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Une remarquable capacité à mobiliser de multiples compétences
Passage sous voies, station de relevage, réfection des voiries jusqu’au coffre, pose de gradins, … le chantier combinait des travaux différents demandant chacun une expertise spécifique.

Une remarquable capacité à mobiliser de multiples compétences

Dans Construire la Wallonie, nous vous avons présenté ces derniers mois des chantiers illustrant la diversification intelligente menée par l’entreprise sprimontoise eloy : déconstruction, recyclage et traitement de « déchets » de construction, promotion immobilière et construction de bâtiments pour des tiers, développement de zones d’activités économiques, … On en oublierait presque le cœur de métier historique d’eloy : les travaux d’infrastructures. Cumulant plusieurs défis, le chantier du carrefour « Chêne Madame » à Neupré est un remarquable exemple des compétences d’eloy dans ce domaine.

Vu l’importance de la circulation sur cet axe, la gestion du trafic a été l’une des plus grandes difficultés, avec un phasage strict pour minimiser l’impact sur les usagers de la route.

Le carrefour de Rotheux – dit du chêne Madame – sur la très fréquentée route du Condroz à Neupré était connu comme particulièrement accidentogène. La Région wallonne (SPW) a donc lancé un gros chantier de sécurisation, consistant en la création de deux carrefours avec feux intelligents et d’un tunnel cyclo-piéton sous voirie, le tout complété par un parking de co-voiturage. L’ensemble a été confié à eloy avec pour mission de livrer le tout en 14 mois calendrier, en respectant un phasage visant à maintenir le trafic et l’activité alentour.

« Je ne pense pas que nous ayons par le passé réalisé un passage sous voies aussi important. »

Un chantier mobilisant de multiples compétences

Passage sous voies de 6 à 8 m de large avec rampe d’accès, station de relevage, réfection des voiries jusqu’au coffre, pose de gradins en guise de mobilier urbain, … le chantier combinait des travaux différents demandant chacun une expertise spécifique. John Gillard, Gestionnaire de Chantiers chez eloy : « Je ne pense pas que nous ayons par le passé réalisé un passage sous voies aussi important. De plus, le bureau Greisch a évasé en largeur et en hauteur l’entrée du tunnel côté rampe pour éviter un effet d’oppression chez les usagers, ce qui n’a pas facilité les travaux de coffrage et de ferraillage. Les armatures du radier, des voiles et de la dalle de couverture ont, par exemple, dû être réalisées sur mesure… Heureusement, nous avions sur ce chantier à la fois un conducteur voirie et un conducteur plus spécialisé en bâtiment et génie civil, expert en coffrage et ferraillage. Je suis moi-même plutôt spécialisé en infrastructures mais ai également l’expérience du bâtiment. C’est là l’une des forces d’eloy que de pouvoir mobiliser les bonnes compétences aux bons endroits afin de mener à bien un chantier aux multiples facettes comme celui-ci. »

La main d’œuvre propre d’eloy était à l’ouvrage, avec un chef d’équipe et des machinistes présents en permanence. Certaines tâches spécifiques, comme la pose d’asphalte, ont été sous-traitées à des entreprises spécialisées.

Malgré les contraintes et imprévus, les équipes d’eloy ont su s’organiser de manière à limiter le retard à environ un mois, ce qui en soit est une prouesse.

Des contraintes nombreuses et impactantes

John Gillard : « Les principales contraintes que nous avons rencon­trées sont la mauvaise qualité du sol, la gestion du trafic et bien sûr les intempéries. Depuis le début du chantier en août 2023, il n’a quasiment fait
que pleuvoir… » ∂ 

C’est ainsi qu’eloy a dû par exemple assurer la sécurité de certains travaux par blindage en raison de la nature marécageuse du terrain, ou encore faire face à des évacuations de terres plus importantes que prévu, nécessitant des analyses complé­mentaires et certificats Walterre. « Par deux fois, nous avons été confrontés à ce problème, nous obligeant à stocker les terres sur le chantier dans l’attente du certificat, avec chaque fois 3 à 4 semaines d’attente. » 

La surprise de tomber sur certains impétrants a également occasionné des légers retards. Un forage dirigé pour le passage d’une nouvelle liaison électrique souterraine 220 kV d’Elia, bien que connu, a représenté une contrainte supplémentaire lors des travaux de la station de relevage et du tunnel.

Évasée en largeur et en hauteur, l’entrée du tunnel côté rampe a demandé l’utilisation d’armatures réalisées sur mesure.

Vu l’importance de la circulation sur cet axe, la gestion du trafic a été l’une des plus grandes difficultés, avec un phasage strict pour minimiser l’impact sur les usagers de la route. « Nous avons retravaillé un petit peu le planning imposé en incluant en phase 2 certains travaux comme la réalisation de la rampe et des gradins pour tenter de limiter l’impact auprès des commerçants. »

Malgré ces contraintes et imprévus, les équipes d’eloy ont su s’organiser de manière à limiter le retard à environ un mois, ce qui en soit est une prouesse. La collaboration entre les différentes parties prenantes, y compris le maître d’ouvrage et la commune, a été efficace, facilitant la gestion des attentes. 

Croisons les doigts pour qu’une fenêtre météo propice début décembre permette la pose de la couche de roulement. Riverains, automobilistes et cyclistes pourront ainsi profiter d’un beau cadeau de Noël, au pied du Chêne Madame préservé ! D’autant plus que, non loin de là, eloy achève de connecter Neupré au RAVeL.  

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