Le stockage adéquat de l’eau est une priorité depuis le début de l’humanité. Quels sont les défis de ce stockage et comment réaliser un traitement des eaux durable ?
Les réservoirs d’eau ont de multiples fonctions : stocker l’eau potable ou les eaux usées industrielles, traiter l’eau … Pour des raisons économiques, ils sont généralement composés de béton.
L’eau est une ressource particulièrement fragile, pouvant être affectée par un certain nombre d’éléments nocifs (bactéries, virus, algues, variations du pH, accumulation de minéraux et de gaz). La contamination peut être due à divers facteurs (conduites, matériaux de construction des réservoirs, intrusion de minéraux et de gaz …). Un réservoir d’eau correctement conçu agit spécifiquement pour traiter et atténuer tous ces effets néfastes. De plus, une procédure de contrôle de la qualité de l’eau régulière et préalable doit être mise en place pour empêcher les algues, bactéries et virus d’y proliférer, en particulier dans le cas d’un réservoir d’eau potable.
Les facteurs-clés dont il faut garder la maîtrise pour assurer l’efficacité de tout stockage d’eau sont peu nombreux. Le premier est l’humidité : comme la structure en béton du réservoir est toujours en contact avec l’eau, le réservoir est donc humide en permanence. Conjugué à l’oxygène, cet environnement est parfait pour favoriser la corrosion des armatures internes en acier. Ce phénomène est extrêmement dangereux, car il réduit l’intégrité de la structure qui peut alors s’effondrer si elle n’est pas traitée suffisamment tôt.
Le deuxième est une détérioration de la surface du réservoir due à des attaques chimiques. Un pH acide de l’eau peut attaquer chimiquement la surface du béton, mais un pH doux peut lui aussi endommager le béton. De plus, le simple mouvement de l’eau dans le bassin, naturel ou provoqué par des pompes, peut amplifier ce phénomène et avoir un effet abrasif.
Le troisième est la fissuration du réservoir : dans les réservoirs en béton, les fissures ont généralement pour cause une rétraction hydraulique ou des défauts structurels. L’eau ne peut donc être stockée que si les fissures susceptibles de se produire sont obturées par une membrane étanche suffisamment souple pour assurer l’intégrité du réservoir.
Le dernier est la qualité de l’eau, surtout dans le cas spécifique du stockage d’eau potable. Pour assurer la sécurité des utilisateurs, il faut que la conception du réservoir et de tous les matériaux appliqués à sa surface remplissent des exigences spécifiques (qui varient en partie d’un
pays à l’autre).
Le stockage de l’eau dans un réservoir est un vrai défi. Comment dès lors garantir un stockage durable ? La protection du béton et son imperméabilisation sont essentielles. Différentes technologies d’étanchéité – revêtements à base de ciment, époxydiques, de polyurée (PUA) – sont présentes aujourd’hui sur le marché. Avec la plus récente, Xolutec™, l’optimisation des interactions intermoléculaires entre les éléments constitutifs en résine permet la création d’un réseau optimisé de polymères réticulés (XPN), ce qui offre des propriétés uniques pour de nombreuses et différentes solutions. Principaux avantages pour les utilisateurs : durabilité accrue et réduction du CTP grâce à des cycles de maintenance plus longs et moins de temps d’arrêt.
Il est extrêmement important, en fonction des conditions spécifiques du chantier (structure des réservoirs, qualité du béton, qualité de la surface, nouveau chantier ou rénovation,…), de s’assurer que la technologie et la solutions appliquées répondent réellement aux exigences souhaitées.