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Confort ambiant sur mesure pour les vieux jours
Difficile d’imaginer toute la technique et le savoir-faire qui se cachent derrière ce plafond climatisant.

Confort ambiant sur mesure pour les vieux jours

Le 10 novembre dernier ont été inaugurées les nouvelles installations de la maison de repos et de soins d’Harscamp, désormais établie à Salzinnes. La nouvelle maison de repos du CPAS de Namur de 6100 m2 répartis sur 3 niveaux compte 102 chambres. Elle est complétée par une résidence-services proposant 20 appartements dans un bâtiment indépendant de 6 niveaux. L’installateur Sotrelco, en charge de la partie HVAC et sanitaire pour le compte de l’entrepreneur ARTES, y a déployé tout son savoir-faire pour notamment équiper la grande salle à manger de 127 m2 d’un plafond climatisant, une solution à la fois confortable pour les résidents et économique pour l’exploitant.

Vue d’ensemble des circuits alimentant la pièce.

Du couvent des pères Récollets devenu Hospice d’Harscamp au centre de Namur à la nouvelle résidence moderne et accueillante située dans le quartier des Balances à Salzinnes, les seniors namurois ont littéralement changé d’air. Le CPAS de Namur avait fixé dès le départ des objectifs de performances énergétiques ambitieux, atteints par Cenergie et AAU en limitant au maximum les besoins de chauffage et de refroidissement. Le confort thermique d’été est assuré de manière passive dans les chambres de la MRS et les appartements de la résidence-services par la limitation des charges solaires (stores extérieurs motorisés) et des charges internes (éclairage performant, régulé sur base de la lumière du jour, détection de présence). La grande inertie du bâtiment, laissée un maximum accessible, permet aussi d’aplanir les pics de température dans l’ensemble du bâtiment. Les mêmes mesures de limitation des charges ont été appliquées au rez-de-chaussée de la MRS. En complément, les locaux du personnel à ce niveau bénéficient de top cooling.

Patrick Hautecoeur, Directeur tech­nique de Sotrelco : « Au niveau des techniques à mettre en œuvre dans une maison de repos, les impositions nous amènent à amener de l’air neuf pour les résidents et le personnel. Ensuite, il faut chauffer le bâtiment, en refroidir certaines parties et enfin assurer la production d’eau chaude et sa distribution. »

Vue d’ensemble des circuits alimentant la pièce.

Du froid venu d’en haut

Si la mise en œuvre de plafonds climatisants est chose courante dans les immeubles de bureaux, elle l’est moins dans une MRS. Ce type d’installation dans une MRS est d’ailleurs une première pour Sotrelco, ce qui a demandé une grande attention portée à la coordination des différents intervenants concernés de près ou de loin. Et cela dès la phase de conception. Patrick Hautecoeur : « Il faut disposer d’une hauteur suffisante dans le faux plafond pour placer à la fois les traditionnelles gaines de ventilation et tout le système de régulation propre au plafond climatisant. Il s’agit aussi de tenir compte de l’épaisseur du plafond climatisant lui-même et de la hauteur libre minimale à respecter (2,40 m). Enfin et surtout, il faut se rendre compte qu’un tel plafond actif ne permet pas d’intervenir a posteriori aussi facilement que s’il s’agissait de dalles que l’on soulève… Il faut donc que les corps de métier (électricité, pourtour en gyproc, …) qui interviennent soit à la périphérie, soit au-dessus de ce plafond, soient bien coordonnés entre eux pour que les choses se fassent d’une façon graduelle et logique. » 

Alimentation en eau du plafond.

Une solution bien dans l’air du temps

Le plafond climatisant présente par ailleurs bon nombre d’avantages : suffisamment esthétique, il ne nécessite pas de finition supplémentaire ; il permet de refroidir (et de chauffer) un espace sans causer l’inconfort d’un courant d’air pulsé et donc de limiter la ventilation à ce qui est nécessaire pour renouveler l’air ambiant ; et, last but not least, il génère de belles économies d’énergie puisque l’eau qui y circule est en permanence à 16° environ, au-dessus du point de rosée pour éviter la formation d’humidité. Patrick Hautecoeur insiste sur le côté peu énergivore du système : « Dans une climatisation traditionnelle, on envoie de l’air à 15° que l’on produit à partir d’eau qui est quant à elle à 12°. Pour alimenter un plafond climatisant, la machine frigorifique devra délivrer moins de puissance puisqu’il ne lui faut refroidir l’eau qu’à 16°. D’où des économies à la clé et des émissions de CO2 en moins. » 

Les installations ont été mises en service il y a quelques mois et, après les inévitables petits ajustements de démarrage, tout fonctionne parfaitement. Résidents et personnel ont passé l’hiver bien au chaud et attendent l’été avec impatience pour tester les bienfaits du plafond climatisant !

Une seule production de chaud pour les deux bâtiments.

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