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Les mesures de diminution de l’éclairage sur les nationales permettront d’atteindre €1 million d’économies annuelles sur le réseau (auto)routier wallon

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A partir de la mi-décembre, l’éclairage sur les nationales de Wallonie verra son intensité réduite à 30% de 22h à 5h. Cette mesure, sollicitée par le Gouvernement wallon, permettra de poursuivre la contribution à la diminution de la consommation énergétique des pouvoirs publics dans le contexte de la crise énergétique. Elle fera l’objet d’une évaluation après trois mois de mise en œuvre.

Contexte

Le Gouvernement wallon, à l’initiative du ministre de l’Energie et des Infrastructures, Philippe Henry, a décidé en ses séances des 1er et 6 septembre de charger la SOFICO et le SPW Mobilité et Infrastructures d’envisager les modalités d’extinction de l’éclairage des routes nationales relevant à la fois du réseau structurant (géré par la SOFICO – près de 1.500 km) et du réseau régional non structurant (SPW Mobilité et Infrastructures – 6.000 km).

Dans le contexte de la crise énergétique traversée, cette mesure vise à la fois à participer à la contribution wallonne de diminution des consommations énergétiques, mais aussi à contribuer à l’allégement de la facture d’électricité des pouvoirs publics.

En conséquence et après examen des modalités opérationnelles, le principe d’une diminution à 30% de l’éclairage LED qui équipe toutes les nationales de Wallonie  entre 22h et 5h a été retenu.

Le Conseil d’administration de la SOFICO a validé ce 25 novembre ce principe de diminution de l’éclairage sur les nationales de son réseau.

Concrètement

Sur toutes les nationales de Wallonie, une diminution à 30% de l’éclairage LED sera appliquée entre 22h et 5h.

Il s’agit de la période la plus creuse en termes de trafic. L’éclairage restera activé à 100% en début de soirée et en début de journée afin de couvrir les heures de pointe.

Seuls les équipements convertis en LED verront leur intensité diminuer, soit à ce jour 50.000 points lumineux au total (30.000 RS et 20.000 RNS) sur 72.000 (40.000 RS et 32.000 RNS). Les 22.000 autres points resteront activés à 100% dans l’attente de leur conversion au LED.

Cette diminution sera progressivement implémentée à partir du 15 décembre 2022.

Cette décision permettra d’assurer une continuité d’éclairage sur ces routes nationales et d’assurer ainsi la sécurité des usagers. Il est important de maintenir visibles les zones de conflit (carrefours, ronds-points, passages pour piétons…) particulièrement nombreuses sur les nationales wallonnes. Préserver un éclairage minimal sur cette épine dorsale wallonne garantira également la sécurité des différents usagers (piétons, cyclistes) qui la fréquentent.

Un rapport d’évaluation de la mesure sera réalisé après un trimestre de mise en œuvre (à la fin du mois de mars).

Par ailleurs, le Conseil d’administration de la SOFICO de ce jour a approuvé une mesure supplémentaire concernant les échangeurs – entrées et sorties – d’autoroutes : les échangeurs déjà convertis en LED verront leur intensité de base diminuée à 30% de 22h à 5h du matin (contre 70% actuellement entre 22h et minuit et 50% entre minuit et 5h). Le principe d’une augmentation d’intensité restera en vigueur à l’approche d’un véhicule.

Economies réalisées

Au total, les mesures portant sur les nationales de Wallonie permettront d’économiser plus de 4.000 MWh en base annuelle, ce qui correspond à plus de €620.000 (plus de 1.400 MWh/plus de €220.000 en RS et plus de 2.600 MWh/plus €400.000 en RNS).

Ces économies s’additionnent à celles déjà effectives grâce à l’extinction de l’éclairage en berme centrale effective depuis le 21 septembre dernier : https://sofico.org/app/uploads/2022/09/20220916-extinction-eclairage-en-berme-centrale-autoroutes-wallonie-sofico-cp.pdf

Grâce à toutes ces initiatives, l’économie globale sur le parc wallon des autoroutes et nationales se chiffrera à près de €1 million par an.

Le coût unitaire utilisé dans ces calculs d’économie correspond au prix du MWh actuel (soit 150€/MWh sur la période 2020-2022). De nouveaux tarifs sont en cours de négociation et s’appliqueront à partir du 1er janvier 2023. L’impact budgétaire de la mesure de diminution de l’éclairage sera d’autant plus grand que l’augmentation du coût unitaire du MWh en vertu du nouveau contrat sera importante.

La gestion des nationales en Wallonie

Pour rappel, la Société wallonne de financement complémentaire des infrastructures (SOFICO) est le gestionnaire du réseau (auto)routier dit « structurant » de Wallonie (RS). Ce réseau comprend l’ensemble des autoroutes de Wallonie et ses principales nationales, soit environ 2.700 km de voiries et d’échangeurs (près de 900 km d’autoroutes, près de 1.500 kilomètres de nationales et environ 400 kilomètres d’échangeurs). La SOFICO finance, entretient et réhabilite ce réseau. Elle bénéficie pour cette mission de l’assistance technique du SPW Mobilité et Infrastructures (SPW MI).

Le SPW MI gère, quant à lui, le réseau régional  « non structurant » (RNS) qui représente environ 6.000 km de voiries.

Extinction de l’éclairage en berme centrale sur les autoroutes de Wallonie

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Grâce au Plan Lumières 4.0, la SOFICO contribue à la diminution de la consommation énergétique tout en veillant à la sécurité des usagers

Ce vendredi 16 septembre, le Conseil d’administration de la SOFICO a examiné et validé le principe de l’extinction de l’éclairage en berme centrale des autoroutes de Wallonie sollicité par le Gouvernent wallon. Cette décision s’accompagne d’une série de mesures pour veiller à la sécurité des usagers. Elle contribue à la diminution de la consommation énergétique des pouvoirs publics dans le contexte de la crise énergétique et fera l’objet d’une évaluation après trois mois de mise en œuvre.

CONTEXTE

Le Gouvernement wallon, à l’initiative du ministre de l’Energie et des Infrastructures, Philippe Henry, a décidé en ses séances des 1er et 6 septembre de charger la SOFICO d’activer l’extinction de l’éclairage sur les autoroutes. Dans le contexte de la crise énergétique traversée, cette mesure vise à la fois à participer à la contribution wallonne de diminution des consommations énergétiques, mais aussi à contribuer à l’allégement de la facture d’électricité des pouvoirs publics.

DECISIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOFICO

En conséquence et après examen des modalités opérationnelles, le Conseil d’administration de la SOFICO a validé le principe de l’extinction de l’éclairage sur la berme centrale de l’autoroute selon les lignes directrices suivantes, établies avec son partenaire technique, le SPW Mobilité et Infrastructures :

  • L’extinction concernera les points lumineux situés en berme centrale du réseau autoroutier wallon. Seuls les points ayant fait l’objet d’une conversion au LED dans le cadre du Plan Lumières 4.0 pourront être éteints, soit à ce jour 20.000 points lumineux sur les 25.000 que comptent les bermes centrales des autoroutes. L’ancienne technologie au sodium ne permet pas, à la fois pour des raisons techniques et opérationnelles, d’éteindre les 5.000 points non rénovés. Ces derniers points seront éteints au fur et à mesure de leur modernisation ;
  • Cette extinction en berme centrale aura lieu de 22h à 5h, période la plus creuse en termes de trafic. L’éclairage restera allumé en début de soirée et début de journée afin de couvrir les heures de pointe;
  • Cette extinction sera effective le 21 septembre 2022 et progressivement implémentée à partir de la nuit du 19 septembre ;

UNE ATTENTION PARTICULIERE A LA SECURITE DES USAGERS

Les échangeurs, y compris les entrées et sorties d’autoroutes, zones potentiellement plus à risques, resteront éclairés. Le dimming et la détection de mouvement restent d’application dans les échangeurs modernisés. Les autres resteront éclairés sans modification dans l’attente de leur conversion (l’éclairage des lampes au sodium y est maintenu) ;

Grâce au système de télégestion depuis le Centre PEREX mis en place sur les points rénovés du réseau, l’éclairage peut être relancé, de manière ciblée. Cette réactivation de l’éclairage sera appréciée par le SPW Mobilité et Infrastructures ainsi que par des partenaires externes tels que la police, en fonction de circonstances particulières le nécessitant : offensive hivernale, intervention d’urgence, accident, marquage, chantier …

Un rapport d’évaluation de la mesure sera réalisé après un trimestre de mise en œuvre (soit la période du 21 septembre au 21 décembre).

UNE EXTINCTION RENDUE POSSIBLE GRACE AU PLAN LUMIERES 4.0

QU’EST-CE QUE LE PLAN LUMIERES 4.0 ?

La SOFICO est le gestionnaire, du réseau dit « structurant » de Wallonie. Ce réseau comprend l’ensemble des autoroutes de Wallonie et ses principales nationales, soit environ 2.700 km de voiries et d’échangeurs. La SOFICO finance, entretient et
réhabilite ce réseau. Elle bénéficie pour cette mission de l’assistance technique du SPW Mobilité et Infrastructures.

Ce réseau structurant comprend 110.000 points lumineux en cours de modernisation dans le cadre du Plan Lumières 4.0.

Conclu en 2019 sous-forme de PPP (partenariat public-privé) entre la SOFICO et le consortium LuWa, ce plan de modernisation et de maintenance de l’éclairage s’étend sur 20 années. Il est prévu, au cours des 4 premières années, que les 110.000 points lumineux du réseau structurant soient modernisés. Ainsi, depuis novembre 2019, l’éclairage orange au sodium que nous connaissions se
voit petit à petit remplacé par un éclairage au LED, qui présente de nombreux avantages : il est plus économique, plus écologique, plus durable et offre une meilleure sécurité routière par un meilleur rendu des couleurs.

Autre atout de ce Plan, l’intensité de l’éclairage peut être modulée sur les points rénovés :
⇒ de manière préprogrammée, sur la majorité du réseau, en fonction de la fréquentation préenregistrée de ces axes (selon le jour, l’heure de la nuit).

⇒ de manière instantanée à certains endroits stratégiques du réseau (bretelles d’entrée et de sortie des autoroutes, passages pour piétons, …) grâce à divers équipements placés sur le terrain.

Enfin, chaque point lumineux peut également être télégéré depuis le Centre PEREX.

ETAT D’AVANCEMENT DU PLAN LUMIERES 4.0

Dans le cadre de ce Plan, la phase de modernisation de l’éclairage se terminera en septembre 2023.

Les 110.000 points lumineux se répartissent comme suit :

  • 25.000 points en berme centrale d’autoroute, dont 20.000 modernisés actuellement ;
  • 85.000 points placés latéralement sur les échangeurs ou sur les nationales, dont 60.000 modernisés actuellement ;

Dès lors, environ 75% de cette phase de modernisation a été réalisée via la conversion de 80.000 points lumineux.

ECONOMIES

La SOFICO n’a donc pas attendu la crise énergétique pour mettre en place un éclairage plus performant, plus adapté, plus écologique et plus économique. Le tableau ci-dessous résume l’état de la consommation de l’éclairage du réseau structurant à 3 points dans le temps :

  • en 2018 (avant le lancement du Plan Lumières 4.0) ;
  • en 2021 (conversion de l’éclairage en cours de réalisation); et
  • une projection de la consommation lorsque la modernisation sera achevée.

Le coût unitaire utilisé dans la construction de ce tableau correspond au prix du MWh actuel (soit 150€/MWh sur la période 2020-2022). De nouveaux tarifs sont en cours de négociation et s’appliqueront à partir du 1er janvier 2023.

Le Plan Lumières 4.0 permet d’économiser 64.500 MWh sur une consommation 2018 avant modernisation de 85.700 MWh, soit de réaliser 76% d’économie d’énergie.

Ce Plan permet de réduire un budget de plus de €10 millions à un peu plus de €3 millions dès 2024, soit de diviser le montant initial par 3.

EXTINCTION DE LA BERME CENTRALE

Selon les estimations, l’extinction totale de l’éclairage en berme centrale telle que décidée ce jour réduira à terme la consommation en base annuelle à concurrence de 2.670 MWh additionnels.

Côté budget, cette mesure représente une économie additionnelle en base annuelle de €400.000, au tarif actuel. L’impact budgétaire de la mesure d’extinction est en effet d’autant plus sous-estimé que l’augmentation du coût unitaire du MWh en vertu du nouveau contrat sera importante.

Autoroutes et principales nationales de Wallonie : Les chantiers de la rentrée

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Alors que les vacances d’été touchent à leur fin et que de nombreux usagers s’apprêtent à reprendre la route de l’école ou du travail, la SOFICO dresse un état des lieux des principaux chantiers qu’ils sont susceptibles de traverser sur les autoroutes et les nationales stratégiques de Wallonie[1].

En été, la période des congés scolaires et son trafic moins conséquent sur certains axes sont mis à profit pour réaliser des phases de chantiers plus impactantes, lancer de nouveaux chantiers ou réaliser des opérations de courte durée. Ces chantiers, dont l’organisation veille à préserver un maximum de mobilité pour les usagers, sont nécessaires pour continuer à offrir un réseau alliant sécurité, confort et fluidité. On peut ainsi épingler en cette rentrée :

  • 10 chantiers qui viennent d’être achevés ou qui sont sur le point de l’être ;
  • 10 nouveaux chantiers qui ont été lancés récemment ou qui démarreront sous peu ;
  • 11 chantiers déjà entamés avant les congés scolaires qui se poursuivent.

Les chantiers qui démarreront par la suite feront l’objet d’une communication précise ultérieurement puisque le début d’un chantier est toujours tributaire de multiples éléments comme l’état d’avancement des procédures administratives, les conditions météorologiques ou encore son interaction avec d’autres chantiers déjà en cours.

