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25 ans de projets  pour Bruxelles

25 ans de projets pour Bruxelles

Fruit d’un partenariat entre l’Etat fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale, Beliris met depuis 1993 ses compétences au service de la Région de Bruxelles-Capitale. En 25 ans, pas moins de 1500 projets ont été réalisés pour un montant total de 2 milliards d’euros. Et le maître d’ouvrage bruxellois a de nombreux projets sur la planche. Parmi les grands domaines d’action, l’amélioration de la mobilité arrive clairement en tête, avec des projets d’envergure comme l’extension du réseau de métro, la création d’un RER vélo, …

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Logements sociaux, Square des Archiducs. (Photo: Eric Herchaft)

 

Beliris trouve son origine dans la réforme de l’État du 14 janvier 1989, lorsque des compétences gérées par des Ministères nationaux sont transférées vers les nouvelles Régions. Les investissements pour les travaux du tunnel Belliard, alors en cours et indispensables au développement de la Région, étaient trop lourds à supporter pour la nouvelle entité, qui obtient finalement que le fédéral finance le chantier et fournisse une expertise. Le 15 septembre 1993, Beliris, l’Accord de Coopération entre l’État fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale est signé.

Un fonctionnement né d’un partenariat

L’État fédéral est responsable de la réalisation des initiatives menées pour le développement de la Région de Bruxelles-Capitale. Six ministres fédéraux et six membres du gouvernement bruxellois négocient au sein du Comité de Coopération un programme d’actions, développé ensuite par les équipes de Beliris.

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Le réaménagement des Boulevards du Centre se poursuit. (Photo: Beliris)

 

L’exécution pratique des initiatives s’effectue via la Direction Infrastructure de Transport du SPF Mobilité et Transports, mieux connue sous le nom de Beliris. Un comité de coordination, où siègent des représentants des services régionaux concernés, opère le suivi des initiatives.  Chaque année, le budget est fixé par l’État fédéral dans le cadre du conclave budgétaire. En 1993, Beliris disposait d’une recette annuelle de 50 millions d’euros. Ce montant a progressivement évolué pour atteindre 125 millions d’euros depuis 2007. Il a été confirmé lors de la dernière réforme institutionnelle et est désormais consacré par la loi du 30 août 2011.

Avec ce budget, Beliris réalise depuis 25 ans des projets de construction, rénovation ou restauration qui promeuvent le rayonnement de Bruxelles en tant que capitale et ville internationale. L’équipe initiale de 7 personnes s’est progressivement transformée en une organisation comptant pas moins de 115 collaborateurs.

Une expertise au service de la ville

Depuis sa création, Beliris a acquis une grande expertise : de la construction de tunnels et du réaménagement d’axes routiers à la rénovation de gares et la création de chemins piétonniers, en passant par la restauration du patrimoine bruxellois, l’amélioration d’institutions culturelles, la revalorisation de quartiers, le réaménagement de parcs… C’est grâce à cette expertise que des projets sans cesse plus nombreux et plus importants sont repris dans les programmes.

« Quand on connait Beliris, on pense vite aux grands projets d’infrastructure tel que la gare de Bruxelles-Schuman, la station de métro Arts-Loi ou le tunnel Otan, qui sont des projets de qualité au service des Bruxellois. Mais le public ignore souvent que Beliris s’occupe aussi de rénover nos beaux et nombreux espaces verts, souvent emblématiques », explique Alexandre Carleer, Responsable du service technique IV chez Beliris.

« Beliris met son expertise et ses moyens également au service de la rénovation de logements sociaux.  Cour Saint-Lazare, Cité de l’Olivier et Square des Archiducs sont ainsi des projets particuliers en raison de la nécessité de proposer des logements modernes dans des bâtiments anciens souvent délabrés, et ce dans le respect de leur caractère patrimonial. Par ailleurs, Beliris œuvre en faveur de projets culturels comme la rénovation de l’Atomium, celle du Théâtre de la Monnaie et la restauration des statues en bronze du Petit Sablon », poursuit Leen Dens, Responsable du service technique II.   

