L’adaptation de notre espace public au changement climatique est l’un des grands défis à relever par le gouvernement belge et le secteur de la construction. Véritable fer de lance dans ce domaine, Vandersanden développe des solutions qui permettent de faire face aux épisodes de sécheresse et de précipitations intenses.
Notre climat est en train de changer. Dans toute l’Europe et au-delà, les étés se font de plus en plus chauds, et les épisodes de fortes pluies se multiplient. La Commission Nationale Climat estime qu’en Belgique, le changement climatique générera un coût supplémentaire de 9,5 milliards d’euros en 2050, soit 2 pour cent du PIB, en raison des phénomènes de sécheresse, d’inondations et de chaleur extrême.
La chaleur et la sécheresse prolongée provoquent une baisse des nappes phréatiques et une pénurie d’eau, qui affectent notamment le secteur de l’agriculture. Les séquences de fortes précipitations, au contraire, augmentent le risque d’excès d’eau et d’inondations, surtout dans les régions urbaines souvent moins résistantes au changement climatique.
ACe paradoxe – notre espace public souffre à la fois d’un manque et d’un excès d’eau – confronte les autorités à un défi majeur : comment aménager l’espace public de façon à ce que nous puissions non seulement évacuer, mais aussi retenir les eaux pluviales ?
En tant qu’entreprise familiale, nous nous demandons chaque jour comment nous pouvons participer à la création d’un cadre de vie agréable qui anticipe les défis écologiques présents et à venir. Ce faisant, nous réfléchissons en générations, pas en années. C’est pourquoi nous contribuons volontiers à l’aménagement d’un espace public de qualité, attractif, durable et résistant au changement climatique – non seulement aujourd’hui, mais aussi dans 10, 50 et 100 ans.
Comment luttons-nous concrètement contre la pénurie et l’excès d’eau ?
Par le passé, on ne jurait que par une évacuation très rapide des eaux pluviales. Cette philosophie a fait son temps : aujourd’hui, nous devons essayer de retenir l’eau là où elle tombe. En évacuant rapidement l’eau de pluie, on compromet la recharge naturelle des nappes phréatiques. Or, celle-ci est importante lors de longs épisodes de chaleur et de sécheresse.
Chez Vandersanden, nous sommes persuadés que le pavage drainant offre la réponse à l’intensification des périodes de sécheresse et des événements pluvieux.
Grâce au pavage drainant, l’eau de pluie s’infiltre à l’endroit même où elle tombe. En traversant la sous-structure, l’eau s’écoule directement dans le sol, ou elle est évacuée à débit limité vers un « wadi » ou une eau de surface. En déconnectant ainsi les eaux pluviales, nous évitons les problèmes de surcharge et de débordement du réseau d’égouts.D’ailleurs, les stations d’épuration fonctionnent mieux lorsque les eaux usées ne sont pas diluées par l’eau de pluie. De plus, le pavage drainant s’avère tout aussi efficace en période de sécheresse prolongée : en effet, la rétention d’eau dans le sol permet d’équilibrer le niveau des eaux souterraines et de limiter le risque de dessèchement et de salinisation des nappes phréatiques.
Pour toutes ces raisons, Vandersanden a développé les pavés drainants en terre cuite Drainflow®. Ces pierres affichent la même qualité que nos pavés traditionnels, mais elles sont dotées de propriétés drainantes. Leur application mécanique permet d’éviter les interventions coûteuses et complexes, telles que l’aménagement d’un égout séparé pour les eaux pluviales. Enfin, ce produit pratique est facile à intégrer dans l’environnement bâti existant.
Bref : posé sur un sol adéquat, le pavage en terre cuite drainant constitue une solution à la fois simple, esthétique et durable, qui prémunit notre espace public contre l’impact du changement climatique.
Chez Vandersanden, nous sommes fiers de pouvoir contribuer à un espace public plus vivable grâce à nos solutions innovantes et nos conseils sur mesure. Ainsi, nous participons à l’édification de belles villes durables partout en Europe.
L’adaptation au changement climatique figure d’ores et déjà en tête de nos priorités. Mais nous nous projetons aussi vers l’avenir. Si l’horizon est actuellement fixé à 2050, le changement climatique restera un défi majeur au-delà de cette échéance, et ce pendant des siècles. C’est pourquoi nous travaillons dès aujourd’hui au développement de pavés neutres en CO2, voire négatifs. Ainsi, nous cherchons à réduire au minimum l’empreinte carbone de nos pavés en vue d’une analyse du cycle de vie (LCA) favorable et d’un bon score MKI (indicateur du coût environnemental). De plus, notre four à briques économe en énergie, situé à Tolkamer, nous aide déjà à limiter les émissions de CO2 de nos processus de production.
Le climat devient de plus en plus complexe. Conscient de cette réalité, Vandersanden évolue d’un fabricant de pavés en terre cuite et briques de façade à un véritable partenaire des administrations en quête de solutions durables et adaptées au climat pour leurs espaces publics. En unissant nos forces avec nos partenaires et les communes, nous progressons ensemble vers des espaces publics plus durables, en Belgique et au-delà.