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Une silhouette élancée orne la ligne d’horizon à Hasselt

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Avec une superficie de 30 hectares, le Kapermolenpark est le plus grand poumon vert du centre-ville d’Hasselt. Après une nouvelle piscine et trois immeubles de kots pour étudiants, une tour résidentielle a également été construite en bordure du parc, abritant 76 appartements pour jeunes actifs. La silhouette élancée de la Kapertoren est renforcée par la belle conception architecturale, qui repose sur une synergie subtile entre la brique beige nuancée, les baies rythmées et l’élégante menuiserie en aluminium du spécialiste Schüco.

Oasis de verdure à quelques pas du centre-ville animé, le Kapermolenpark est un lieu très populaire, notamment auprès des étudiants. Malheureusement, par le passé, le parc avait un caractère plutôt fermé, ce qui le rendait peu lisible et peu accueillant. L’espace d’expérience autour du Demer était également assez limité. C’est pourquoi un ambitieux projet de PPS a été mis sur pied, avec la ville de Hasselt, le promoteur Kolmont, POLO Architects et l’entrepreneur Haex comme principaux acteurs. L’objectif était double : d’une part, revaloriser le paysage du parc et, d’autre part, réaliser un développement urbain avec une nouvelle piscine, des logements pour étudiants et des fonctions de soutien. Afin de garantir l’ouverture spatiale et d’éviter la fragmentation visuelle du parc, les bâtiments ont été soigneusement planifiés et regroupés dans l’angle sud-ouest du site, entre l’Elfde-Liniestraat et la Koning Boudewijnlaan. La Kapertoren, avec ses seize étages, l’un des plus hauts bâtiments résidentiels de Hasselt, est, au sens propre comme au figuré, le couronnement de l’œuvre.

La Kapertoren est également appelé « Slanke Dame » (la dame svelte), un surnom qu’elle n’a pas volé, car l’élégant design vertical est parlant.

Emprise au sol minimale

La Kapertoren est également appelée « Slanke Dame » (la dame svelte) par l’équipe de construction. Un surnom qu’elle n’a pas volé, car l’élégant design vertical est parlant. « Malgré l’ampleur du programme – 76 appartements, dont la plupart sont des studios et des appartements d’une chambre, mais aussi quelques appartements de deux chambres et des unités résidentielles en duplex – nous avons résolument opté pour une emprise au sol minimale et une construction en hauteur. La Kapertoren est une invitée dans le parc et devait donc être intégrée dans le cadre vert », explique Jascha Rondou, architecte du projet chez POLO Architects. « Les façades est-ouest dynamiques, avec de brillantes terrasses en verre des deux côtés, accentuent la silhouette élancée de la tour. Les façades nord-sud sont principalement recouvertes de briques de teinte beige, qui contrastent joliment avec la verdure environnante, tout comme les trois bâtiments étudiants adjacents. De cette façon, ils forment un ensemble attrayant sans être visuellement écrasants. »  

Les bâtiments dans le Kapermolenpark forment un ensemble attrayant sans être visuellement écrasants.

Menuiserie extérieure en aluminium de couleur foncée

La Kapertoren est indéniablement un atout pour la ligne d’horizon de Hasselt. Les menuiseries extérieures en aluminium de couleur sombre jouent également un rôle important dans l’apparence calme et modeste qui caractérise la « Slanke Dame ». « Nous avons pu convaincre à la fois le promoteur du projet, Kolmont, et l’entrepreneur, Haex, grâce à notre large savoir-faire dans le domaine des systèmes de fenêtres, de portes et de façades en aluminium », déclare Geert Michels, directeur général de Schüco. « Nous avons opté pour le système de fenêtres AWS 75 WF.SI +. Il répond aux exigences énergétiques et architecturales les plus élevées grâce à son excellente isolation thermique et à ses largeurs vues étroites. La Kapertoren est un point de repère qui ouvre vers un meilleur développement urbain. Ce projet rend la vie dans le centre de Hasselt encore un peu plus agréable. Nous sommes fiers d’avoir pu y contribuer une fois de plus, après d’autres projets tels que Quartier Bleu, Zuidzicht et Residentie Refuga. »    

Espace Confluence : combinaison de solutions sur mesure et durables

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Le projet Espace Confluence, situé sur le nouveau site flambant neuf du Grognon, a chamboulé l’horizon architectural namurois. La multinationale Schüco, basée en Allemagne, a apporté son expertise et un support technique pour ce projet de collaboration des bureaux belge Bee Architect et danois 3XN Architects. La mission : trouver une solution pour réaliser la façade vitrée courbe, et lui accrocher la structure décorative.

