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Une décoration intérieure à l’image d’INFRABEL
On retrouve sur certains murs intérieurs la couleur anthracite habillant la façade du bâtiment, un éclair de lumière en plus.

Une décoration intérieure à l’image d’INFRABEL

Eddy Vanderhoeven est un patron heureux. Son entreprise de peinture et de décoration a décroché le lot décoration intérieure du nouveau bâtiment INFRABEL à Charleroi. Située comme son nom l’indique à Hamois, au cœur de la Wallonie, l’entreprise Décor Hamois a mis pour ce chantier ses 25 ans d’expérience au service de la SM Franki – Koeckelberg – Galère. 

Etant donné la taille de son entreprise, qui évolue entre 10 et 15 ouvriers, Eddy Vanderhoeven a perçu l’obligation de livrer le bâtiment par phases successives comme un avantage : « Il s’agit pour nous d’un gros chantier, avec par exemple 12 000 mètres carrés de peinture dans les bureaux. Nous n’aurions pas pu faire cela en 2 ou 3 mois. Ici, le chantier s’étalait sur deux ans. Nous nous étions bien organisés afin de réaliser jusqu’à 6000 mètres carrés en 2 mois. »

Décor Hamois a réalisé 12 000 mètres carrés de peinture dans la partie bureaux.

Du travail de pro

La première phase concernait la cabine de signalisation (voir article aux pages 44-46), où Décor Hamois a posé de la peinture époxy sur des murs en béton brut, une finition industrielle que l’entreprise ne pratique pas tous les jours. La seconde phase par contre, relative à la partie bureaux du bâtiment, se prêtait davantage à des travaux de décoration : mise en peinture traditionnelle et revêtement décoratifs, essentiellement muraux, comme des vinyles et des posters en papier peint. Même si cela n’a pas été le cas pour ce chantier, la pose des revêtements de sol souples est une des spécialités de Décor Hamois. Plafonds et zones techniques dans les faux-planchers ont quant à eux été traités avec une peinture anti-poussière. Quant aux travaux de peinture dans les cages d’escalier, volumineuses et très hautes, ceux-ci ont demandé des échafaudages conséquents et des mesures spécifiques pour respecter les règles imposées par le maître d’ouvrage, qui ne plaisante pas avec la sécurité. 

Et quand on lui demande si la crise sanitaire fut pour lui une contrainte, Eddy Vanderhoeven répond imperturbable : « Au contraire. Le fait que l’on soit tombé en pleine pandémie de COVID nous a plutôt facilité la tâche. Pour peindre, moins il y a de monde sur le chantier, mieux c’est. »  

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