Remeha est une entreprise belge active dans le domaine du chauffage depuis plus de 80 ans. Elle fait partie du groupe BDR Thermea, l’un des plus grands acteurs mondiaux du secteur. Tant pour les marchés non-résidentiel que domestique, elle propose une large gamme de solutions pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, depuis les chaudières à gaz ou au mazout jusqu’aux pompes à chaleur au gaz ou électriques, en passant par les chauffe-eaux solaires et les nouvelles technologies telles que la cogénération.
La problématique du climat est capitale et il est urgent d’agir. « Nous n’avons pas le temps de procéder par essais et erreurs », explique-t-on chez Remeha, où l’on investit énormément en recherche et développement dans ce domaine. « Mais les actions doivent rester réalistes et financièrement abordables. L’objectif est clair : d’ici 2050, nous devons évoluer vers une société neutre en CO2. Un tiers des émissions de CO2 provenant du chauffage et du refroidissement des bâtiments, il est essentiel que le secteur HVAC prenne les choses en mains. En tant que spécialiste du chauffage, nous souhaitons être parmi les acteurs
de ce changement. »
« Une installation de chauffage a une durée de vie moyenne de 20 ans. Si nous devons être neutres en CO2 d’ici 2050, cela veut dire que nous devons placer toutes les nouvelles installations durables d’ici 2030, donc dans 10 ans ! », explique-t-on encore chez Remeha. « Nous ne pouvons pas attendre une éventuelle innovation technologique : nous devrons travailler avec les technologies existantes pour façonner un meilleur avenir, en rendant durables nos vecteurs énergétiques, la chaleur, l’électricité et le gaz. » Diverses options durables sont possibles : remplacement de la chaudière par une autre, énergie solaire pour la production d’eau chaude sanitaire, réseau de chaleur, cogénération et pompes à chaleur.
La solution la plus simple est de remplacer une ancienne chaudière par une nouvelle, à condensation. En Belgique, il y a en activité plus de deux millions de chaudières de plus de 20 ans ! En les remplaçant par des chaudières à condensation, on économiserait 2 millions de tonnes de CO2, soit 15% de ce qui doit être atteint d’ici 2030 ! Une solution bonne également pour le portefeuille car elle permet d’économiser de 25 à 35% sur sa consommation d’énergie.
L’énergie solaire peut être utilisée pour générer une partie de l’eau chaude domestique via des capteurs et un chauffe-eau solaires, le reste étant créé par une chaudière ou une pompe à chaleur. Utiliser l’énergie solaire réduit les émissions de CO2 et permet aussi de satisfaire aux normes PEB.
Il faut néanmoins pour cela un besoin régulier d’eau chaude sanitaire et suffisamment de superficie de toit pour y installer des capteurs. Le réseau de chaleur est également une option. Ces conduites, raccordées à une source de chaleur (une centrale thermique ou une grande usine produisant beaucoup de chaleur résiduelle) ont comme avantage l’interchangeabilité de la source de chaleur, et permettent de grandes économies d’énergie et la diminution des émissions de gaz à effet de serre, en fonction de la façon dont la chaleur est générée dans le réseau. » Ce système nécessite néanmoins un investissement majeur.
Avec la cogénération, la chaleur et l’électricité sont produites grâce au gaz. L’électricité est produite non seulement en journée et en été (comme dans le photovoltaïque), mais également la nuit et l’hiver, lorsque la demande de chaleur augmente.
L’installation d’une unité de cogénération permet de réaliser des économies d’énergie considérables par rapport à une production séparée de chaleur et d’électricité, car les pertes de chaleur spécifiques à la production centrale d’électricité et celles liées au transport sont réduites
au minimum.
L’investissement dans une unité de cogénération est élevé mais, vu les économies réalisées sur la facture énergétique, une unité est très rapidement remboursée dans un système de chauffage collectif. Pour être rentable, une unité doit fonctionner autant que possible, de préférence 5 000 h
ou plus par an. Un bon calcul de la puissance désirée est donc essentiel. Enfin, il faut pouvoir utiliser toute l’électricité générée. Avec la pompe à chaleur, la chaleur est extraite du sous-sol
(eau/eau) ou de l’air extérieur (air/eu ou air/air). Les pompes fonctionnent la plupart du temps
à l’électricité.
Grâce à son rendement élevé (l’air est inépuisable) et à un dimensionnement correct, une réduction maximale de CO2 et une économie d’énergie sont assurées. En tant que générateur principal associé à une chaudière à condensation pour les moments de pointe, la pompe fonctionnera plus de 4000 h par an.
La technologie ou la combinaison de technologies utilisées dépend de chaque situation nouvelle construction ou rénovation, remplacement, budget, environnement, profil de
l’utilisateur énergétique…
En fonction de son application et de ses besoins, Remeha propose à chaque client une solution personnalisée. Et à cela se couple un service après-vente disponible 7/7. Que demander de plus ?