Le secteur de la construction est en difficulté en raison de la hausse des prix, de la crise énergétique et du manque de professionnels

SoftwareOne prévoit un recours croissant à des solutions numériques intégrées, intelligentes et basées sur le cloud pour réinventer le secteur

Le secteur de la construction est à la peine en Belgique et dans de nombreux autres pays européens. Le baromètre de la construction de l’organisation sectorielle Bouwunie montre qu’une entreprise de construction belges sur six a du mal à rester rentable. D’une part, les clients reportent leurs projets de construction en raison de la crise énergétique. D’autre part, les matériaux deviennent plus coûteux et, pour couronner le tout, de nombreuses entreprises de construction ne parviennent pas à trouver de bons professionnels.

La crise de l’offre et la hausse des prix des matières premières et des terrains s’ajoutent aux problèmes actuels. De nombreux professionnels décident par ailleurs de travailler dans d’autres secteurs.

« En 2023, le secteur de la construction pourrait se reprendre un peu, mais il devra absolument se réinventer. La hausse des prix des matériaux et des matières premières a fortement pesé sur les marges bénéficiaires », explique Kevin Richardson, Country Leader Benelux chez SoftwareOne. « La solution passe par la numérisation. Celle-ci améliore le flux d’informations, ce qui évite les erreurs de construction et contribue à l’efficacité des équipes sur les chantiers. »

Le secteur AEC (architecture, ingénierie et construction) reste l’un des secteurs de l’économie les moins numérisés, non seulement en Belgique mais aussi dans le reste de l’UE. C’est à la fois un défi et une opportunité, car la numérisation permet de travailler plus efficacement.

« Les personnes, les données et les processus sont les piliers de toute stratégie de transformation numérique », ajoute Kevin Richardson. « Tant les architectes/ingénieurs que les entrepreneurs, les fournisseurs et les développeurs doivent adopter un nouveau modèle de chaîne de valeur basé sur les données, l’intégration des différentes phases et un processus de communication plus efficace. »

Les entreprises de construction les plus innovantes commencent d’habitude par numériser les premières phases des processus de production (conception et planification). Mais la numérisation des phases de gestion/coordination et de production reste généralement à la traîne. Alors même que la plupart des retards et des obstacles entraînant des coûts supplémentaires et une perte de productivité surviennent pendant l’exécution du projet.

Pour relever ces défis, les entreprises de construction s’appuient de plus en plus sur la technologie du cloud. Celle-ci interconnecte les personnes et les équipes à tout moment, quel que soit l’endroit et sur tous les appareils. En outre, elle fournit des données intelligentes en temps réel pour une prise de décision efficace, permettant une construction optimisée, plus rapide et plus intelligente.

Pour intégrer les processus, les plates-formes cloud doivent disposer d’API ouvertes et polyvalentes afin que les entreprises puissent intégrer différentes fonctions et données provenant de systèmes distincts. Et comme les informations sont stockées en un seul endroit, il n’est pas nécessaire de chercher dans plusieurs feuilles de calcul ou systèmes pour trouver une donnée précise.

L’adoption croissante de ces outils intégratifs se caractérise en outre par l’inclusion de la circularité et d’une utilisation plus efficace des ressources afin de garantir la durabilité. Ils permettent d’interconnecter dans le cloud l’ensemble du cycle de vie de la construction – depuis les plans initiaux jusqu’à la maintenance du bâtiment.

« Pour s’adapter aux fluctuations macroéconomiques dans les mois à venir, un secteur comme l’AEC doit prendre des mesures spécifiques pour éliminer les problèmes d’efficacité, réduire les coûts et accroître ses marges bénéficiaires. Et une plateforme numérique évolutive et intégratrice est essentielle pour y parvenir », conclut Kevin Richardson.