Les usagers qui souhaitent rester informés des actualités des chantiers en cours sur les autoroutes et principales nationales de Wallonie peuvent surfer sur le site internet de la SOFICO www.sofico.org : ils pourront y consulter la carte dynamique des chantiers présente sur la page d’accueil et s’abonner à la newsletter par région. Ils peuvent également suivre la page Facebook de la SOFICO.

Comptes annuels 2021 : Croissance des recettes à 2 chiffres, renforcement de la trésorerie et poursuite de la réalisation des plans stratégiques

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Les comptes annuels relatifs à l’exercice 2021 de la SOFICO ont été déposés auprès de la Banque Nationale de Belgique. Tant sur le plan des recettes, qui excèdent désormais significativement leurs niveaux d’avant crise sanitaire, que sur le plan de la trésorerie, la société témoigne d’une santé financière solide. Elle confirme son rôle majeur dans la mise en œuvre de 3 piliers de la relance wallonne : le « Plan Infrastructures et Mobilité pour Tous 2020-2026 » (PIMPT) ; le « Plan stratégique Fibre Optique » (PsFO) ; et le « Plan de Relance Wallon » (PRW).

Indicateurs financiers clés 2021

Les produits d’exploitation s’élèvent à €410,2 millions, soit une hausse de €47,3 millions par rapport à l’exercice précédent (+13,0%). Cette hausse est principalement liée à l’augmentation des deux recettes les plus significatives :

  • le prélèvement kilométrique sur poids lourds (PKPL) dont la croissance s’est établie à €21,6 millions (+8,5%) sur l’exercice ; 
  • le shadow toll routier dont la croissance s’est établie à €17,1 millions (+28,9%) sur l’exercice. 

Ces dernières atteignent désormais des montants supérieurs à ceux qui prévalaient avant la crise sanitaire, témoignant du redressement de l’économie intervenu en 2021.

En ce qui concerne le PKPL (poids lourds), après une année 2020 marquée par la pandémie de COVID-19, la conjoncture économique en Wallonie s’est en effet rapidement améliorée en 2021 : malgré un contexte incertain, la croissance de l’activité du transport routier de marchandises s’est maintenue à la hausse avec une tendance générale de 9% au-dessus du niveau de 2020 et de plus de 6% au-dessus du niveau d’avant la crise sanitaire en 2019.

Avec une croissance de +8,5% par rapport à 2020 (qui comprend un effet prix de +0,5% lié à l’indexation des tarifs au 1er janvier 2021), les recettes de la SOFICO en PKPL ont suivi cette tendance.

En ce qui concerne le shadow toll (transport de personnes et véhicules légers), une forte baisse de la demande avait été enregistrée en Belgique suite aux mesures sanitaires contraignantes prises en 2020 par les autorités publiques en raison des risques générés par la pandémie. En 2021, la fin du télétravail ainsi qu’une hausse de l’utilisation de la voiture pour les déplacements non pendulaires, c’est-à-dire hors déplacement entre les lieux de domicile et les lieux de travail ou de scolarité (banque, médecin, shopping, culture, loisirs, visites…) ont engendré une hausse importante de ce type de transport.

Globalement, cette croissance des produits d’exploitation s’est traduite par la hausse du bénéfice de l’exercice qui s’établit à €38,3 millions au 31 décembre 2021 contre €0,9 million au terme de l’exercice précédent.

Au cours de la période, la société a effectué des investissements pour un montant total de €132,1 millions, qui s’inscrivent dans le cadre des 3 plans stratégiques poursuivis par la société : le « Plan Infrastructures et Mobilité pour Tous 2020-2026 » (PIMPT), le « Plan stratégique Fibre Optique » (PsFO) et le « Plan de Relance Wallon » (PRW).

Trésorerie nette au 31 décembre 

La position de trésorerie de la SOFICO s’établit à €111,3 millions au 31 décembre 2021 (contre €49,5 millions au 31 décembre 2020). 

La trésorerie s’est renforcée suite à la croissance à 2 chiffres enregistrée dans les recettes, telle que décrite ci-dessus. Toutefois, son niveau à la clôture de l’exercice est influencé favorablement par 2 subventions octroyées par la Région Wallonne avant le terme de l’exercice, mais dont la réalisation des projets interviendra au-delà (en 2022 et après) :

  • Le projet « Bus à Haut Niveau de Service » à Charleroi (préfinancement pour un montant cumulé de €21 millions au 31 décembre 2021) ;
  • Les chantiers liés à la mise en œuvre de l’axe VI du « PRW » (préfinancement pour un montant de €24,8 millions au 31 décembre 2021).

Retraitée de ces 2 préfinancements, la position de trésorerie sous-jacente au 31 décembre 2021 s’établit à €65,5 millions en hausse de €26,5 millions par rapport à l’exercice antérieur (retraitée de l’impact des mêmes préfinancements, la trésorerie sous-jacente s’établit à €39,0 millions au 31 décembre 2020).

Activité sur les marchés financiers

Afin de faire mieux correspondre l’échéance de ses passifs à la durée économique des actifs d’infrastructures financés (‘asset-liability management’), la SOFICO a procédé à un allongement de la maturité de son endettement. Au cours des exercices 2020 (dans le contexte volatil qu’ont connu les marchés financiers) et 2021, la société a été en mesure de restructurer son programme de financement « MTN » (Medium Term Notes), en convertissant sa maturité moyenne du court (à échéance annuelle) vers du long-terme. La dernière étape de ce plan de refinancement s’est opérée en mars 2021 via une émission obligataire intervenue pour un montant de €30 millions, dont la maturité s’est établie à 50 ans. La totalité du programme MTN de la SOFICO (€182 millions) est désormais financée via des émissions obligataires à long terme dont la maturité moyenne s’établit à 25 ans.

Opérations phares de l’exercice écoulé

  1. « Plan de Relance Wallon »

Le PRW est constitué de 319 mesures, réparties sur 6 axes pour un budget total de €7,6 milliards. La SOFICO s’est vu confier la réalisation de 4 projets issus de ce Plan, pour un budget de €107 millions.

L’un d’eux, ressortissant à l’axe VI du PRW, consiste à réhabiliter la liaison E25-E40/A602 suite aux dégâts causés par les inondations sans précédent qui ont frappé la Wallonie en juillet 2021. Au terrible drame humain, se sont ajoutées de nombreuses difficultés dont parfois, celle de se mouvoir suite à la destruction d’infrastructures. En région liégeoise, la liaison E25-E40/A602, qui connecte le nord et le sud de l’agglomération a connu des dégâts considérables principalement en rive droite. Les tranchées couvertes des Grosses-Battes et de Kinkempois, la tranchée ouverte du Canal de l’Ourthe, les locaux techniques adjacents ainsi que tout le matériel électromécanique qui les équipe ont été complètement submergés par l’eau et la boue.

