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Surmonter les défis de la conquête verticale

Surmonter les défis de la conquête verticale

D’ici 20501, 70 % de la population mondiale sera urbaine. La pression sur les bâtiments et infrastructures s’intensifie, les constructeurs recherchent des solutions. Mais le secteur tarde à se moderniser et les projets verticaux restent lents et difficiles. De nouveaux procédés numériques s’imposent pour surmonter toute leur complexité. Ils existent déjà et profitent aux entrepreneurs avisés. Chris Emery, senior manager construction verticale chez Topcon Positioning, examine cette technologie qui réduit les conflits et erreurs et améliore la productivité et les résultats.

Le temps, c’est de l’argent

La construction verticale exige un investissement-temps considérable dans la conception et la planification pour assurer la stabilité et la sécurité de la structure. Pour garantir la conformité de l’exécution, une technologie de vérification régulière, considérant les imprévus et permettant une adaptation instantanée, s’impose.

Cette technologie est disponible, mais en sous-traitance pour nombre d’entreprises et moyennant un coût empêchant une collecte fréquente des données. Sans validation et vérification constantes de chaque élément du chantier, tout écart non identifié et non suivi de mesures entraînera gaspillage, retards et surcoûts.

Avec 5 à 12 % des budgets affectés aux travaux de reprise3, la marge d’amélioration est importante. C’est là qu’intervient la nouvelle solution pour projets verticaux intégrant un scanner de haute qualité combiné à une station robotisée complète. Ce dispositif rapide, facile d’emploi, alimente un logiciel puissant générant des rapports sur les éléments hors tolérance en temps réel. Le GTL-1000, et les logiciels MAGNET et ClearEdge Verity de Topcon, assurent la vérification à toutes les étapes et compilent une image numérique de l’ouvrage fini.

Usage responsable des ressources

La réduction des travaux de reprise par une validation régulière permet d’espérer une réduction immédiate des déchets de matériaux ainsi qu’une utilisation moindre des moyens pour la réfection, donc une économie des ressources.

Vu l’impact significatif des reprises sur les budgets et délais, les fonds réajustés permettraient d’améliorer le site et l’infrastructure, notamment la qualité des matériaux afin de réduire les coûts d’entretien futurs.

Avec la gestion des erreurs, plus la main-d’œuvre concentrée sur les tâches principales, les échéances et les horaires de travail sont respectés, la sécurité sur le chantier reste prioritaire, l’équipe est satisfaite et plus productive. Le projet gagne en flexibilité et en marge de manœuvre pour les changements conceptuels tardifs.

Pour garantir la conformité de l’exécution en termes de stabilité et sécurité de la structure, une technologie de vérification régulière s’impose.

 

Collaboration multipartite

Pour certains, le partage de la propriété intellectuelle est trop risqué et la divulgation des données exclusives est synonyme de pertes financières. Cependant, selon PlanGrid, « à l’échelle mondiale, 52 % des travaux de reprise découlent de la mauvaise qualité des données et de la communication »4. La réticence à partager les données entraînerait donc des pertes financières.

Quant aux émissions liées aux travaux de reprise, imaginez l’incidence d’une meilleure gestion des projets sur les objectifs carbone mondiaux. C’est déjà possible grâce aux logiciels de connectivité totale : partage des conceptions, mises à jour et données numériques en temps réel indépendamment du lieu, cohérence des données utilisées par les machines et les équipes – la suite MAGNET de Topcon en est un exemple.

Après la construction….

….l’entretien ! La proximité d’autres bâtiments en zones surpeuplées rendrait catastrophique toute défaillance. Toutes les données obtenues sont partagées avec les gestionnaires assurant l’entretien de l’ouvrage durant son cycle de vie et fournissent une copie numérique intégrale pour toute planification ultérieure.

Une technologie capable d’améliorer la construction verticale existe certes, mais son adoption est entravée par la résistance au risque et au changement, jugé superflu dans notre secteur. La culture d’entreprise reste donc un obstacle prépondérant, après l’aspect financier.

Topcon, à la croisée de l’infrastructure et de la technologie, collabore avec le secteur pour garantir des résultats tangibles. Alors que plus d’entreprises ouvrent la voie en saisissant les opportunités qu’offre la technologie, j’espère voir le secteur davantage la soutenir.   


Sources :

1. Unicef

2. Tallest Buildings in Europe

3. A Rework Reduction Model for Construction by Peter E D Love, Zahir Irani and David Edwards

4. PlanGrid, Construction Disconnected

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