Grâce à leur longue durée de vie, les chaussées en béton sont plus économiques et ont un moindre impact environnemental !

Les infrastructures routières sont essentielles pour le transport des biens et des personnes et jouent donc un rôle important dans le développement économique et social d’un pays. Par conséquent, nous avons besoin de routes qui permettent une circulation fluide grâce à un haut niveau de disponibilité. Cela signifie aussi que le nombre de chantiers de réparation, d’entretien ou de reconstruction doit être limité.

Des durées de vie de 30 à 40 ans ou plus sans dommage structurel sont facilement atteintes pour les revêtements en béton. Grâce à une durée de vie élevée et à de faibles coûts d’entretien, le coût total du cycle de vie des routes en béton est bas. Avec un nombre minimal de fermetures nécessaires pour les travaux d’entretien, il s’en suit une perturbation du trafic réduite, ce qui offre des avantages écologiques et économiques significatifs.

La durée de vie est la période allant de la construction à la fin de l’utilisation d’une route. En termes techniques, on l’appelle aussi la durabilité d’une construction. Pour maintenir une chaussée en service, les deux principaux matériaux de construction, le béton et l’asphalte, nécessitent des actions d’entretien différentes. Pendant leur durée de vie théorique, qui est généralement de 30 ans, les chaussées en béton ne nécessitent pratiquement aucun entretien programmé, à l’exception du renouvellement de l’étanchéité des joints. En outre, dans la pratique, les chaussées en béton sont généralement utilisées beaucoup plus longtemps, parfois pendant plus de 50 ans pour les autoroutes et même jusqu’à 100 ans pour les routes à faible trafic. 

La longévité des revêtements en béton s’avère favorable lorsque des analyses complètes du cycle de vie sont effectuées. Cela s’applique à la fois à l’analyse économique (ACCV) et aux études d’impact environnemental (ACV). Une telle approche holistique est la bonne façon de comparer différentes alternatives (choix du revêtement ou de la méthode de rénovation, etc.) en se basant sur une vision à long terme. Avec des coûts initiaux comparables pour les structures routières en asphalte et en béton, mais avec des coûts d’entretien nettement inférieurs pour le béton, le coût global sur la durée de vie est toujours en faveur du béton.

Une longue durée de vie nécessitant peu d’entretien signifie également une prolongation de la période où des matériaux de construction seront à nouveau nécessaires pour une nouvelle construction. Après la démolition, le béton est concassé et tamisé et sera réutilisé comme granulat de béton recyclé dans la construction de la nouvelle route, soit dans la couche de fondation ou de sous-fondation, soit pour remplacer le granulat vierge dans un nouveau mélange de béton pour la chaussée ou les éléments linéaires. Une longue durée de vie et le recyclage sont deux critères d’une construction circulaire ; les ressources naturelles sont préservées et les émissions inévitables lors de la production de matériaux de construction sont réduites.

Enfin, grâce aux techniques de construction modernes, les chaussées en béton permettent de réduire considérablement les émissions de bruit de roulement, la résistance au roulement et la consommation de carburant. En outre, elles garantissent une surface antidérapante, indéformable et claire, beaucoup plus sûre pour la conduite.