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Le nouveau visage de l’odyssée aquatique de Walibi
À travers ces défis et ces succès, Aqualibi se pose en modèle de ce que l’avenir réserve dans le domaine du divertissement aquatique.

Le nouveau visage de l’odyssée aquatique de Walibi

L’aventure ambitieuse d’extension et de rénovation d’Aqualibi par l’entrepreneur Duchêne redéfinit le paysage du parc aquatique. Ce projet, symbolisant une synergie exceptionnelle entre innovation et excellence technique, marque une étape cruciale pour Walibi. Explorons ensemble les facettes de ce projet colossal à travers les mots d’Emmanuel Franc, Directeur Bâtiment Hainaut chez Duchêne.

« Notre préoccupation a aussi été de mettre un accent particulier sur la sécurité, tant lors de la phase construction avec ces travaux en hauteur que pour celle d’exploitation. »

Emmanuel Franc valorise d’entrée de jeu le travail d’équipe, le collectif, qui a été prépondérant : « ​Je préfère mettre en avant l’équipe chantier ​», affirmant sa philosophie de leadership. Sa vision pour le projet Aqualibi était claire dès le départ : révolutionner l’expérience aqua­tique tout en navigant à travers les défis inhérents à une telle entreprise.

Une deuxième collaboration

La genèse du projet remonte à la collaboration réussie lors de la construction du « ​Kondaa ​», une des dernières attractions créées par le parc situé à Wavre. Ce fut la première pierre d’une relation de confiance entre Duchêne et Walibi. L’extension et la rénovation d’Aqualibi se sont avérées un défi de taille, orchestrées sous un délai contraignant : « ​Dès le départ, on savait que la réouverture d’Aqualibi devait être le 21/12/2023. Ce délai non négociable a mis l’équipe face à une pression constante. Nous savions que nous n’aurions pas un jour de plus, et cela s’est joué à une demi-journée près ​». Le délai a été respecté, malgré les conditions météorologiques que nous avons subies en seconde partie de l’année ​2023, grâce à tous les membres de l’équipe de chantier, aussi bien du côté des clients que de notre entreprise, aussi bien ouvriers peu qualifiés, que fortement spécialisés, conducteurs de travaux et planificateur de notre entreprise.

« C’est une belle réussite, malgré les complications qu’un tel projet peut entraîner. »

Les défis techniques qui ont caractérisé le projet ne manquent pas et Ugo Anelli, gestionnaire Duchêne, en charge de la stabilité du projet a relevé avec brio cette partie du défi : « ​ L’extension abrite quatre nouveaux toboggans, promettant une expérience unique grâce à des éléments de propulsion innovants. Ce sont des toboggans qui se veulent révolutionnaires… Le visiteur est propulsé une deuxième fois dans l’un de ces toboggans. Cette extension est une grande tour, et nous avons su résoudre une problématique : cette tour étant principalement creuse, les parois latérales de plus de ​20  ​mètres ne pouvaient pas se reposer sur des paliers intermédiaires. Un système d’étançonnement provisoire a été étudié avec nos services et Ugo Anelli, en tenant compte des aléas météorologiques. Notre préoccupation a aussi été de mettre un accent particulier sur la sécurité, tant lors de la phase construction avec ces travaux en hauteur que pour celle d’exploitation. N’oublions pas que ce lieu est réservé à des enfants ou à des jeunes adultes venant se divertir et ressentir des sensations identiques dans la lignée de celles du parc Walibi ​», relève-t-il, mettant en avant l’aspect novateur des installations et la philosophie de son entreprise sur l’importance de la sécurité.

« Il faut savoir que Walibi est dans une zone inondable, ce qui a nécessité des mesures préventives spécifiques pour protéger les infrastructures. »

Une collaboration sans faille

Conscient des défis posés par la localisation du site, Emmanuel Franc explique : « Il faut savoir que Walibi est dans une zone inondable, ce qui a nécessité des mesures préventives spécifiques pour protéger les infrastructures. Notre réponse à cette contrainte a été d’adopter des solutions créatives, simples et efficaces pour assurer la sécurité et la continuité des opérations, même dans des conditions défavorables. »

La réussite du projet repose sur une coopération exemplaire entre les divers corps de métier. « On était principalement occupé sur l’extension, mais nous ne devions pas empêcher l’infrastructure existante de rester ouverte. Nous avons créé un sas reliant la nouvelle zone à l’ancienne, tout cela a bien été dissimulé par des décors, gérés par le maitre d’ouvrage. Le visiteur ne se doutait donc pas que quelques mètres plus loin, des hommes s’afféraient sur la nouvelle zone. » Emmanuel Franc révèle de la sorte l’approche méthodique et intelligente adoptée par le parc pour minimiser l’impact des travaux sur son exploitation tout en assurant l’évolution constante des activités qui fait de ce parc un lieu reconnu et apprécié par de nombreuses générations.

« C’est une réussite collective et non individuelle. »

Au-delà des aspects techniques, l’importance fut le facteur humain : « Le chantier était par moment humainement très compliqué, car tout le monde était sous pression. Mais la collaboration a pris le dessus et tout le monde a su tirer dans le même sens afin de surmonter les nombreux défis. C’est une réussite collective et non individuelle. » 

Le projet d’Aqualibi n’est pas juste une prouesse de planning, d’ingénierie et d’architecture ; il est la manifestation d’une vision partagée par Walibi et Duchêne, menée à bien grâce à la détermination et à l’innovation. Emmanuel Franc conclut : « C’est une belle réussite, malgré les complications qu’un tel projet peut entraîner » ; un sentiment partagé par tous ceux impliqués dans ce projet transformateur. À travers ces défis et ces succès, Aqualibi se pose en modèle de ce que l’avenir réserve dans le domaine du divertissement aquatique.   

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