Une prouesse technique sur mesure

La façade vitrée du projet Confluence est segmentée, au vu de sa courbure qui épouse les méandres des deux fleuves. Dessus reposent les éléments décoratifs verticaux, qui ont exigé un déport d’une cinquantaine de centimètres par rapport à l’alignement du vitrage, une distance assez conséquente pour un projet de cette envergure. 

Le défi technique pour Schüco était encore compliqué par l’absence de renforts horizontaux, la prise au vent très élevée – au vu de la situation géographique particulière de l’édifice, au confluent de deux cours d’eau – et par seulement deux points de fixation pour soutenir les pare-soleil de plusieurs mètres de haut. « La grosse difficulté pour nous a été de trouver une solution pour transférer les efforts de vent à travers la façade. Nous avons été contactés par l’entrepreneur Michel Linchet sprl pour un support technique à ce niveau. L’installation de notre système mur-rideau FWS60 a donc dû être étudiée au millimètre. Elle a nécessité des ancrages métalliques traversants sur mesure, placés entre les vitres, pour empêcher les torsions des profils et la casse des vitres, tout en maintenant l’étanchéité et la performance de la façade », explique Christophe Rademaker, Project & Customized Solutions Engineer chez Schüco Belgium.

Pour Schüco, la transition durable du secteur de la construction passe par la collaboration et l’entraide, la même recette que pour le bon déroulement d’un projet commun. (Photo : Schüco)

Les éléments décoratifs de façade, très tendance ces dernières années, permettent aux architectes d’habiller leurs projets, mais challengent leurs partenaires : « Les architectes laissent libre cours à leur imagination et leur créativité, ce qui nous pousse à redoubler d’ingéniosité pour adapter nos solutions à leurs demandes », confirme Christophe Rademaker. 

Face aux difficultés techniques, Schüco a pu compter sur l’entente entre les différents acteurs du projet (entrepreneur, bureau d’étude, architecte, bureau de contrôle, menuisier), ce qui a facilité leurs interventions. « On ne le répétera jamais assez, mais la concertation et le dialogue restent les meilleures armes pour une collaboration fructueuse et sans encombre », rappelle Christophe Rademaker. « Pour le projet Confluence, nous avons été appelés au bon moment, et avons pu partager les informations avec les autres intervenants. » 

Outre les interventions pour la façade, Schüco a aussi apporté son grain de sel à l’intérieur du bâtiment, en fournissant des systèmes pour portes et baies vitrées coulissantes.

En accord avec l’optique du projet de réaménagement du site du Grognon, le bâtiment Confluence se voulait le plus durable possible.

Des produits de pointe et durables

En accord avec l’optique du projet de réaménagement du site du Grognon, le bâtiment Confluence se voulait le plus durable possible. Une mentalité partagée par Schüco, qui développe depuis plusieurs années déjà une approche durable pour la production de ses solutions. Celles fournies pour le projet sont certifiées Cradle-to-Cradle Silver, et démontrent la volonté de l’entreprise à proposer des solutions de pointe et respectueuses de l’environnement. « Cette démarche fait littéralement partie de l’ADN Schüco », explique Simon Klinkenberg, Marketing Assistant chez Schüco Belgium. 

Au-delà des produits et solutions, Schüco se veut aussi être un partenaire-ressource en termes de durabilité pour les projets auxquels l’entreprise prend part : « Nous soutenons les investisseurs, les architectes, les promoteurs immobiliers et les partenaires dans toutes les phases du projet de construction durable – de l’idée initiale au démantèlement d’une façade. Cela inclut des conseils sur la certification, la planification avec des systèmes durables, les déclarations environnementales de produits et le recyclage de l’enveloppe du bâtiment », conclut Simon Klinkenberg. Pour Schüco, la transition durable du secteur de la construction passe par la collaboration et l’entraide, la même recette que pour le bon déroulement d’un projet commun.   

