L’écologie est de plus en plus mise en avant. Pourtant, la pensée verte s’affirme trop souvent au détriment du confort et du coût. « C’est regrettable, car écologie et confort peuvent parfaitement aller de pair », affirme Veerle Ryde, Product Manager chez Green Road sa, spécialiste de la rénovation et de l’entretien des revêtements semi-rigides et chemins de terre.
On peut distinguer trois piliers dans l’offre de Green Road : le Procédé Classique, le revêtement semi-rigide greenROAD® et Zoomranden. Ces deux dernières techniques sont d’ailleurs brevetées. « Dans chaque cas, confort et écologie avancent main dans la main », souligne Veerle Ryde.
Le Procédé Classique consiste essentiellement en trois étapes : broyer, niveler et compacter. Cette technique est surtout utilisée pour la rénovation ou le réaménagement de voies lentes, chemins pour usage récréatif ou chemins forestiers. Confort et écologie sont ici en symbiose. Veerle Ryde : « Le matériau pierreux existant est réutilisé et traité (et éventuellement complété) pour obtenir la structure nécessaire au nouveau revêtement. Ce réemploi réduit les besoins en transport mais aussi le coût. La refonte améliore quant à elle le confort de l’usager, tout en préservant la sensation de chemin forestier ou de promenade. C’est la force du Procédé Classique. »
greenROAD® est un revêtement semi-rigide drainant composé de granulats en pierre dure naturelle, liés à l’aide d’un produit végétal primaire. « La fonction drainante garantit d’une part un confort maximal pour chaque type d’usager et d’autre part l’alimentation de la nappe phréatique plutôt que la saturation du réseau d’égouttage. Étant donné la croissance du marché des revêtements semi-rigides drainants, objectiver les choses nous semble fort utile. L’absence de standards ne permet en effet pas au client de différencier les informations fiables des autres. Les revêtements semi-rigides sur le marché ne sont pas encore soumis à des normes fixant les exigences auxquelles un revêtement semi-rigide doit satisfaire. Le Centre de recherches routières a lancé des études sur le sujet, ce dont nous nous félicitons. »
Les bords de chemin envahis par la végétation diminuent la largeur utilisable et engendrent la présence d’eau stagnante sur le revêtement. Il s’agit là d’un phénomène gênant, surtout dans le cas de pistes cyclables. « La mise en œuvre de Zoomranden prolonge la durée de vie du revêtement. La végétation et la terre sont éliminées, ce qui permet à l’eau de pluie de s’écouler à nouveau normalement. Une opération qui augmente significativement le confort de l’usager et qui est de plus écologiquement fondée. En un seul mouvement, le matériau coupé est pelleté et réduit en petits fragments pour être restitué au talus. Aucun matériau ne doit donc être évacué. Une solution pérenne et économique », conclut Veerle Ryde.