Cette réalisation entre voies ferrées et boulevards namurois donne un coup de boost au quartier, notamment sur le plan esthétique. La façade préfabriquée en aluminium y contribue grandement. Retour sur la naissance de cette diva esthétique et durable avec Kurt Bovie et Anthony Verrienti, key account managers chez Limeparts-Drooghmans.
Kurt Bovie : « Le premier contact fut établi avec le maître d’ouvrage Artone, très en amont. Nous avons échangé nos idées pendant deux ans. Emmanuel Bouffioux nous a rejoints pour approfondir les aspects architecturaux. » De fil en aiguille, tout s’est précisé et un prototype a été réalisé. C’est ainsi que l’on peut désormais admirer une façade principalement constituée de 197 modules en aluminium blanc qui à leur tour forment des cadres en porte-à-faux, telle une robe à facettes en papier. « Le gros œuvre sous-jacent est un simple voile en béton parfaitement plan. Pour créer cet effet architectural en relief, pas mal de calculs ont été nécessaires, ainsi qu’une bonne dose de coordination, notamment avec le menuisier. Je tiens à le remercier, ainsi que l’architecte et Thomas & Piron Bâtiment, pour la qualité de la collaboration, indispensable à la réussite de ce projet hors normes. »
Chaque cadre fait le pourtour d’un châssis grâce à quatre pièces assemblées sur site en les emboîtant. Modulaire et léger, le système Limeparts-Drooghmans a notamment comme avantage une mise en œuvre simple et rapide, ce qui tombait à pic vu le caractère peu accessible de ce chantier enclavé. Ce même argument a poussé le fabricant à proposer une matérialisation unique de la façade. Prévus initialement en bois, les pare-soleil sont donc en aluminium, dans une couleur qui imite celle du bois. La durabilité s’en trouve augmentée — l’aluminium est recyclable à l’infini — tout en diminuant considérablement le besoin d’entretien. De l’aluminium massif avec un poudre-laquage de haute qualité constituait un must dans cet environnement ferroviaire et routier assez agressif.
En s’impliquant dès la phase de conception, Limeparts-Drooghmans se profile comme un partenaire. Anthony Verrienti, nouvel account manager BeNeLux : « Cela nous permet de comprendre les intentions architecturales et de les traduire en réalité durable. Nous gérons nous-mêmes les études mais aussi la pose, avec nos propres équipes. Le laquage des éléments est aussi réalisé en interne, ce qui fait gagner du temps. Tout cela nous permet de garantir la qualité promise et les délais. On dit ce que l’on fait, et on fait ce que l’on dit. »
Séduit par autant de professionnalisme, l’architecte a d’ailleurs déjà pris contact avec les équipes de Limeparts-Drooghmans pour réfléchir avec elles à des solutions pour un projet en cours de conception.