Une requalification lourde mais discrète et respectueuse de l’architecture

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Parmi tous les bâtiments situés sur le site du Val Benoît à Liège, à rénover en profondeur et à requalifier, l’Institut de Mécanique n’a pas reçu la même destination que les autres puisqu’il est devenu un immeuble de logements pour étudiants. Sur une conception d’artau architectures, l’entrepreneur général Moury a confié la pose des châssis et des murs-rideaux à Groven + Portal, qui a utilisé divers produits en aluminium de Schüco afin de garantir à la fois les performances thermiques et acoustiques mais aussi de magnifier l’esthétique visuelle et architecturale des lieux.

Sur le site du Val Benoît, face à la Meuse, les bâtiments de cours et de labos de Mécanique, Chimie, Génie Civil et Thermo-électrique étaient abandonnés depuis 2006, date à laquelle l’Université de Liège avait délocalisé ces départements au Sart Tilman. Les différents immeubles avaient été squattés et fortement détériorés. Mais ils possédaient une évidente valeur architecturale qui leur ont permis d’être conservés en vue d’une rénovation au lieu d’être détruits. C’est dans l’un de ces bâtiments qu’a étudié Christophe Rademaker, notre interlocuteur, ingénieur civil chez Schüco. Lui qui avait géré le projet de l’Institut de Mécanique en tant que Conseiller technique en façades, est désormais occupé à la recherche de solutions techniques pour des projets sur l’ensemble du territoire belge, toujours chez Schüco.

Respecter l’harmonie architecturale tout en respectant les normes

La SPI, l’agence de développement économique pour la province de Liège, s’est chargée d’imaginer la requalification de tous les bâtiments, sauf celle de l’Institut de Mécanique, qui appartenait la ville de Liège. Le nouveau propriétaire de ce bâtiment, Life, un promoteur anversois, a souhaité y créer des logements étudiants et Schüco a été associé au projet. Christophe Rademaker : « L’idée était de s’inscrire dans la continuité du projet Génie Civil déjà réalisé et de respecter l’harmonie architecturale avec les bâtiments existants, sans toucher aux façades. Cela impliquait la pose de châssis en aluminium très fins. Nous avons donc proposé une base technique similaire à celle que nous avions utilisée sur le Génie Civil pour le choix des profils. »

Ces profils, pourtant très fins, réussissent à intégrer des vitrages satisfaisant à toutes les normes actuelles, tant thermiques qu’acoustiques, puisque certaines façades sont en bordure d’un boulevard et donc soumises à des nuisances sonores supérieures. « Pour les fenêtres, nous avons utilisé des profils Schüco AWS 70 WF.HI, qui présentent des largeurs vues étroites de 50 mm tout en proposant une haute isolation », explique Christophe Rademaker. « Dans ces profils, sont intégrés des ouvrants dits ‘cachés’ Schüco AWS 70 BS.HI, qui minimisent l’impact visuel sur la construction et n’alourdissent pas l’esthétique des châssis. »

De l’intérieur, on visualise mieux le faible impact des ouvrants.

Les cages d’escaliers et les grands ensembles vitrés ont été quant à eux réalisés avec des murs-rideaux Schüco FWS50 HI, aux profils identiques (très fins, largeur vue de 50 mm, haute isolation). Quant aux portes vitrées, le produit Schüco utilisé est l’ADS 70 HD (HD = Heavy Duty, c’est-à-dire destiné à un usage intensif.

« Avec nos produits haut de gamme, nous avons réussi à maintenir une esthétique similaire à ce qui avait été réalisé sur les autres bâtiments, pour un immeuble dont la destination – des logements pour étudiants – était totalement différente et avec des budgets plus serrés », conclut fièrement notre interlocuteur.

La requalification de l’Institut de Mécanique a été récemment saluée et récompensée par le public liégeois via le Prix du Patrimoine et du Matrimoine de Liège attribué dans la catégorie ‘Réaffectation’. 

