Plateforme pour le bâtiment, le génie civil et les infrastructures
Les Jardins de l’Orne, Mont-Saint-Guibert | Vivre au vert sur un  ancien site industriel

Les Jardins de l’Orne, Mont-Saint-Guibert | Vivre au vert sur un ancien site industriel

Situé à cheval sur les communes de Mont-Saint-Guibert et Court-Saint-Etienne, le nouveau quartier résidentiel Les Jardins de l’Orne se déploie sur 9 hectares de verdure, là où se dressaient jadis des cathédrales de béton et d’acier.  Les architectes-urbanistes de Syntaxe ont piloté cette remarquable réhabilitation, du masterplan en 2010 à la conception des différents ensembles de logements, dont la dernière phase est annoncée. Ce sont ainsi presque 300 unités de logement réparties en 55 maisons et plusieurs immeubles à appartements qui profitent d’éléments paysagers de grande valeur (parc, étang existant), ainsi que d’équipements tels qu’une crèche, des commerces et des bureaux pour des professions libérales.

mgs-hd-42-kopieren

xLe projet comprend également 55 maisons unifamiliales.

 

Une reconversion qui commence par un immense recyclage

Sur 16 000 mètres carrés se trouvaient d’imposants bâtiments industriels, hauts parfois de 19 mètres, qu’il a d’abord fallu démolir. Quant à la dalle de béton de 34 000 mètres carrés, elle a été démolie puis concassée et recyclée sur place, dans les voiries et fonds de coffre, générant une économie de transport équivalente à 30 000 bennes de camion. La dépollution du site s’est révélée également de grande ampleur en raison d’un lourd passif environnemental lié à l’industrie papetière (présence de métaux lourds, solvants chlorés et hydrocarbures dans le sol, le sous-sol et les eaux).

Le projet comprend notamment plusieurs ensembles mitoyens avec une grande diversité d’appartements (phases C et D).

Le projet comprend notamment plusieurs ensembles mitoyens avec une grande diversité d’appartements (phases C et D).

 

Une ambiance presque bucolique

Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer ce passé industriel quand on se promène dans le nouveau quartier articulé le long d’une ligne directrice piétonne, cheminant le long du nouveau bief créé sur le lit d’origine de l’Orne, qui avait été dévié pour les besoins des papeteries. Outre les maisons individuelles (déjà construites et vendues), le projet comprend plusieurs ensembles mitoyens (phases C et D), dont les derniers sont en cours de réception. Ceux-ci proposent une grande diversité d’appartements, avec de petites unités (studios et 1 chambre) et de grandes unités de logement (2 et 3 chambres). Les rez-de-chaussée accueillent des logements traversants avec jardins privatifs, ainsi que des surfaces commerciales ou des espaces tertiaires. En façade, les architectes ont privilégié un trio de matériaux (brique rouge collée, enduit sur isolant et bardage zinc), qu’ils déclinent sur l’ensemble du développement pour diversifier les ambiances tout en facilitant le repérage des différentes entités.

La dernière phase du projet, qui sera construite dans la partie la plus verte du site le long du ruisseau, sera la partie la plus qualitative de l’ensemble, avec de petits blocs d’appartements.   

jdo-01-kopieren

Difficile d’imaginer que l’on se trouve sur un ancien site industriel ! (Photo: Syntaxe).

 

Le planning d’exécution : « un vrai bonheur ! »

C’est l’entreprise Jacques Delens qui a eu en charge la réalisation des immeubles à appartements des phases C et D. Joël Meersseman, associé chez Syntaxe en charge du projet, ne tarit pas d’éloges sur la manière dont se sont déroulées les choses. L’entrepreneur général a en effet appliqué la méthode du Lean management, visant une gestion optimisée du planning, pour un gain de temps et d’argent. Il s’agit d’identifier en amont les tâches des uns et des autres, et ainsi conscientiser chaque acteur par rapport aux conséquences de ses actes sur le travail des autres. Une telle gestion anticipée des soucis qui ôte également une bonne partie du stress. Joël Meersseman : « Ils ont réussi la prouesse de livrer les 68 premiers logements en 18 mois, soit 6 mois de moins que la normale. Pour la phase D, ce sont 35 logements achevés en 12 mois… un vrai bonheur ! »   

« * » indique les champs nécessaires

Envoie-nous un message

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.