The Waves dans une « robe » ondulante en béton architectonique

À Ostende, juste en face de l’hippodrome Wellington, à côté du terrain de golf et à distance de marche de la mer, le projet de construction d’appartements neufs « The Waves » – après 4 ans de chantier – dévoile ses formes ondulantes définitives. L’ensemble d’immeubles, situé à deux pas de l’hôtel Thermae Palace, est également proche de nombreux pôles d’attraction tels que le cinéma, la piscine, la bibliothèque et le KV Oostende. Ainsi, la dynamique de la bouillonnante ville d’Ostende, tout comme la nature, sont toujours à proximité. Cela fait de The Waves une véritable connexion ondulante entre les deux …

Le projet « The Waves » consiste en quatre volumes résidentiels distincts, réalisés en différentes phases, représentant chacune une unité autonome. La première et la seconde phase ont été achevées. Soit un total de 191 appartements et 240 places de parking privées. La troisième phase de The Waves comprendra 117 appartements et 101 box de garage privés. La quatrième et dernière phase a, quant à elle, débuté il y a peu. L’entreprise brugeoise Cobe Ingenieurs s’est chargée de l’étude de l’ensemble du projet. La préparation/exécution des lignes extérieures ondulées en béton architectonique a été réalisée par Decomo à Mouscron.

Les bâtiments se caractérisent par des terrasses en porte-à-faux qui s’inscrivent dans une forme organique qui entoure complètement le bâtiment. De cette manière, les bâtiments proposent une alternance de hauteur et les volumes sont composés d’étages superposés. Cela crée une perspective large, douce et ondulante, accentuée par les corniches noires.

Patrick Smessaert, ingénieur de projet chez Decomo : « L’ensemble du projet est fondamentalement très bien construit, puisque la structure intérieure est constituée d’une structure fixe aux formes rectangulaires. La structure extérieure, la robe du bâtiment, est la partie où nous intervenons. Decomo est une entreprise qui fabrique du béton architectonique. Nous le faisons avec différentes finitions : béton poli, acidé, sablé ou sur des tapis et ce, dans différentes teintes. Nous utilisons beaucoup de granulats différents. Pour The Waves, nous avons utilisé du béton poli. Il s’agit d’une finition plus luxueuse que le béton acidé, sablé ou lisse. Il est également beaucoup plus résistant à toutes sortes de salissures, car il y a peu de possibilités d’adhérence. Pour obtenir cette finition, nous coulons le béton, et après avoir meulé au moins 3 mm de l’extérieur du béton, les granulats se révèlent. Dans le cas de The Waves, nous avons travaillé avec des granulats de belle taille qui, lorsque vous regardez les bâtiments de loin, dévoilent une belle façade blanche mais qui, vus de près, depuis les terrasses, prennent un aspect beaucoup plus vivant. »

« La forme organique de The Waves est également typique. Il y a une certaine répétition dans la hauteur, mais en alternant les différentes ondulations dans les terrasses, cela donne un bâtiment qui n’est pas monotone vers le haut et qui donne à chaque appartement une touche distinctive. Étant donné que la structure extérieure – les différentes terrasses avec toutes les variations souhaitées – est préfabriquée en usine et n’est ajoutée à la structure intérieure qu’au cours de construction, un soin tout particulier doit être apporté à la préparation préalable. Les parapets sont d’abord coulés, à l’intérieur d’un certain nombre de coffrages à rayon fixe, dans le but de pouvoir récupérer plusieurs fois le même coffrage et de travailler ainsi de manière économique. Ensuite, nous coulons les dalles de terrasse de manière structurée, avec des armatures, un drainage de l’eau et des coupures thermiques où les parapets appropriés sont placés dans le moule. »

« En fait, la partie la plus importante d’une telle terrasse préfabriquée est la préparation. Si cette opération est effectuée correctement, l’installation ultérieure est (presque) un jeu d’enfant. Mais, comme c’est le cas actuellement au début de Waves 4, cela requiert environ un an d’étude, de dessin et de dimensionnement », conclut Patrick Smessaert.