« Nous croyons très fort en l’avenir numérique de la construction »

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Qu’apportera le futur ? Personne n’a de boule de cristal mais il est déjà acquis que les bâtiments et logements du futur feront la part belle aux applications numériques intelligentes. Schüco, fabricant de systèmes de portes, fenêtres et façades en aluminium et en PVC, est une entreprise à la pointe dans le domaine. En dépassant le niveau des produits individuels pour développer des concepts intégraux, notamment en tant que partenaire du projet révolutionnaire Living Tomorrow, le groupe allemand mise résolument sur la valeur ajoutée qu’apporte la numérisation. Comment et avec quelles priorités, c’est ce qu’explique Geert Michels, Country Manager chez Schüco Belgium : « Si, jadis, les connaissances et l’information étaient le bien le plus précieux, l’intégration est aujourd’hui la clé du succès. »

Schüco séduit depuis presque septante ans avec ses solutions en aluminium pour fenêtres, portes et murs-rideaux, mais n’en est pas pour autant vieillot et dépassé. Bien au contraire : à la fin de l’année passée, l’acteur mondial allemand a confirmé une fois de plus sa réputation de précurseur en s’investissant dans Living Tomorrow 2.0. « Le nouveau bâtiment Living Tomorrow à Vilvorde comprendra notamment un showroom dynamique des innovations Schüco tout en étant équipé des systèmes aluminium les plus novateurs et de toutes sortes de nouveautés, comme le contrôle numérique d’accès et les capteurs intelligents », détaille Geert Michels. « Parallèlement, nous nous chargeons également du bâtiment existant, qui sera intégré dans la nouvelle construction après rénovation. Living Tomorrow deviendra le plus vaste campus d’innovation dans le domaine du travail et de l’habitat du futur. »

Geert Michels (à gauche) : « En investissant en amont dans la qualité, la performance et la numérisation, vous diminuez vos coûts en aval. »

 

Pourquoi le projet Living Tomorrow est-il si important pour vous ?

« Parce que nous y présentons non seulement ce qui possible actuellement, mais aussi à quoi ressemblera notre vie dans un futur proche. Living Tomorrow correspond parfaitement à notre mission relative aux façons d’habiter, de vivre et de travailler à l’avenir et nous offre l’opportunité d’un enrichissement mutuel avec des partenaires partageant les mêmes idées. Nous ne nous concentrons plus sur des produits individuels mais sur des concepts intégrés et intelligents, avec une approche numérique. Il ne s’agit donc pas simplement de beaux châssis coulissants, mais de systèmes globaux qui sont connectés de manière intelligente à la ventilation, à la qualité de l’air, au confort thermique, etc.

Dans une salle d’exposition classique, cela est plus difficile à rendre tangible, et Living Tomorrow a comme avantage de pouvoir tout présenter en démonstration. On ne reste donc pas au stade du discours théorique et commercial, car les visiteurs pourront réellement expérimenter le salon, la cuisine, le bureau et la chambre d’hôpital de demain. Ils seront sidérés par les nombreuses possibilités ! »

De quelles possibilités s’agit-il ? Vous avez éveillé notre curiosité…

« Je ne vais pas encore dévoiler les secrets de Living Tomorrow, mais on trouve déjà dans notre assortiment quelques beaux exemples d’innovation numérique, comme le Schüco Building Skin Control, une plateforme centralisée depuis laquelle tous les éléments de l’enveloppe du bâtiment peuvent être suivis et commandés. ‘Building automation’ est également un domaine très intéressant. On trouve ainsi à Seraing un bâtiment entièrement équipé de commandes Schüco, qui sont notamment couplées à une station météo. Le comportement des fenêtres et de la protection solaire est géré automatiquement sur base de paramètres comme l’intensité lumineuse, la température et les précipitations. De plus, de nombreuses innovations sont déjà dans le pipeline et doivent encore être commercialisées, alors qu’elles ont déjà été développées et dûment testées. Dans notre unité de production de Bielefeld, on trouve ainsi des prototypes de systèmes de châssis dans lesquels est intégrée la technologie vocale. Parler à votre châssis, ce n’est plus de la science-fiction ! »

L’innovation numérique vous est clairement très chère. Quand avez-vous décidé d’y investir massivement ?