Grâce aux efforts conjoints des différents partenaires, une réouverture progressive, par tronçon et avec des conditions de circulation adaptées a été organisée. Une partie du matériel impacté a été soit réhabilité, soit remplacé de manière définitive ou provisoire, pour assurer ces réouvertures en assurant les prérogatives minimales de sécurité. La spécificité de certaines pièces endommagées et la pénurie mondiale de certains composants, causée par la crise sanitaire, ont généré des difficultés dans la chaîne d’approvisionnement qui ont dû être solutionnées.  

L’axe a finalement récupéré sur toute sa longueur 100% de sa capacité, soit 2X2 bandes, en novembre. Aujourd’hui encore, la réhabilitation de la liaison se poursuit avec un maximum d’opérations réalisées de nuit. 

  1. « Plan Infrastructures et Mobilité pour Tous 2020-2026 »

Doté d’un budget global de €2,1 milliards, le « PIMPT » présente 3 objectifs stratégiques : (i) privilégier l’entretien et la rénovation du réseau existant ; (ii) soutenir le transfert modal et respecter l’ensemble des usagers ; (iii) allouer des budgets aux transports en commun et à la mobilité douce et active.

Il repose sur deux porteurs de projets : la SOFICO et le SPW MI. La SOFICO assure le financement et la réalisation de projets pour un budget total de €1,1 milliard, réparti comme suit :

  • €900 millions pour les Routes ;
  • €150 millions pour les voies navigables ;
  • €60 millions pour les TEC ;
  • €30 millions pour la mobilité douce et active.

Concernant le réseau routier structurant, offrir une infrastructure qui allie sécurité, confort et fluidité reste pour la SOFICO une priorité. Les efforts réalisés ces dernières années ont été poursuivis en 2021 en conjuguant notamment des chantiers visant à remplacer les couches supérieures de nos voiries (entretien préventif pour éviter des interventions plus en profondeur) et des réhabilitations conséquentes devenues nécessaires. On retiendra notamment pour cette année 2021 : 

Toujours avec le souci d’améliorer le service aux usagers, les travaux de rénovation et de modernisation des aires concédées de Bierges (E411/A4) et de Waremme (E40/A3) ont débuté et devraient aboutir à l’automne 2022.

Au niveau de la réalisation des chaînons manquants du réseau transeuropéen de transports dont la SOFICO a la charge, deux étapes conséquentes sont à épingler :

  • Sur la voie d’eau : la mise en service de l’écluse de gabarit moyen (225X12,5 mètres = capacité de 4.500 tonnes) dans le cadre de la mise à grand gabarit (225X25 mètres = 9.000 tonnes) du site éclusier d’Ampsin-Neuville. Les travaux visant à construire l’écluse de taille moyenne du site ont été achevés et ont permis de lancer une phase probatoire avec un premier passage de bateau le 8 novembre 2021. Sa mise en service officielle a été effective le 18 janvier 2022. Elle assure à présent la navigation sur ce site, tandis que la réalisation de l’écluse de grand gabarit, objectif final du chantier, est en cours.
  • Sur le réseau routier (hors « PIMPT ») : l’achèvement de la dernière phase du contournement autoroutier de Couvin ou E420 le 1er octobre 2021. Elle consistait à réaliser une trémie sous la voie ferroviaire à hauteur de Frasnes-lez-Couvin. Le 1er octobre dernier, la finalisation de cette tranchée couverte a marqué l’aboutissement final du contournement.
  1. « Plan Lumières 4.0 »

En 2021, la modernisation de l’éclairage (auto)routier a continué à se concrétiser sur le réseau structurant, via la mise en œuvre du « Plan Lumières 4.0 » Ce dernier vise notamment à remplacer d’ici le courant du second semestre 2023 la totalité de l’éclairage au sodium par du LED. Ces luminaires sont plus écologiques, plus économiques, offrent également un meilleur rendu des couleurs et un éclairage moins diffus, ce qui améliore d’autant la lecture de la route et la sécurité des usagers. 

Ils présentent également un autre atout : leur intensité peut être modulée de manière préprogrammée sur la majorité du réseau en fonction de la fréquentation préenregistrée de ces axes (selon le jour, l’heure de la nuit) ou de manière instantanée à certains endroits stratégiques du réseau (bretelles d’entrée et de sortie des autoroutes, passages pour piétons, …) grâce à divers équipements placés sur le terrain. Enfin, chaque point lumineux pourra également être télégéréinstantanément de nuit depuis le Centre PEREX.

Fin de l’année 2021, plus de 60.000 luminaires (sur 110.000) étaient modernisés, soit environ 1.500 km du réseau structurant.

Une innovation technologique au service de la sécurité a également été présentée au grand public en mars 2021 : il s’agit d’une alerte lumineuse générée dans certaines bretelles de sortie d’autoroutes en cas de détection de conducteurs à contresens. Fin 2021, une quarantaine de bretelles étaient équipées de cette technologie en phase de réglage, sur les 300 prévues d’ici le second semestre 2023. 

  1. « Plan stratégique Fibre Optique »

Concernant ses activités en Télécommunications et plus spécifiquement sa gestion du réseau wallon de fibre optique, la SOFICO a annoncé qu’elle connectera d’ici fin 2024 100% des Parcs d’Activités Economiques wallons (292) avec du Très Haut Débit (THD). 

Le Plan stratégique de déploiement (PsFO) présenté en 2020 (budget total de €80 millions) prévoit notamment de compléter la couverture des 103 zonings existants et de déployer la fibre dans 154 zonings additionnels. Au total, 257 zonings, soit 87% des zonings wallons seront couverts par ce PsFO.

Dans le cadre de l’axe III du PRW (cf. supra), la fibre optique sera déployée sur les 35 derniers Parcs d’Activités Economiques qui n’étaient pas intégrés dans le PsFO de la SOFICO. 

100% des 292 Parcs wallons seront donc équipés à l’horizon fin 2024.

  1. En matière d’énergies renouvelables

Au cours de l’exercice écoulé, on peut souligner que dans le cadre de son programme de concessions visant à équiper des chutes d’eau de barrages de centrales hydroélectriques amovibles, pas moins de 3 installations sont devenues pleinement opérationnelles durant l’exercice 2021 : Grosses Battes (Ourthe), Chanxhe (Ourthe) et d’Anseremme (Haute-Meuse). 

Mentions Légales 

Les comptes annuels, préparés en conformité avec l’arrêté royal du 29 avril 2019 pris en exécution du code des sociétés et des associations, sont accessibles dans leur intégralité sur le site web de la SOFICO à l’adresse www.sofico.org dans l’onglet « Investisseurs » => « Etats financiers ». Ils ont été arrêtés par le Conseil d’administration de la société en date du 25 mars 2022 et ont fait l’objet d’une attestation sans réserve émise par le collège des commissaires aux comptes (composé d’un membre de la Cour des Comptes et d’un membre de l’Institut des Réviseurs d’entreprises). Les comptes annuels ont été approuvés par le représentant du Gouvernement de la Région Wallonne lors de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires tenue le 29 avril 2022.

