablement impacté par ce paquet législatif, notamment au travers de la révision de la directive sur l’efficacité énergétique qui vise, entre autres à renforcer les obligations de rénovation des bâtiments publics, et de la révision de la directive sur les énergies renouvelables.

Si tous les toits peuvent accueillir des panneaux photovoltaïques, les toits plats sont les seuls à permettre une orientation et une inclinaison parfaites pour un rendement optimal : une orien­tation sud avec un angle d’environ 35°. Pour l’installation et l’entretien de l’installation, le toit plat est également pratique et sûr. La technique photovoltaïque exploite non pas la chaleur mais la lumière du soleil. Elle fonctionne de manière optimale à une température d’environ 25 °C. L’été, la température des panneaux peut cependant rapidement atteindre, voire dépasser les 60 °C, ce qui fait baisser leur efficacité d’environ 14%. Un toit plus frais contribuera donc au rendement de la toiture énergétique. Il sera dès lors judicieux de choisir un matériau de couverture de couleur blanche. Ces membranes de teinte claire peuvent faire d’une pierre deux coups : non seulement elle dont béné­fiques pour le rendement des panneaux photo­voltaïques, mais elles optimisent aussi les perfor­mances de l’isolation thermique de la toiture grâce à leur effet réfléchissant.

Faire travailler sa toiture ne se limite pas au photovoltaïque. Une toiture peut être rendue « énergétique » également en y installant des capteurs solaires thermiques, voire des éoliennes. Il existe par ailleurs de nombreuses autres façons d’investir (dans) son toit (plat). Par exemple en créant une toiture verte, bénéfique tant pour le confort thermique (notamment pendant les périodes de canicule de plus en plus fréquentes) que pour la biodiversité. Ou en rendant cette surface praticable : terrasse de toit, terrain de sport voire parking à ciel ouvert. Une extension en hauteur de votre bâtiment peut dans certains cas être également un bon plan. Tout cela ne s’improvise évidemment pas, et il s’agit de faire appel aux bons professionnels.