« L’innovation fait partie de notre ADN, la priorité donnée au numérique est donc une conséquence logique de notre philosophie d’entreprise. Nous nous efforçons sans cesse d’anticiper les nouveautés technologiques et les tendances de fond : on ne peut donc pas parler d’un moment de basculement ou d’un changement de cap en direction de la numérisation. Cette évolution s’est déroulée logiquement, très progressivement. Schüco connecte ses systèmes depuis des années déjà à toutes sortes de solutions numériques et a toujours été pionnier en la matière. La vague numérique ne concerne d’ailleurs pas seulement le développement de produits, mais également le processus de production, le montage, l’administration… Les concepts intelligents intégraux qui émergent résultent de notre volonté d’innovation en général. Ce qui nous plaît, ce sont les projets révolutionnaires comme la Maison du Port à Anvers, pour laquelle nous avons imaginé une solution paramétrique ‘à la carte’. Repousser les limites et tirer le maximum d’une situation donnée sont deux attitudes typiques de Schüco, qui se reflètent à présent sur le plan des technologies numériques. Nous croyons très fort en l’avenir numérique de nos concepts intégraux et du secteur de la construction en général. »

Pour de nombreuses entreprises du bâtiment cependant, l’innovation numérique reste prématurée. Un changement de mentalité est-il nécessaire pour permettre aux innovations de percer plus rapidement ?

« Certainement, car la construction est un secteur encore assez traditionnel. Tout le monde n’est pas ouvert aux solutions numériques, principalement parce qu’elles demandent un certain investissement. Nous ne pouvons évidemment pas nier que de nombreuses solutions intégrées sont actuellement plutôt coûteuses, mais il faut mettre ce coût en balance avec les avantages indirects comme le gain de temps, la rédaction des coûts en aval, etc. Notre philosophie est la suivante : investissez en amont dans la qualité, la performance et la numérisation pour ensuite voir vos coûts diminuer en aval. Malheureusement, la dynamique de l’investissement est encore pour beaucoup le critère déterminant, au détriment de la vision à long terme. Cela ne va certes pas changer du jour au lendemain, mais il est important que des ‘early adopters’ continuent à prendre l’initiative en développant des innovations. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons, pas à pas, cueillir les fruits de l’innovation numérique et de sa valeur ajoutée. »

« Nous ne nous concentrons plus sur des produits individuels mais sur des concepts intégrés et intelligents, avec une approche numérique. »

 

C’est pourquoi vous insistez sans cesse sur les avantages à long terme des solutions intégrées intelligentes…

« En effet ! Celles-ci semblent pour le moment réservées à quelques ‘happy few’, mais elles deviendront bientôt un must. La valeur ajoutée des smart buildings et de l’intelligence artificielle sera à ce point importante – pas uniquement sur le plan du confort, mais aussi en matière de performance énergétique et d’optimalisation des coûts généraux – que les solutions numériques deviendront tôt ou tard monnaie courante. Nous avons encore actuellement un fossé entre les possibilités théoriques et l’implémentation pratique, mais nous pouvons heureusement montrer ce dont nous sommes capables par le biais de projets révolutionnaires comme, notamment, Living Tomorrow. »

La construction de demain sera numérique, mais à quoi ressemblera l’avenir de Schüco ? Vous aussi, vous poursuivrez sur la voie numérique ?

« En effet, même si la numérisation n’est pas un but en soi, mais plutôt un moyen de créer de la valeur ajoutée, comme nous l’avons toujours fait. Nous voulons surtout montrer que nous sommes plus qu’un fournisseur de systèmes, car nous disposons des connaissances et de l’expertise requises pour réfléchir avec nos partenaires et élever la performance et la qualité des projets à un niveau supérieur.