E42/A15 – Chantier du viaduc de Huccorgne : Planning respecté malgré une météo venteuse pour le remplacement des poutres

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Les opérations de remplacement des poutres des travées d’approche du pont qui supporte habituellement les voies en direction de Liège s’achèvent au chantier de réhabilitation du viaduc de Huccorgne (E42/A15). Malgré une météo parfois particulièrement venteuse, les délais ont pu être respectés pour ces manœuvres visuellement spectaculaires.

Au total, pour cette phase qui se concentre sur le pont qui supporte habituellement les voies vers Liège, au niveau des travées d’approche 36 poutres de 60 tonnes chacune et de 30 mètres de long ont été manipulées au cours d’opérations de grutage menées jusqu’à 60 mètres de haut.

Grâce au travail mené par les équipes, malgré une météo parfois venteuse, le remplacement a pu être effectué selon le calendrier prévu : en un peu moins d’un mois. La dépose des anciennes poutres a été entamée le 15 février dernier. Les dernières poses sont réalisées ce jeudi 10 mars.

Chacune de ces nouvelles poutres est préfabriquée en usine et acheminée par convoi exceptionnel sur site. Leur pose est une étape importante car elle permettra notamment d’adapter le profil en long de l’ouvrage et d’améliorer le confort des usagers

Précédemment, 4350 m² de tablier ont été sciés, démolis et évacués pour un total de 1950 tonnes.

Dans les prochaines semaines et les prochains mois, 4350 m² de prédalles seront posés, 180 tonnes de ferraillage seront façonnées et mises en œuvre et plus de 650 m² de béton seront coulés.

Concernant la partie centrale du viaduc, devenue une « île » entourée de vide, le tablier a complétement été mis à nu (retrait des divers équipements et du revêtement). L’échafaudage mobile monté sur ce viaduc central effectue depuis ce début de semaine les réparations nécessaires sur les faces externes et inférieure du caisson.

A l’intérieur des caissons la mise sous tension des câbles de précontraintes est en cours. 

Enfin, l’étanchéité sera posée simultanément sur toute la longueur du pont (parties d’approche + partie centrale), suivie des revêtements puis des marquages et des divers équipements. 

POUR RAPPEL

Ce chantier, qui est le plus conséquent des années à venir en région liégeoise, consiste à réhabiliter le viaduc de Huccorgne supportant l’autoroute E42/A15 à hauteur de Wanze. Concrètement, les travaux visent à apporter une véritable cure de jouvence au viaduc :

  • Les travées d’approche seront toutes deux démolies et reconstruites, à l’exception des piles qui seront conservées et réparées ;
  • La partie centrale sera réhabilitée ;
  • Le chantier prévoit également sur le viaduc : la pose d’une nouvelle étanchéité, de nouveaux revêtements, le placement d’écrans antibruit, d’un éclairage LED, de structures métalliques pour faciliter les inspections ultérieures (passerelle), d’un caillebotis entre les 2 viaducs,…

Pour consulter davantage d’informations :

Un des plus grands défis du chantier consiste à réaliser ces travaux conséquents tout en impactant le moins possible les usagers. Le viaduc supporte un trafic journalier moyen d’environ 60.000 véhicules (2 sens cumulés), avec, aux heures les plus denses, 2.500 à 3.500 véhicules par heure (2 sens cumulés).

Afin de minimiser l’impact sur la circulation, 3 grandes phases (4 mois – 6 mois- 6 mois) ont été planifiées d’ici juillet 2023, avec une libération des voies lors du second semestre 2022 :

  • Du 2 aout 2021 au 19 novembre 2021 : renforcement du pont vers Namur pour permettre de maintenir 2 bandes de circulation par sens pendant la phase suivante (effectué). 
  • Depuis le 10 janvier 2022 jusqu’au 22 juillet 2022 : les travaux portent sur le pont qui supporte habituellement les voies vers Liège ;
  • Du 9 janvier 2023 au 19 juillet 2023 : les travaux porteront sur le pont qui supporte habituellement les voies vers Namur.

Durant les différentes phases du chantier, la philosophie générale est de maintenir, sur l’autoroute, 2 bandes de circulation par sens, avec une vitesse maximale limitée à 50 km/h.

En dessous de l’autoroute, les Rues Robiewez et Famelette sont fermées depuis le 2 août 2021 jusqu’au 2 août 2023. Une déviation est en place via la N652/Route de l’Etat, la Route de Lavoir et la Rue Biénonsart.

A l’approche d’un chantier…CHOISIR DE RALENTIR !

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Savez-vous que près de 7 belges sur 10 avouent « oublier » de ralentir à l’approche d’une zone de travaux[1] ? L’arrivée du printemps et le retour de conditions météorologiques favorables à la tenue de chantiers amènent la SOFICO à sensibiliser pendant tout le mois de mars les usagers à l’importance de CHOISIR de ralentir aux abords de ces zones de travaux. La campagne souligne que ce comportement sauve des vies. Elle effectue un focus particulier sur les chantiers de courte durée, parfois mobiles, susceptibles de surprendre les usagers et nécessitant une vigilance accrue. 

On le sait, les chantiers (auto)routiers s’accompagnent d’obligation légale de diminution de vitesse et pourtant… 

  • Le dernier Baromètre européen de la conduite responsable mené par la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable et l’Institut Ipsos a mis en exergue que les conducteurs belges sont les plus nombreux parmi les 11 pays sondés à reconnaître « oublier de ralentir à proximité d’une zone de travaux » en dépit du risque que cela entraine : ils sont 67%
  • Chaque année, sur les autoroutes wallonnes, à hauteur d’un chantier, on recense en moyenne[2] 5 décès et 172 blessés (106 accidents).  
  • Chaque semaine, sur les autoroutes belges, deux camions absorbeurs de chocs sont endommagés à la suite d’un accident de circulation. Ces camions tampons accompagnent des chantiers de courte durée (3 heures maximum) parfois mobiles et protègent comme de véritables boucliers les ouvriers qui travaillent parfois à cent mètres seulement.

CHOISIR DE RALENTIR = SAUVER DES VIES

La campagne de la SOFICO sera affichée pendant tout le mois de mars sur les 300 panneaux qui bordent les autoroutes et principales nationales de Wallonie.

Son slogan, « CHOISIR DE RALENTIR », volontairement interpellant et responsabilisant, rappelle à chacun qu’au-delà du respect d’une obligation légale, poser le choix de ralentir, c’est choisir de sauver des vies.  

Ce visuel met en scène un chantier de courte durée et son camion tampon, qui, depuis le 1er mars 2021, s’accompagnent d’une limitation de la vitesse maximale à 90 km/h.  

La campagne se déclinera également en vidéo sur les réseaux sociaux. 

