Ampleur et diversité pour ce nouveau parc d’activités pour PME

Dans cette partie du Brabant wallon galvanisée par la présence de l’UCLouvain, edibosud a construit pour le compte du développeur BVI un parc d’activités pour PME composé de 8 bâtiments aux configurations variées. Il s’agit là d’un des plus gros projets réalisés par edibo, dont la filiale wallonne est basée à Fernelmont. Et la taille du projet ne fut pas le seul défi relevé, comme l’explique Cyril Sollas, gestionnaire de projets chez ediboSud.

Ce sont donc des dizaines d’entreprises qui s’apprêtent à s’installer dans la « Silicon Valley wallonne », sur 40 000 m2 que compte le Green Business Park Jaurdinia à Mont-Saint-Guibert. Le fer de lance de BVI est la création de zones d’activités PME durables avec l’écologie en toile de fond, tant au niveau constructif que professionnel. Des bâtiments qui évoluent avec le temps, au rythme des succès de leurs occupants.

En 2020, edibosud entamait la construction sur 10 000 m2 de la phase 1 du développement de 43 unités pour PME, réparties sur 4 bâtiments. Celle-ci sera rapidement suivie par une deuxième phase, constituée elle aussi de 4 constructions totalisant cette fois 22 000 mètres carrés d’unités PME. Pour ces deux phases, edibosud était responsable en tant qu’entrepreneur des travaux de gros-œuvre fermé, des techniques de base (éclairage, raccordement à l’eau, détection incendie…) et des aménagements extérieurs.

Les unités – constituées d’une structure en acier, de panneaux sandwiches et de plaques de béton – sont modulables jusqu’à un certain degré, sur la base de 4 types proposés. Cyril Sollas : « Ce qui était spécifique à ce projet, c’était de devoir satisfaire plusieurs dizaines de clients finaux différents. En phase 1, il s’agissait de 43 petites unités, mesurant 12 m sur 18 en moyenne, et c’est BVI qui se chargeait de rassembler et de nous communiquer les choix d’options de chacun. Il s’agissait pour nous de faire preuve de souplesse. Certaines unités n’étant pas encore vendues, je me souviens d’une option décidée pendant la réalisation du chantier suite au choix d’un nouvel acquéreur : nous avons dû prévoir une isolation de sol deux semaines avant de devoir couler la dalle de sol, ce que nous a contraint à reterrasser. En phase 2, il s’agissait d’unités de taille plus importante et le client final assistait à certaines réunions pour nous faire part de ses désidératas en cours de chantier. »

« Pour pouvoir respecter le délai, nous avons travaillé en imbriquant les étapes de construction des différents bâtiments les unes dans les autres. Enchaîner les travaux de la sorte a aussi permis d’optimiser les coûts. Par exemple, une grue télescopique a travaillé sur le chantier pour monter les structures des quatre bâtiments de la phase 1, l’un à la suite de l’autre. La destination finale de nombreuses unités n’étant pas encore connue au moment de la construction, il a été prévu dans le bâtiment 2 des fondations permettant de supporter une mezzanine ou un pont roulant. »

Partiellement destiné à une concession auto­mobile et à un magasin d’accessoires de courses automobiles, le bâtiment 3.2 est particulier. Composé de différentes « boîtes » imbriquées les unes dans les autres (une partie bureaux, une autre pour le showroom, une troisième pour l’atelier mécanique, une carrosserie, …), il a demandé beaucoup de créativité et de flexibilité au niveau du compartimentage incendie. Dirk Paerewyck, administrateur d’edibosud : « Outre le budget strict, le timing constituait aussi un défi majeur. En raison de nombreuses adaptations apportées au projet initial, l’introduction du permis d’urbanisme – comme le début des travaux – a été reportée à diverses reprises. Le délai de livraison n’a toutefois pas été modifié, grâce à un suivi strict impliquant le maître d’ouvrage, l’architecte et le client final. »

Depuis 40 ans, edibo est synonyme de bâtiments industriels et de bureaux qui respirent la qualité et le savoir-faire, tout en se voulant parés pour l’avenir. Des bâtiments flexibles en béton et en acier qui soutiennent les processus d’entreprise au lieu de les ralentir. Car la durabilité, au-delà des aménagements verts qui profitent à la santé des travailleurs, se retrouve également dans l’adaptabilité des locaux et le mode constructif préfabriqué, gage d’un chantier rapide générant moins de déchets qu’un mode de construction traditionnel.

Quant à BVI, promoteur international d’immobilier commercial de qualité, durable et innovant depuis plus de 25 ans, il développe à Nivelles-Sud un cinquième parc d’activités durables en Brabant wallon. Après ce parc à Mont-Saint-Guibert et un autre à Tubize, c’est à nouveau à edibosud que le maître d’ouvrage a fait confiance pour le faire sortir de terre dans les délais impartis.