Des méthodes innovantes telles que le BIM nous permettent de remplir encore mieux notre rôle de conseil et, par conséquent, tous nos produits et concepts sont entièrement compatibles avec le BIM. Comme nous souhaitons faire profiter chacun de notre expertise le plus tôt possible, nous concluons aussi des partenariats en phase de préparation de grands projets. Nous essayons de proposer a priori une solution globale pour avoir une longueur d’avance sur les concurrents. Dans les années à venir, nous continuerons à nous investir sur ce point également, toujours avec le même objectif : anticiper le mieux possible les attentes et besoins des propriétaires et utilisateurs de logements, immeubles de bureaux et autres bâtiments, et ainsi valoriser de manière maximale nos concepts. »     

Un fournisseur de systèmes souligne ses ambitions circulaires

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22 février 2019 : 230 entreprises et organisations privées et publiques signent le Green Deal Circular Building. Elles s’unissent ainsi pour développer et promouvoir les pratiques de construction circulaire. Le fournisseur de systèmes en aluminium Schüco fait partie de ces entreprises. Son nouveau siège, situé à Bielefeld (Allemagne), est considéré comme un bel exemple de projet circulaire. « Il est grand temps que nous prenions tous notre responsabilité », dit-on chez Schüco.

Pas de mots, des actes ! Voilà la philosophie du Green Deal Circular Building. Les signataires de l’accord s’engagent à mettre en œuvre des expériences concrètes et à tester des outils, des méthodologies et des méthodes de collaboration innovantes. « Le Green Deal Circular Building arrive au bon moment », déclare Joep Römgens, chef de produit chez Schüco. « Les bâtiments représentent 40% des besoins mondiaux en énergie et en matériaux. Cette vérité dérangeante concerne tous les secteurs de la construction. Le moment est donc propice pour, avec d’autres, développer et transmettre une vision intelligente, durable et circulaire, pour faire naître une véritable économie circulaire. L’accent doit enfin être mis sur la réutilisation et le recyclage performant des matériaux de construction, sur une construction orientée vers le changement, sur l’utilisation optimale de l’espace et sur la prolongation de la durée de vie des bâtiments et de leurs matériaux. »

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Une étroite collaboration

Schüco espère partager des expériences pratiques avec d’autres entreprises, des fabricants de matériaux de construction, des autorités locales et régionales, des promoteurs privés, des chercheurs et d’autres organisations. Le spécialiste des portes et fenêtres veut ainsi assumer sa part de responsabilités et provoquer une vraie prise de conscience. « Ce qui rend le Green Deal si intéressant, c’est qu’il implique une étroite collaboration entre toutes les parties, si différentes soient-elles. C’est le seul moyen de stimuler la construction circulaire et de réduire considérablement notre impact sur l’environnement. Avec nos produits, nous voulons faire partie des solutions intégrées basées sur le modèle circulaire. L’an prochain, nous verrons clairement quelles initiatives concrètes nous prendrons (projets, partage de connaissances et/ou développement de produits…). Je suis impatient de participer aux séances d’inspiration avec d’autres collègues du secteur. Je suis convaincu que nous pourrons apporter une contribution précieuse grâce à nos connaissances et à notre expérience. »

Des façades en leasing

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La responsabilité sociétale des entreprises, les économies d’énergie et la durabilité sont inscrits depuis longtemps dans les gênes de Schüco. Témoin, la réalisation du nouveau siège social de l’entreprise à Bielefeld, entièrement basé sur la circularité. « Nous avons également quelques projets dans lesquels les façades ne sont plus vendues mais ‘louées’. Le passage du statut de propriétaire à celui d’utilisateur est un outil important pour garantir la durabilité. »

Maintenance prévisionnelle

Schüco entreprend également les efforts nécessaires pour ses produits. « L’aluminium étant facile à recycler, on aurait tendance à utiliser simplement du contenu recyclé. Ce n’est pourtant que la partie visible de l’iceberg. Un des piliers fondamentaux de la construction circulaire est la maintenance, pour que les constructions conservent leur valeur plus longtemps et de manière durable. À cet égard, le concept de ‘maintenance prévisionnelle’ est crucial. Nous avons développé une gamme de produits – des simples capteurs aux fenêtres, portes et façades – répondant à cette exigence. Via des systèmes de gestion technique, ils sont capables d’envoyer des notifications entièrement automatisées lorsqu’un entretien est nécessaire ou en cas de problème. Nous pouvons également utiliser des cycles de maintenance fixes : si une fenêtre ou une porte a été ouverte et fermée 5000 fois, elles envoient elles-mêmes un signal indiquant qu’elles doivent être vérifiées. De cette façon, nous anticipons les problèmes éventuels et prolongeons la durée de vie de nos systèmes. »