Pour illustrer la problématique de la vitesse et faire prendre conscience aux usagers des dangers encourus par les ouvriers, une vidéo, mettant en scène un chantier de courte durée et un contrôle de vitesse a été réalisée. Ces hommes travaillent parfois à un mètre à peine de la circulation pour assurer un réseau de qualité offrant sécurité, confort et fluidité aux usagers. 

Pendant ce tournage de 40 minutes, 1.191 véhicules ont été contrôlés. Malgré la visibilité des équipes, près de 30% étaient au-dessus de la limite autorisée de 90km/h. Un véhicule a même été enregistré à 140 km/h.

Le Ministre wallon en charge de la Mobilité et des Infrastructures, Monsieur Philippe HENRY souligne l’importance de cette campagne : « La SOFICO et mon administration portent une attention particulière à l’entretien et à la rénovation du réseau. Avec les beaux jours qui reviennent, les chantiers vont faire leur réapparition afin d’assurer à tous les usagers des infrastructures de qualité. Il faut penser à toutes les personnes qui œuvrent à notre sécurité et à notre mobilité. Il est absolument impératif de lever le pied lors du passage à côté de ces chantiers » insiste le Ministre. 

E42/A15 – Wanze : opérations spectaculaires au chantier du viaduc de Huccorgne

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Depuis ce matin, le chantier de réhabilitation du viaduc de Huccorgne, supportant l’E42/A15 à hauteur de Wanze, est entré dans une phase particulièrement impressionnante : les opérations de dépose, puis de pose des poutres des travées d’approches. Elles auront lieu pendant plusieurs jours au cours de manœuvres visuellement spectaculaires.

Au total, pour cette phase qui se concentre sur le pont qui supporte habituellement les voies vers Liège, au niveau des travées d’approche 36 poutres de 60 tonnes chacune et de 30 mètres de long seront manipulées au cours d’opérations de grutage menées jusqu’à 60 mètres de haut. Précédemment, 4350 m² de tablier ont été sciés, démolis et évacués pour un total de 1950 tonnes.

Dans les prochaines semaines et les prochains mois, 4350 m² de prédalles seront posés, 180 tonnes de ferraillage seront façonnées et mises en œuvre et plus de 650 m² de béton seront coulés.

Concernant la partie centrale du viaduc, devenue une « île » entourée de vide, le tablier a complétement été mis à nu (retrait des divers équipements et du revêtement) et les réparations de béton vont bientôt débuter.

Un échafaudage mobile a été monté sur ce viaduc central et permettra d’effectuer les réparations nécessaires sur les faces externes et inférieure du caisson.

A l’intérieur des caissons la mise sous tension des câbles de précontraintes est en cours.

Enfin, l’étanchéité sera posée simultanément sur toute la longueur du pont (parties d’approches + partie centrale), suivie des revêtements puis des marquages et des divers équipements.

POUR RAPPEL

Ce chantier, qui est le plus conséquent des années à venir en région liégeoise, consiste à réhabiliter le viaduc de Huccorgne supportant l’autoroute E42/A15 à hauteur de Wanze. Concrètement, les travaux visent à apporter une véritable cure de jouvence au viaduc :

  • Les travées d’approche seront toutes deux démolies et reconstruites, à l’exception des piles qui seront conservées et réparées ;
  • La partie centrale sera réhabilitée ;
  • Le chantier prévoit également sur le viaduc : la pose d’une nouvelle étanchéité, de nouveaux revêtements, le placement d’écrans antibruit, d’un éclairage LED, de structures métalliques pour faciliter les inspections ultérieures (passerelle), d’un caillebotis entre les 2 viaducs,…

Pour consulter davantage d’informations : 210622-e42a15-viaduc-de-huccorgne-rehabilitation-lancement-cp.pdf (sofico.org)

Un des plus grands défis du chantier consiste à réaliser ces travaux conséquents tout en impactant le moins possible les usagers. Le viaduc supporte un trafic journalier moyen d’environ 60.000 véhicules (2 sens cumulés), avec, aux heures les plus denses, 2.500 à 3.500 véhicules par heure (2 sens cumulés).

Afin de minimiser l’impact sur la circulation, 3 grandes phases (4 mois – 6 mois- 6 mois) ont été planifiées d’ici juillet 2023, avec une libération des voies lors du second semestre 2022 :

➢ Du 2 aout 2021 au 19 novembre 2021 : renforcement du pont vers Namur pour permettre de maintenir 2 bandes de circulation par sens pendant la phase suivante (effectué).
➢ Depuis le 10 janvier 2022 jusqu’au 22 juillet 2022 : les travaux portent sur le pont qui supporte habituellement les voies vers Liège;
➢ Du 9 janvier 2023 au 19 juillet 2023 : les travaux porteront sur le pont qui supporte habituellement les voies vers Namur.

Durant les différentes phases du chantier, la philosophie générale est de maintenir, sur l’autoroute, 2 bandes de circulation par sens, avec une vitesse maximale limitée à 50 km/h.

En dessous de l’autoroute, les Rues Robiewez et Famelette sont fermées depuis le 2 août 2021 jusqu’au 2 août 2023. Une déviation est en place via la N652/Route de l’Etat, la Route de Lavoir et la Rue Biénonsart

Vidéo – Exercice de secours sur le chantier du viaduc de Huccorgne

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Cette semaine, le chantier de réhabilitation du viaduc de Huccorgne (E42/A15) a accueilli un exercice de secours du GRIMP (zone HEMECO), des pompiers spécialisés dans les interventions en milieux périlleux.

Les équipes y travaillent parfois à 60 mètres de haut. Si un ouvrier se blesse, il faut donc pouvoir réagir rapidement et de manière adaptée, d’où l’importance d’une telle simulation.

Nous vous proposons de découvrir cet impressionnant exercice en images :

La sécurité sur les chantiers de la SOFICO est une priorité, tant pour les usagers qui les traversent que pour les ouvriers qui y travaillent.

Mise à grand gabarit du site éclusier d’Ampsin-Neuville : L’écluse de taille moyenne entre en phase de tests et accueille son 1er bateau

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Ce 8 novembre, la toute nouvelle écluse de taille moyenne (225X12,5 mètres = capacité de 4.500 tonnes) construite sur le site éclusier d’Ampsin-Neuville, est entrée en phase dite « probatoire » en accueillant son premier bateau. D’ici deux mois environ, elle sera officiellement ouverte à la navigation.

Cette phase probatoire est nécessaire pour s’assurer du bon fonctionnement de la nouvelle écluse et consiste à réaliser une série de tests pendant la navigation. Pendant cette période d’environ deux mois, cent cycles consécutifs, sans avarie, devront avoir été effectués avant de pouvoir officiellement ouvrir l’écluse à la navigation. Cette phase probatoire devrait s’achever dans le courant du mois de janvier, date à laquelle les autorités compétentes et acteurs impliqués dans ce dossier inaugureront l’écluse lors d’une conférence de presse. Un point complet sur la totalité du chantier et une présentation détaillée de l’installation y seront effectués. 

