Fort de plus de 100 ans d’expérience dans le secteur des fondations profondes, l’entreprise belge Franki Foundations s’est imposée comme un des experts mondiaux en la matière, tout en développant de nombreux autres services et techniques au fil des décennies. Filiale du groupe Besix depuis 2008, Franki Foundations est une partie intégrante d’un des leaders mondiaux de la construction, et compte aujourd’hui plus de 500 collaborateurs en Belgique, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
« L’une de nos forces, c’est de pouvoir proposer, dans un marché de fondations (sous-sol et hors-sol), un scope complet », explique Alexandre Vernieuwe, Area Manager chez Franki Foundations. En d’autres termes, cela signifie que l’entreprise est capable de réaliser l’ensemble des études et des travaux de sous-œuvre et hors-œuvre, jusqu’à la dalle en béton. Et ce, pour tous types de projets : de l’éolien jusqu’à un projet de maison unifamiliale en passant par une tour d’appartements. Tout est mis en place pour permettre au maître d’ouvrage, aux entreprises générales ou au client particulier de s’affranchir un maximum des corps de métiers intermédiaires.
« Aujourd’hui, nous sommes plus dans l’esprit de faire que de faire faire », résume Alexandre Vernieuwe. Soit une philosophie assumée via laquelle Franki Foundations s’affirme auprès de ses clients comme un partenaire de confiance, habitué à la gestion de chantiers de toutes envergures et dévoué à la diminution des risques qui les accompagnent. En disposant de main d’œuvre expérimentée et de leurs propres machines de construction lourdes, Franki Foundations peut se permettre d’éviter un maximum de recours à la sous-traitance, ce qui leur assure une certitude quant à la qualité du travail fourni.
Avec des projets de grande envergure, comme ceux réalisés pour Elia ou d’autres producteurs d’énergies, Franki Foundations démontre l’étendue de ses capacités en y réalisant divers packages (terrassement, électricité et fondations pour des éoliennes par exemple). En accord avec leur philosophie, la firme belge se propose pour gérer aussi bien la phase en amont (études, autorisations administratives, …) que la phase opérationnelle : accès, terrassement, fondations, gestion des terres et bien entendu le travail hors-sol comme le coulage de la dalle en béton ou la construction des structures acier.
S’il fallait un exemple, le projet Elia de ligne à haute tension de 380 kV « Stevin », entre Zomergem et Zeebrugge, comprenait le renforcement de 19 pylônes existants, la construction de 79 nouveaux pylônes ainsi que 3 nouvelles stations électriques. « Pour ce projet titanesque, nous avons fourni un package complet : études, négociations avec les propriétaires terriens, travail préparatoire, réalisation des routes d’accès et des plateformes, fondations, travaux de bétonnage, etc. Au final, seul un tiers du montant du contrat concernait les pieux à proprement dit », conclut Alexandre Vernieuwe.
Comme toutes les autres entreprises du secteur de la construction, Franki Foundations subit la hausse des coûts de nombreuses matières premières, notamment celle du diesel, nécessaire pour le parc de 80 machines lourdes. Mais plutôt que de répercuter cette hausse des coûts intégralement sur le client, la firme belge y voit une opportunité de trouver des solutions alternatives, notamment en remplaçant le parc par des machines 100% électriques lorsque cela est possible en termes de puissance et de couples de forage par exemple.
De même, cette situation pousse Franki Foundations à encore optimiser ses chantiers, notamment grâce à son bureau d’études interne, en proposant des solutions consommant moins d’énergie et de matériaux.
Etablir une vision globale à moyen et long terme, la recette n’est pas nouvelle, mais force est de constater qu’elle fonctionne encore pour Franki Foundations.