Les prix vertigineux de l’énergie provoquent des remous. Dans les bâtiments publics, la température intérieure sera limitée à 19°C cet hiver, alors que de nombreux travailleurs sont tentés de retourner davantage au bureau pour diminuer quelque peu leur facture de chauffage personnelle. Baisser le thermostat est-il le moyen de vivre ensemble une vie plus économe en énergie ? « C’est une mesure simple que chacun d’entre nous peut prendre », souligne Jonas Segers d’EQUANS, « mais il existe aussi des solutions technologiques pour économiser encore plus, et ce sans impact sur le confort ! »
En raison de la situation géopolitique délicate en Europe, les prix de l’énergie s’envolent depuis quelque temps déjà. Pour les ménages, comme pour les entreprises et les pouvoirs publics, cela représente un coup dur sur le plan économique. Heureusement, des prestataires de services spécialisés comme EQUANS peuvent apporter leur aide. « Nous disposons de solutions permettant de réduire considérablement la facture énergétique des bâtiments », explique Jonas Segers. « Nous examinons les différentes possibilités qui s’offrent aux promoteurs immobiliers, propriétaires et facility managers. Nos solutions ne sont pas seulement réservées aux bâtiments neufs, les bâtiments existants peuvent également en bénéficier – sans que cela implique nécessairement de lourds investissements. »
En tant que prestataire de services polyvalent, EQUANS se concentre, entre autres, sur la gestion technique des bâtiments. « En particulier dans les environnements de bureaux, nos solutions peuvent faire une énorme différence », affirme Jonas Segers. « Depuis la crise du Coronavirus, de nombreuses entreprises ont réévalué leurs opérations et examiné la capacité que devraient avoir leurs immeubles de bureaux. Vu que les taux d’occupation peuvent varier énormément, il peut être très utile de noter combien de postes de travail sont occupés à quels moments, afin que les propriétaires et les utilisateurs des bâtiments puissent mieux estimer l’espace qu’ils doivent fournir. Cela leur permet d’optimiser non seulement la capacité, mais aussi la consommation d’énergie. Chez EQUANS, cela fait partie de la spécialisation ‘visual management’. Nous fournissons aux utilisateurs des outils connectés à la climatisation, entre autres, afin d’éviter toute ventilation, tout chauffage et tout refroidissement inutiles. Chez Belfius, par exemple, nous avons lié la détection du CO2 à la ventilation, de sorte que la ventilation soit véritablement axée sur la demande. Mais le confort ne se limite pas à la température et aux valeurs de CO2. Prenez la technologie LED avec détecteur de présence, économe en énergie, qui vous permet d’avoir un éclairage meilleur et plus agréable sans consommer plus. C’est le cas dans le bâtiment Quatuor à Bruxelles, par exemple. Outre les utilisateurs, les propriétaires en retirent également des avantages. La faible consommation d’énergie, le confort des utilisateurs et les applications smart building sont des atouts cruciaux dans l’optique de la location d’immeubles (de bureaux). »
Mesurer, c’est savoir. Un deuxième pilier sur lequel EQUANS s’appuie fortement est le suivi et la visualisation des données. « Cela va de la consommation d’énergie aux paramètres techniques en fonction de la maintenance », explique Jonas Segers. « La détection des anomalies constitue l’un des éléments importants. Nous disposons par exemple d’outils intelligents qui peuvent détecter d’éventuelles fuites d’eau. La maintenance prédictive est également plus que jamais une priorité essentielle. En surveillant certains paramètres, nous pouvons prévoir en détail quand il sera nécessaire de procéder à un entretien ou au remplacement d’un élément particulier. Vu que cela permet de maximiser à la fois la fiabilité opérationnelle, l’efficacité et la durée de vie des installations, cela revient à long terme beaucoup moins cher que la maintenance préventive traditionnelle. Par exemple, pour un client industriel, nous avons pu doubler la durée d’utilisation d’une pompe avant son remplacement, et ce à partir de mesures de vibrations. Dans le domaine du bâtiment, nous ne sommes qu’au début de cette révolution, puisque cette question ne s’est jamais vraiment posée par le passé. Mais avec la durabilité qui devient de plus en plus importante et les prix de l’énergie qui augmentent de façon exponentielle, le contrôle et l’optimisation sont plus urgents que jamais. »
La gestion rationnelle de l’énergie étant une nécessité en ces temps de crise, EQUANS va plus loin que la surveillance et l’optimisation, si nécessaire. Par exemple, l’entreprise peut contrôler automatiquement les bâtiments grâce à l’intelligence artificielle. « Beaucoup de choses sont encore faites manuellement, ce qui implique que des erreurs humaines se produisent parfois, comme lorsque le chauffage reste allumé la nuit dans les immeubles de bureaux », explique Jonas Segers. « C’est pourquoi nous avons mis en place une collaboration avec DeltaQ, en lançant un système informatique qui prédit et ajuste de manière optimale la consommation d’énergie sur base d’une intelligence artificielle (‘predictive regulation’). Cela peut faire une différence substantielle, et pas seulement au cœur de l’été ou au plus profond de l’hiver, mais bien tout au long de l’année. Pensez aux jours où il fait assez froid le matin, mais où la température grimpe au fur et à mesure de la journée. Dans un bâtiment traditionnel, le chauffage s’allume le matin, ce qui fait que le bâtiment se réchauffe trop pendant la journée et donc entraîne un besoin de refroidissement inutile. La solution prend en compte les prévisions météorologiques détaillées et veille à ce que le chauffage soit coupé à temps pour qu’aucun refroidissement ne soit nécessaire. Cela permet donc une double économie : moins de chauffage et moins de refroidissement ! Grâce à ce logiciel, les utilisateurs peuvent économiser en moyenne 20%, sans pour autant compromettre le confort. En outre, cela représente un investissement limité et le délai d’amortissement est d’à peine trois mois, puisque toutes les installations sont déjà présentes dans le bâtiment. Il s’agit donc, au sens propre comme au sens figuré, d’un ‘quick win ! »