Ensuite, les travaux se poursuivront par le démantèlement de l’écluse de 136×16 mètres en service depuis 1958. Cette dernière sera remplacée par une grande écluse de 225×25 mètres (capacité de 9.000 tonnes). Pendant les deux années nécessaires à la réalisation de cette infrastructure de grand gabarit, la nouvelle écluse de 225X12,5 mètres assurera la navigation.

Pour rappel 

Ampsin-Neuville est le 3e site éclusier de Wallonie en termes de marchandises transportées. Grâce au maintien de la navigation pendant le chantier, en 2020, 7,73 millions de tonnes de marchandises ont transité par l’écluse d’Ampsin-Neuville.

Situé sur la Meuse, sur les communes de Huy et d’Amay, le site éclusier d’Ampsin-Neuville est le dernier goulet d’étranglement présent sur la voie navigable reliant Namur aux ports maritimes d’Anvers et du nord de l’Europe. 

Le site était à l’origine équipé de deux écluses mises en service en 1958 : une écluse de gabarit moyen (136 x 16 m) et une écluse de petit gabarit (55 x 7,5 m).

Ces deux écluses présentaient des dimensions inférieures à celles des sites amont et aval. Il était donc nécessaire de les remplacer par deux nouvelles écluses « grand gabarit » (225X12,5 mètres et 225X25 mètres) pour réduire les temps d’attente des bateliers et permettre le passage de bateaux de plus grands gabarits.

Les travaux, entamés à l’été 2018, se déroulent en deux phases de façon à garantir le passage des bateaux :

  • Remplacement de l’écluse 55 x 7,5 m par une écluse de 225 x 12,5m (capacité de 4.500 tonnes  = 225 camions de 20 tonnes).

C’est la phase qui s’achève actuellement.

  • Remplacement de l’écluse 136 x 16 m par une écluse de 225 x 25 m (= capacité de 9.000 tonnes = 450 camions de 20 tonnes). 

Elle constitue l’objectif final des travaux. Sa mise en service est programmée pour la fin de l’année 2023. Il restera alors quelques travaux de parachèvement électromécaniques à réaliser au début de l’année 2024.

Ces travaux permettront également à terme d’enrichir le cadre de vie des usagers, cyclistes, et promeneurs :

  • La N90 sera sécurisée et son tracé modifié pour permettre la mise à grand gabarit du site ;
  • La passerelle, qui relie les communes d’Amay et de Huy, sera remplacée et allongée pour franchir la route nationale. Elle sera munie de rampes d’accès qui rejoindront les pistes cyclables existantes ;
  • La rive gauche, en aval du site, sera aménagée pour lui conférer un caractère plus naturel;
  • Une nouvelle échelle à poissons, véritable rivière artificielle, permettra aux diverses espèces de franchir le barrage et à certaines d’entre elles de disposer de zones de reproduction.

La modernisation de l’éclairage des autoroutes wallonnes déjà visible de l’espace par thomas pesquet

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Thomas Pesquet a publié mercredi dernier ses nouveaux clichés de l’Europe occidentale depuis l’Espace. L’occasion pour LuWa et la SOFICO de revenir sur les engagements du Plan Lumières 4.0 en matière d’éclairage des autoroutes wallonnes et de faire le point sur son état d’avancement.

LES AUTOROUTES WALLONNES TOUJOURS VISIBLES DE L’ESPACE SUR UN NOUVEAU CLICHÉ DE THOMAS PESQUET

Depuis le mois d’avril, Thomas Pesquet a repris ses quartiers à bord de la station spatiale internationale (ISS). C’est l’occasion pour lui de nous offrir de nouveaux clichés de la terre vue depuis l’espace. Mais ce mercredi, une photo a particulièrement retenu l’attention des parties prenantes du Plan Lumières 4.0 (LuWa et la SOFICO). Il s’agit d’une photo de l’Europe occidentale de nuit, sur laquelle on aperçoit distinctement la Belgique. 

…MAIS DÉJÀ DU CHANGEMENT PAR RAPPORT À 2017 ? 

Lors de sa mission Proxima, Thomas Pesquet avait déjà fait allusion en mai 2017 à l’éclairage des autoroutes belges. Il disait alors que « La Belgique et ses autoroutes illuminées sont faciles à identifier ». La comparaison des deux clichés est instructive : elle permet déjà de voir les effets du programmedemodernisationdel’éclairagepublicduréseaustructurantdela SOFICO.

« La lumière orange que l’on distinguait davantage en 2017 est due à l’utilisation de luminaires au sodium, qui produisent une lumière plus diffuse que le LED » explique Héloïse Winandy, porte-parole de la SOFICO « mais le Plan Lumières 4.0, lancé en 2019, a notamment pour mission de remplacer cet éclairage par du LED ».
Désormais la lumière orange et plus diffuse cède le pas face à la lumière blanche des nouveaux luminaires LED.
Dans le cadre du Partenariat Public Privé, « plus de 55.000 luminaires ont déjà été remplacés, soit plus de la moitié du réseau autoroutier wallon » explique Bertrand Vanden Abeele, Directeur Général de LuWa.
« Sur les tronçons modernisés, nous appliquons une intensité lumineuse adaptée en fonction du trafic, ce qui diminue encore la visibilité de notre éclairage depuis l’espace » précise-t-il. Le programme de modernisation permet également de réaliser 76% d’économies d’énergie.

RENDEZ-VOUS EN 2023

D’ici 2023, l’entièreté du réseau sera modernisé. LuWa et la SOFICO donnent donc rendez-vous à Thomas Pesquet à cette date afin d’apprécier les progrès lumineux de la Wallonie (Belgique) en matière d’éclairage de ses autoroutes et de réduction de la pollution lumineuse.

A PROPOS DU PLAN LUMIÈRES 4.0

Pour rappel, le Plan Lumières 4.0 est un projet réalisé sous forme de Partenariat Public Privé (PPP) entre la SOFICO et le groupement LuWa composé de Citelum, CFE, Luminus et DIF. D’une durée de 20 ans, ce partenariat porte sur la conception, la modernisation et la maintenance des équipements d’éclairage public situés le long des 2.700 km du réseau structurant de la SOFICO. Ce partenariat innovant permet d’éclairer de manière juste, économique et écologique grâce à un système d’éclairage dynamique et intelligent. Autre nouveauté, l’intensité de l’éclairage pourra être modulée :

  • de manière préprogrammée, sur la majorité du réseau, en fonction de la fréquentation préenregistrée de ces axes (selon le jour, l’heure de la nuit).
  • de manière instantanée à certains endroits stratégiques du réseau (bretelles d’entrée et de sortie des autoroutes, passages pour piétons, …) grâce à divers équipements placés sur le terrain.

Enfin, chaque point lumineux pourra également être télégéré instantanément depuis le Centre PEREX.
D’ici 2023, pas moins de 110 000 points lumineux seront modernisés en LED. À ce jour, 55.000 points lumineux ont déjà été modernisés, soit 1300 km du réseau.

