Un couteau suisse dans le domaine de la menuiserie

Activité historique auparavant intégrée aux entreprises générales Moury, la menuiserie est devenue une entité indépendante dès 1983, sous le nom de Mosabois. Détentrice des agréations D5 de classe 5 et D4 de classe 1, elle continue à œuvrer pour les entreprises du groupe mais également pour des clients externes, et a récemment ajouté les travaux de parachèvement à son arc. Flexible et réactive par sa taille et ses compétences, elle a tout d’un couteau suisse, comme l’explique Maxime Grella, Responsable Adjoint Menuiserie.

Mosabois compte une vingtaine de menuisiers qualifiés. Maxime Grella : « Certains sont plutôt orientés mobilier, d’autres menui­series intérieures et d’autres encore menuiseries extérieures. Cette palette de compétences, combinée à un équipement adéquat, nous permet de répondre à des demandes très diversi­fiées. Même si le chiffre d’affaires de la menuiserie en fait le petit poucet du groupe, nous avons l’avantage de pouvoir travailler avec nos collègues de la soumission à la réalisation d’un projet, ce qui permet égale­ment de remporter plus facilement certains marchés. »

Le Pôle des Savoirs sur le site de Bavière, la restauration du château de Jehay, les nouvelles halles de Liège Expo, plusieurs rénovations de piscines, des promotions immobilières, … ne sont que quelques exemples illustrant la polyvalence de Mosabois. Si l’entreprise est spécialisée dans la menuiserie intérieure sur mesure, elle réalise aussi des structures en ossature bois pour certains projets, comme le hub créatif du Fiacre à Liège, consistant en la réaffectation d’une ancienne église classée et la construction d’un nouveau bâtiment. Mosabois y a réalisé pour G. Moury les menuiseries intérieures, mais également les structures de plancher et de façade en ossature bois. Preuve de l’autonomie dont bénéficie chaque entreprise au sein de Moury Construct, Mosabois compte également des clients externes au groupe. Maxime Grella : « C’est par exemple le cas du projet Avroy38, boulevard d’Avroy, réalisé pour la société Immopro. »

Maxime Grella se montre confiant quant à l’avenir de la menuiserie. « On voit apparaître de plus en plus des critères de durabilité dans les cahiers des charges. De plus, le bois structurel a un rôle évident à jouer, sa légèreté et sa rapidité en exécution étant d’indéniables atouts sur certains chantiers. » 

Mosabois a récemment diversifié ses activités en créant un nouveau département dédié aux travaux de parachèvement. « Nous pouvons ainsi répondre à des marchés qui, en plus de la menuiserie, incluent des travaux de seconde œuvre tels que peintures, plafonnages, cloisons et autres finitions. »

Toujours dans le but d’améliorer son efficacité et sa capacité à répondre à des demandes diversifiées, Mosa­bois a investi dans des machines à com­mande numérique. « Nous avions déjà investi dans une CNC, et nous complétons cet investisse­ment avec l’acquisition de deux nou­velles machines numériques connec­tées nous permettant un meilleur suivi de la production et une meilleure communi­cation dans la chaîne de production ». L’entreprise dispose par ailleurs d’un système d’aspiration centralisé pour la collecte et le recyclage des déchets de bois.

La durabilité n’est pas un vain mot dans le groupe. Le bâtiment que partage Mosabois avec les services administratifs et de gestion de Moury Contruct à Ans, a été conçu comme un « volume photovoltaïque », avec des panneaux solaires sur les façades et la toiture, ce qui permet de produire une grande partie de l’énergie consommée par l’atelier.

Confrontée à la pénurie de profils qualifiés comme tout acteur de la construction, l’entreprise met l’accent sur la formation et l’accompagnement des jeunes afin de les garder dans l’entreprise après leur formation. Autre signe de la saine gestion du personnel, Mosabois compte parmi ses effectifs des duos père et fils.