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Une chape de compression étanche et sans fissures pour le pont de l’Escaut à Tamise
Mandatés par la Régie flamande des voies navigables, Renotec et Vastmans Betonvloeren ont rénové le pont de l’Escaut à Tamise.

Une chape de compression étanche et sans fissures pour le pont de l’Escaut à Tamise

Mandatés par la régie flamande des voies navigables, Renotec et Vastmans Betonvloeren se sont attaqués à la rénovation du pont de l’Escaut à Tamise. Pour la réalisation de la chape de compression entre le béton et l’asphalte, le choix s’est porté sur les produits d’Adfil, le développeur et producteur de fibres de renforcement hautes performances pour le béton armé prêt à l’emploi, le béton projeté et les éléments préfabriqués. La combinaison des macrofibres Durus EasyFinish et des microfibres Crackstop M Ultra a permis d’obtenir un résultat efficient et durable.

Le pont de l’Escaut relie Tamise dans le Pays de Waas à Bornem et Klein-Brabant. D’une longueur de 365 m, c’est le plus long pont de Belgique et la dernière traversée fluviale hors sol vers la mer. Lors de sa rénovation, il a fallu réaliser une chape de compression étanche et sans fissures entre le béton de structure et la couche d’asphalte. Les macrofibres et microfibres d’Adfil ont permis d’obtenir un résultat plus durable. Ces fibres innovantes comblent les fissures, empêchent l’infiltration d’eau et préviennent les dommages prématurés. Adfil a combiné les macrofibres Durus EasyFinish et les microfibres Crackstop Ultra M pour réaliser une couche de béton étanche, sans fissures et durable, en alternative aux treillis en acier conventionnels.

Un résultat performant

« Un dosage de 4 kg de Durus EasyFinish avec un complément de 600 g de Crackstop Ultra M a permis d’obtenir un résultat performant », explique Jeroen Smet, technical sales director chez Adfil. « L’épaisseur variable de la chape de compression rendait le placement correct d’un treillis en acier pratiquement impossible. L’utilisation de fibres permet de travailler plus rapidement et de manière plus sûre et plus écologique. Dès la première heure après l’intégration dans le béton frais, les macrofibres colmatent les microfissures qui ne se dilatent pas, ce qui évite des dommages et des réparations coûteuses. »

Le dosage des macrofibres et microfibres s’effectue à la centrale à béton, la livraison d’une qualité constante est donc garantie. L’absence de treillis de renfort au chantier facilite l’accès au camion-toupie. Par ailleurs, le béton armé à la fibre allège la manutention. Le travail est plus ergonomique et permet de gagner du temps et de l’argent. Après le pompage et la première finition, la surface de la chape de compression est scellée par talochage. Deux semaines plus tard, la surface exempte de fissures peut être recouverte de couches d’asphalte.

Pour la réalisation de la chape de compression entre le béton et l’asphalte, le choix s’est porté sur les produits d’Adfil basé en Flandre orientale.

Durus EasyFinish

Les fibres macro-synthétiques en polypropylène Durus EasyFinish ont révolutionné la con­struction en béton. Ces macrofibres offrent des performances supérieures, des économies de coûts et des avantages en matière de santé et de sécurité pour les fournisseurs de béton, les entrepreneurs et les concepteurs. Elles sont faciles à traiter et à appliquer. La solution prête à l’emploi est mélangée au béton ou ajoutée sur place. C’est un grand avantage par rapport aux treillis de renfort qui peuvent être mal positionnés. Les fibres sont insensibles à l’alcalinité du béton et à l’humidité et 100% inoxydables, ce qui garantit une longue durée de vie. Enfin, les macrofibres Durus EasyFinish nécessitent moins d’espace de stockage, ce qui élimine le risque de trébuchement, de chute et de coupure typique avec les armatures en acier.

Crackstop M Ultra

L’assortiment de fibres micro-synthétiques se compose d’une gamme de fibres monofilament en polypropylène haute performance, commercialisée sous l’appellation Crackstop M. Cette alternative aux treillis causant des fissures améliore les propriétés de surface et la durabilité des produits cimentaires. Les fibres réduisent les phénomènes de dilatation et de rétractation du béton. Elles sont enduites d’un surfactant pour optimiser la dispersion et le mélange dans le béton.

Les fibres d’Adfil ont une longueur de quelques centimètres. Le processus de production fait l’objet d’un suivi permanent car l’innovation est le fil conducteur d’Adfil. L’optimisation du développement permet de prévoir moins de fibres de renforcement dans le béton. « Nous essayons constamment d’améliorer la composition et la forme des fibres. À cet égard, nous disposons d’un propre laboratoire dédié au béton. Il y a 15 ans, il fallait prévoir 10 kg/m³ de béton alors que 2,5 à 3 kg suffisent aujourd’hui. Nous étudions comment les fibres se comportent dans le béton. Les résultats des tests sont inclus dans les calculs que nous fournissons gracieusement à nos partenaires. Nous proposons des calculs fondés qui peuvent aboutir à une alternative à part entière lors de projets », conclut Jeroen Smet.  

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