LE PLAN LUMIÈRES 4.0 EN QUELQUES CHIFFRES

  • 110.000 point lumineux rénovés sur 2.700 km du réseau structurant
  • 76% d’économies d’énergies
  • – 166.000 tonnes de CO2

Viaduc de Huccorgne – Réhabilitation d’un colosse de béton

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60 mètres de haut, 547 mètres de long, 3000 m³ de béton à mettre en œuvre avec 322 tonnes d’acier pour béton, plus de 3 km de câbles de précontrainte, … : en août, a débuté le chantier autoroutier le plus conséquent des années à venir en région liégeoise. Il consiste à réhabiliter le viaduc de Huccorgne supportant l’autoroute E42/A15 à hauteur de Wanze. La SOFICO est le maître d’ouvrage de ce chantier, qu’elle réalise avec la collaboration de son partenaire technique, maître d’œuvre, le SPW Mobilité et Infrastructures.

De nouveaux tabliers d’une épaisseur de 23 cm (contre 18 actuellement) seront réalisés.

Colosse de béton

Construit entre 1968 et 1971, ce viaduc d’une longueur totale d’environ 547 mètres, de 34 mètres de large et de 60 mètres de haut, en béton précontraint, se compose en fait de deux ponts (un par sens de circulation).

L’ouvrage permet de franchir la Mehaigne, la N652, deux voiries commu­nales, un RAVel et une ancienne ligne de chemin de fer. Il se décompose en trois parties : 

• Une partie centrale d’environ 280 mètres, avec caissons en béton pré­contraint à inertie variable ; 

• Une partie d’approche côté Namur mesurant environ 180 mètres, comprenant 6 travées et poutres préfabriquées sur site ; 

• Une partie d’approche côté Liège d’environ 90 mètres, avec 3 travées et poutres préfabriquées sur site. 

Le viaduc supporte un trafic journalier moyen d’environ 60 000 véhicules (2 sens cumulés), avec, aux heures les plus denses, 2500 à 3500 véhicules par heure (2 sens cumulés).

Les travées d’approche seront toutes deux démolies et reconstruites, à l’exception des piles qui seront conservées et réparées.

Cure de jouvence

Concrètement, les travaux viseront à apporter une véritable cure de jouvence au viaduc.

Les travées d’approche seront toutes deux démolies et reconstruites, à l’exception des piles qui seront conservées et réparées : les poutres et le tablier seront donc remplacés, ce qui inclut la dépose de 72 poutres de 60 tonnes chacune, la dépose de 8700 m² de tablier pour un total de 3900 tonnes, des opérations de sciage et de grutage à une hauteur de 10 à 60 mètres, le remplacement des appuis dégradés, la pose de 72 nouvelles poutres de 60 tonnes chacune, un réglage au centimètre près par grutage pour poser les poutres sur les nouveaux appuis et enfin la réalisation de nouveaux tabliers d’une épaisseur de 23 cm (contre 18 actuellement) avec 2600 m³ de béton armé à mettre en œuvre. 

La partie centrale sera réhabilitée, ce qui comprend l’ajout de 6 câbles de précontrainte par caissons, la réparation du tablier et le placement de structures métalliques pour faciliter les inspections ultérieures (passerelle, …). 

Le chantier prévoit également la pose d’une nouvelle étanchéité, de nouveaux revêtements, d’un nouveau système d’égouttage et de nouvelles glissières de sécurité en béton, le placement d’écrans anti-bruit, la révision du profil en long pour un meilleur confort de roulage, le remplacement d’un caillebotis entre les 2 viaducs et de l’éclairage par du LED. 

Le viaduc en béton précontraint se compose en fait de deux ponts (un par sens de circulation).

Acteurs et phasage

C’est le bureau d’étude ARCADIS qui réalise les études techniques pour la réhabilitation du viaduc. Le marché public de réhabilitation de l’ouvrage a été remporté par l’association momentanée BAM GALERE-BESIX, pour un montant de plus de 23 millions d’euros HTVA financé par la SOFICO dans le cadre du PIMPT, le « Plan infrastructures et mobilité pour tous 2020-2026 ».  

Un des plus grands défis du chantier consiste à réaliser ces travaux conséquents tout en impactant le moins possible les usagers. Trois grandes phases ont ainsi été planifiées d’ici juillet 2023 avec une libération des voies lors du second semestre  2022. La philosophie générale sera de maintenir sur l’autoroute deux bandes de circulation par sens pendant les différentes phases du chantier, avec une vitesse maximale limitée à 50 km/h.  

E420 – Contournement autoroutier de Couvin: 2X2 bandes disponibles dès ce vendredi soir dans la tranchée couverte de Frasnes-Lez-Couvin

Frasnes-Lez-Couvin
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La réalisation de la tranchée couverte de l’E420 à hauteur de Frasnes-Lez-Couvin touche à sa fin. L’infrastructure sera disponible dans sa configuration finale dès ce vendredi soir.

Dès ce vendredi 1er octobre en soirée, une seconde voie sera accessible dans chaque sens, avec une vitesse maximale limitée à 80 km/h, marquant ainsi à la fois l’aboutissement de cette phase, mais aussi celle de tout le contournement autoroutier de Couvin !
L’Allée des Frênes ne sera pas immédiatement à nouveau accessible.

Pour rappel

La réalisation de ce contournement autoroutier d’environ 14 kilomètres, entre Frasnes et Brûly, a été découpée en trois phases, dont une seule était toujours en cours de réalisation.

Le premier tronçon de l’autoroute E420 a été inauguré et ouvert au trafic le 17 octobre 2017. Il s’étend de Frasnes au Ry de Rome, soit sur 4,6 km.

Le deuxième tronçon, compris entre le Ry de Rome et Brûly, soit sur 8,1 km, a été inauguré les 31 août et 1er septembre 2019 avant l’ouverture au trafic qui a été effectuée dans la foulée le 6 septembre 2019.

La troisième phase du chantier a débuté le 3 octobre 2016. Elle consistait à construire une tranchée couverte à Frasnes sous la voie ferroviaire, un ouvrage d’environ 800 mètres de long dont 80 mètres de tunnel. Cette trémie est, en venant le Charleroi, la porte d’entrée du contournement de Couvin en direction de la France. 

Depuis le vendredi 7 juin 2019, une circulation en 2×1 bande a été ouverte dans une demi-trémie avec une vitesse réduite.

Depuis le 17 septembre 2021, les deux tunnels de la tranchée étaient accessibles simultanément et accueillaient chacun une voie par sens, avec une vitesse limitée à 50 km/h.

Entreprise désignée par marché public pour l’exécution de la phase III :

JAN DE NUL

Le coût global du chantier du contournement autoroutier de Couvin devrait s’élever à environ €180 millions HTVA financés par la SOFICO, avec l’aide d’un prêt remboursable de €80 millions octroyé par la BEI.