Suivre les évolutions du secteur

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Le Library & Learning Center symbolise la coopération étroite entre l’ULB et la VUB. (Photo: Beliris)

 

Pour mieux servir Bruxelles, Beliris suit de près les derniers développements dans le secteur de la construction : le Building Information Modeling (BIM), le nouvel outil TOTEM pour améliorer les performances environnementales des bâtiments, le software permettant le contrôle de la qualité sur le chantier, le recours à la technique de déconstruction pour récupérer un maximum de matériaux de construction. Xavier Bindels, Directeur Technique : « Dans ce dernier domaine, on peut déjà citer 3 projets pilotes que sont Helmet, Relais 2 et Potiers pour lesquels nous collaborons avec le CSTC afin de développer le projet sur base d’un inventaire de déconstruction. Ce dernier vise à bien connaître le bâtiment et ses composantes. Sur cette base, on voit ce que l’on peut récupérer sur site pour activer un maximum de filières de recyclage. »

La mobilité, du métro au vélo

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La rénovation de la gare de Bruxelles-Schuman et le tunnel Schuman-Josaphat comptent parmi les plus grands chantiers d’infrastructure de Beliris. (Photo: Dries Van den Brande)

 

La mobilité, principal défi auquel la Région est aujourd’hui confrontée, est l’axe essentiel du programme. Elle conserve une place majeure dans les investissements réalisés par Beliris avec un budget consacré de 250 millions d’euros, soit plus d’un tiers de l’ensemble du programme.

La maîtrise d’ouvrage pour la conception et l’exécution de l’extension de la ligne 3 entre Gare du Nord et Bordet a été confiée à Beliris, en sa qualité de développeur public pour des grandes infrastructures.

Beliris porte également l’étude d’opportunité et de faisabilité pour l’extension Sud, vers Uccle et Forest. Objectif : déterminer le meilleur itinéraire et sa pertinence.

Le réaménagement des Boulevards du Centre et de celui de la Porte de Ninove se poursuivent. Les travaux de construction d’un nouveau pont enjambant le canal à hauteur de Tour & Taxis et réservé aux piétons, cyclistes et transports publics, débuteront bientôt. « Le vélo est resté pendant longtemps le parent pauvre de la mobilité à Bruxelles. Près de 9 millions d’euros sont inscrits au budget de Beliris et ce n’est qu’un début. Des études pour de grands projets d’aménagement cycliste (‘RER vélo’) vont pouvoir être lancées », précise Alexandre Carleer.

De la culture aux infrastructures en passant par les espaces publics

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Contrat de quartier Alsemberg : Le revêtement en caoutchouc de cette cour d’école est fait à base de pneus recyclés.. (Photo: Beliris)

 

Impossible de détailler l’ensemble des projets dont Beliris a la charge tant ils sont nombreux et variés. En matière de développement de zones prioritaires, il s’agit par exemple de réaménager la Place Royale, de procéder à la refonte complète des abords du bassin de Biestebroeck dans la zone du canal, mais aussi de créer des infrastructures pour permettre la métamorphose de la friche de la gare Josaphat en un nouveau quartier. Sont également prévus au budget des équipements collectifs aux abords de la cité des médias à Reyers, la réfection du rond-point Schumann et la finalisation des travaux Place Jourdan.

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L’Atomium brille à nouveau de mille feux. (Photo: Beliris)

 

Leen Dens relève un projet qui sort de l’ordinaire :
le Library & Learning Center commun à la VUB et à l’ULB sur le Campus de la Plaine à Ixelles :
« Il offrira aux étudiants des deux campus un environnement d’apprentissage composé d’espaces pour l’étude individuelle, d’espaces de collaboration, de centres d’expérimentation pour les activités de groupes et de locaux d’étude active. Le nouveau bâtiment symbolise la coopération étroite entre l’ULB et la VUB. Il se veut aussi un exemple de construction durable : un immeuble zéro-énergie conçu avec des matériaux respectueux de l’environnement et parfaitement intégré au paysage vert environnant. Le complexe comptera 7 étages sur une superficie de 2.000 m². Il pourra accueillir 1000 personnes : 80% d’étudiants, 10% du staff académique et 10% de visiteurs externes. »

Soutien à l’emploi et à la formation

Le secteur de la construction qui peine à trouver des ouvriers pour mener à bien les divers chantiers pourra à terme profiter d’une nouvelle infrastructure. Beliris consacre en effet 16 millions d’euros pour l’acquisition d’un site et sa future transformation en un centre de formation aux métiers de la construction.

Beliris finalise également les travaux du centre de formation aux métiers industriels en pénurie à Anderlecht. L’an prochain, il permettra d’accueillir 500 élèves par jour et de les former à des métiers porteurs d’emploi.    

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